
Publications

D’où vient la critique littéraire ?
Samuel BAUDRYcoll. « Lignes de partage/Synthèses »
Lyon, PUL (Presses universitaires de Lyon)
15 juin 2023, 224 p.
ISBN 9782729714116
Pourquoi, depuis la naissance de la littérature, l’être humain ne se contente-t-il pas de lire ? Pourquoi éprouve-t-il le besoin de commenter, d’analyser, d’explorer, d’interroger, en bref, de critiquer les livres ?
Partant de l’Antiquité grecque et latine, cet ouvrage répond à ces questions en posant les éléments fondamentaux qui sont à l’origine de tous les discours critiques. Il parcourt l’histoire de la critique littéraire et souligne les phénomènes de dialogue, de remise en question, de stabilisation, d’opposition qui l’ont fait évoluer au cours des siècles. Il aboutit enfin à la période actuelle et à la naissance d’une nouvelle forme de critique, qui se démocratise mais signe aussi la fin d’un propos.
L’auteur offre un panorama à la fois complet et synthétique des différents types de critique littéraire qui ont existé de l’Antiquité à nos jours dans le monde occidental.

Dans le secret et l’inattendu.
Jean Barraqué/André Hodeir, correspondance et essais
Pierre FARGETON et Laurent FENEYROU (dir.)
coll. Pensée musicale »
Sampzon (07), Éditions Delatour France
janvier 2021, 264 p.
ISBN 9782752104250
Un peu plus de vingt ans.
L’amitié de Jean Barraqué (1928-1973) et d’André Hodeir (1921-2011), faite de respect mutuel et de principes artistiques partagés, a traversé bien des crises personnelles et esthétiques, résistant à la dissymétrie manifeste de la relation, au caractère bien trempé, sinon délétère, de l’un, comme à la création polyédrique de l’autre. Seule la mort y mit un terme, quand bien même hommages et in memoriam subsistèrent jusque tard chez Hodeir.
Les lettres et les essais réunis dans ce volume attestent leur compagnonnage, qui se manifeste à travers les projets d’œuvres, d’enregistrements, d’ouvrages et de concerts, et par les voyages – dans le New York de John Coltrane, Miles Davis ou Thelonious Monk, comme dans l’Italie arpentée par Friedrich Nietzsche et Richard Wagner. Outre un goût commun de la solitude devant les ressacs bretons de Trélévern ou les beautés caillouteuses de la Drôme provençale, on y mesure l’attention d’Hodeir à la maladie qui mènera l’existence de Barraqué au désastre.
Ces lettres et ces essais sont aussi un témoignage sur les institutions radiophoniques, discographiques, éditoriales ou concertantes, au sein desquelles des musiciens et amis communs – Henri Crolla ou Hubert Rostaing par exemple – passent aisément de la variété au jazz et à la musique de la tradition la plus écrite. Ils sont encore l’expression d’une exigence entendant rendre l’art somptueusement irréversible, imposant à l’artiste une conduite sacerdotale. À la suite de James Joyce dont Hodeir était un interprète averti, ou des dernières œuvres de Beethoven desquelles se revendiquait Barraqué, ils font enfin de la variation, sans cesse ouverte, un effet du temps sur les choses elles-mêmes, et partant, sur la perception toujours changeante que nous en avons.
C’est à ces vingt ans d’amitié et d’histoire de la musique en France que nous convions le lecteur.
Les auteurs
Enseignant-chercheur à l’université Jean-Monnet (Saint-Étienne), membre de l’IHRIM, Pierre FARGETON est notamment l’auteur de André Hodeir. Le jazz et son double (Lyon, Symétrie, 2017).
Chercheur au CNRS, membre de l’équipe « Analyse des pratiques musicales » (Ircam – STMS), Laurent FENEYROU est l’éditeur des écrits de Jean Barraqué et, pour Bärenreiter (Cassel), de ses œuvres de jeunesse.

De Gouden Eeuw in 500 portretten, taferelen & analyses
(L’âge d’or en 500 portraits, scènes et analyses)
Willem FRIJHOFF, Catherine SECRETAN et Andreas NIJENHUIS-BESCHER (dir.)
Amersfoort (Pays-Bas), Uitgeverij Van Wijnen
2022, 1616 p. (2 vol.), ill.
ISBN 978-90-5194-603-1
Édition néerlandaise basée sur la publication française du Dictionnaire des Pays-Bas au Siècle (CNRS Paris, 2018), mais largement corrigée et augmentée.
Aussi controversée que soit l’expression « âge d’or », elle était déjà pleinement utilisée au XVIIe siècle, par les Néerlandais eux-mêmes et par les innombrables étrangers qui visitaient notre pays. La République s’est distinguée par des innovations dans les domaines les plus divers : politiquement avec son système républicain, techniquement avec ses réclamations, économiquement avec ses institutions bancaires, artistiquement avec ses peintres de renommée mondiale et religieusement avec une tolérance exceptionnelle à l’époque.
L’âge d’or en 500 portraits, scènes et analyses brosse un tableau vivant de cette période unique à travers plus de 500 contributions, rédigées par plus de 130 spécialistes, couvrant tous les domaines : de la traite des esclaves à l’interprétation de la Bible, des colonies à la peinture, des guerres à la fabrication du fromage, des inondations à la construction navale, du patinage aux Lumières radicales. Des biographies concises de philosophes, d’artistes, de personnages historiques et de familles importantes, ainsi que des portraits écrits des principales villes néerlandaises, complètent ce portrait coloré de l’âge d’or.
Chaque contribution est accompagnée d’une image couleur. De nouvelles cartes, basées sur les dernières découvertes scientifiques, ont également été dessinées spécialement pour ce livre.
[Traduction via DeepL du texte de l’éditeur.]
Willem FRIJHOFF (1942) est professeur émérite d’histoire moderne à l’université libre d’Amsterdam et professeur invité d’histoire culturelle à l’université Erasmus de Rotterdam. Il a été associé à plusieurs universités européennes, est docteur honoris causa de l’université de Mons (Hainaut) et membre de l’Academia Europaea.
Catherine SECRETAN (1950) a travaillé comme chercheuse au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dans le laboratoire IHRIM et est l’autrice de nombreuses contributions sur l’histoire des idées aux Pays-Bas. Elle est lauréate de l’Académie des sciences morales et politiques et du prix franco-néerlandais Descartes-Huygens.
Andreas NIJENHUIS-BESCHER (né en 1972) travaille depuis 2018 à l’université Hankuk d’études étrangères de Séoul (Corée du Sud), après une longue association avec des universités en France. Il est professeur d’études régionales néerlandaises. Ses recherches portent, dans une perspective internationale, sur l’histoire sociale, la coexistence et les conflits religieux, et l’iconographie politique.

De l’aube à minuit
Écrits et entretiens réunis et édités par Alban RAMAUT
Betsy JOLAS
coll. « collection du GREAM »
Paris, Hermann
17 Juillet 2017, 226 p.
ISBN 978-2-7056-9449-4
Betsy Jolas, née en 1926 à Paris, alors qu’on fêtait en 2016 son quatre-vingt-dixième anniversaire dans les capitales musicales, a souhaité publier ceux de ses textes qu’elle juge aujourd’hui représentatifs de sa vie de créatrice. Ce volume est composé d’articles devenus inaccessibles et d’inédits, d’entretiens trop oubliés, d’hommages, de notices de ses partitions. L’ensemble trace ainsi – « de l’aube à minuit » – l’itinéraire d’une vie constamment habitée par la composition. Ce parcours offre ainsi une perspective originale sur l’actualité de la musique occidentale de la seconde moitié du XXe siècle à aujourd’hui. Betsy Jolas s’y insère résolument auprès de ses contemporains (Pierre Boulez, Luciano Berio, Karlheinz Stockhausen) avec l’appui précieux de ses grands aînés, Olivier Messiaen et Henri Dutilleux, sans jamais abdiquer sa différence, celle d’une double culture franco-américaine, et sa situation, alors singulière, de « femme-compositeur ».
Les auteurs
Betsy Jolas, née le 5 août 1926 à Paris, est une compositrice franco-américaine. élève de Darius Milhaud et Olivier Messiaen au CNSMDP, elle y sera ensuite professeur. Sa musique parcourra les avant-gardes d’après-guerre en toute indépendance.
Alban Ramaut, ancien élève du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, est professeur de musicologie à l’université Jean Monnet, université de Lyon / Saint-Étienne, membre titulaire de l’Institut d’histoire des représentations et des idées dans les modernités (IHRIM, UMR 5317).

De l’Homme. De Homine
Traduit par C. BÉAL, Ph. CRIGNON, B. GRACIANNETTE, J. LAGRÉE, J. MÉDINA, A. MILANESE, M. PÉCHARMAN, et J. TERREL
Thomas HOBBES
Paris, Vrin
coll. « Bibliothèque des Textes Philosophiques »
novembre 2015, 560 p.
ISBN 978-2-7116-2604-5
Présentation
1658 : en publiant le De Homine, Hobbes achève enfin les Éléments de philosophie dont il a conçu le projet vingt ans auparavant. À partir de la révolution galiléenne de la physique, il veut donner à la philosophie des fondements matérialistes et mécanistes. De Corpore : tout étant est un corps ; De Homine : l’homme est un corps unique en son genre ; De Cive : pour survivre, il doit devenir citoyen.
Le De Homine a été la plupart du temps sous-estimé. Nous montrons que l’œuvre, malgré les apparences, ne manque pas d’unité – l’optique, comme physique des images visuelles, a toute sa place dans l’anthropologie – et que la seconde partie, l’étude du psychisme de l’homme vivant en société, approfondit et parfois rectifie, sur des points aussi décisifs que le désir de puissance, les analyses des grands traités.

De la manière gothique
MONTESQUIEUÉdité par Pierre RÉTAT, revu et enrichi par Catherine VOLPILHAC-AUGER et adapté pour le numérique par Helena BENSIM
Lyon, ENS de Lyon
Pour le compte de l’IHRIM
Hébergeur : Huma-Num
En ligne le 9 juillet 2020
Partant d’une réflexion suscitée par une visite de la Galerie du Grand-Duc de Florence (devenue le musée des Offices), Montesquieu formule une théorie générale sur l’évolution de l’art : l’art des débuts et des fins de civilisation, ignorant du dessin et de la belle imitation de la nature, est incomplet ; contre lui s’affirme la supériorité absolue des « antiques », grâce à l’étonnante rapidité des Grecs dans l’accès à la perfection et à la fécondité de leur influence sur la renaissance des arts en Italie.
Texte établi et annoté par Pierre RÉTAT (Œuvres et écrits divers II, Oxford, Voltaire Foundation, 2006 ; Œuvres complètes, t. IX, p. 83-102).
Annotation adaptée pour le numérique par Helena BENSIMON, ENS de Lyon (recherche d’éditions numérisées, transposition des références, ajout de références et de citations).
Édition revue et enrichie par Catherine VOLPILHAC-AUGER.
Voir aussi l’annonce de parution.

De la politique (Traité des devoirs)
MONTESQUIEUTexte établi, introduit et annoté par Catherine VOLPILHAC-AUGER
coll. « Montesquieu. Bibliothèque & éditions »
Lyon, ENS de Lyon
Pour le compte de l’IHRIM
Hébergeur : Huma-Num
En ligne : janvier 2021
Dans le cadre du Traité des devoirs, Montesquieu démystifie les maîtres les plus réputés de la politique, et au premier chef Richelieu : ils ne doivent leur puissance qu’à la crédulité du peuple et voient leurs calculs raffinés constamment déjoués. Les politiques devraient donc être dissuadés de recourir à un art du secret et de la dissimulation aussi inutile, voire nuisible.
Édition réalisée avec le soutien de la Richard Lounsbery Foundation, dans le cadre du programme « Du “prince éclairé” au “despotisme éclairé”, de Montesquieu à Catherine II » (2020-2024).
Voir aussi l’annonce de parution.

De l’oratoire privé à la bibliothèque publique
L’autre histoire des livres d’heures
Fabienne HENRYOT
coll. « From Text to Written Heritage »
Turnhout, Brepols
25 juin 2022, 482 p.
ISBN 978-2-503-59377-7
e-ISBN 978-2-503-60208-0
Les livres d’heures, best-seller durant six siècles, sont le meilleur témoin des mutations qui affectent l’objet-livre entre le XIVe et le XXe siècle. L’économie dans laquelle il s’insère, les mutations iconographiques et textuelles, enfin les usages symboliques qu’en font leurs propriétaires sont révélateurs des inflexions majeures que connaît le livre au cours du temps. Au-delà d’une classique histoire du livre, cet essai entend aussi et surtout prolonger la réflexion en direction des usages patrimoniaux des livres de prière : comment un livre conçu pour les oratoires domestiques renaît-il aujourd’hui dans les réserves climatisées des bibliothèques publiques d’Occident ? Ce parcours est retracé dans le détail, des cabinets des collectionneurs depuis le XVIIe siècle jusqu’aux équipements culturels actuels, en passant par les salles des ventes, les bureaux des érudits depuis le XIXe siècle, les manuels scolaires, les tables à dessin des enlumineurs amateurs. Une attention particulière est réservée aux politiques culturelles et aux mesures conservatoires édictées par l’État depuis le début du XIXe siècle, et aux effets des « classements » sur les biens patrimoniaux.
Cette histoire des livres d’heures entend donc articuler le temps de la production et de la consommation d’une part, et celui des requalifications patrimoniales sur le temps long.

De Marguerite de Valois à la reine Margot
Autrice, mécène, inspiratrice
Catherine MAGNIEN et Éliane VIENNOT (dir.)
coll. « Interférences »
Rennes, PUR
avril 2019, 276 p.
ISBN 978-2- 7535-7650-6
Autrice IHRIM : Éliane VIENNOT
Cet ouvrage examine certains des écrits de Marguerite de Valois ainsi que des textes de poètes, prosateurs et traducteurs qui l’entourèrent ou s’adressèrent à elle. Il s’intéresse également au foisonnement des œuvres inspirées par sa figure, du calomnieux pamphlet qui fit sa légende noire aux fictions télévisuelles des années 60 et 70, en passant par les écrits des princesses qui prirent la plume à son image, les dictionnaires qui colportèrent sa double réputation de femme savante et de débauchée, et les artistes qui la mirent en scène, au roman comme à l’opéra.
Avec le soutien de la Société Henri IV et du ministère de la Culture/Archives de France.

De régals en dégoûts
Le naturalisme à table
Carine GOUTALAND
coll. « Études romantiques et dix-neuviémistes »
série Zola
Paris, Classiques Garnier
22 mars 2017, 415 p.
ISBN 978-2-406-06152-6
Le romancier naturaliste est un mangeur, amateur de dîners littéraires et hanté par le fantasme d’une dévoration du réel. Cet ouvrage interroge les ambivalences du repas romanesque, lieu nodal du projet matérialiste et véritable champ d’expérimentation littéraire.
The naturalistic novelist is an eater, a lover of literary dinners who is possessed by the fantasy of devouring the real. This work investigates the ambivalences of the novelistic meal, a veritable arena of literary experimentation where the materialist project finds its nexus.

Defoe, Roxana
Sophie JORRANDcoll. « Clefs-concours anglais-littérature »
Paris, Éditions Atlande
7 novembre 2017, 268 p.
ISBN 978-2-350-30458-8
S’adressant à tous les candidats aux concours, en particulier à l’agrégation et au Capes, Clefs Concours offre une synthèse sur l’ouvrage de Daniel Defoe, Roxana.

Des compagnons de la Croix-Rousse aux Six compagnons
François QUET et Anne-Marie MERCIER-FAIVRE (dir.)coll. « Études sur le Livre de Jeunesse »
Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux (PUB),
mai 2022, 324 p.
ISBN 979-10-300-0583-7
La série Les Six Compagnons, inscrite dans le genre du roman policier pour la jeunesse popularisé par les traductions des éditions Hachette (Le Club des Cinq, Alice, etc.) a proposé aux jeunes lecteurs des années 1960 une alternative à ces romans peu ancrés dans le réel. Cet ouvrage analyse le projet de l’auteur, la genèse et les caractéristiques de ce qui a constitué l’une des plus intéressantes séries policières françaises pour les enfants. Située dans son époque, populaire et réaliste, cette série propose un équilibre entre éducation et distraction, stéréotypie et innovation.
Cet ouvrage est issu du colloque Littérature de jeunesse et enseignement de la littérature. Les compagnons de la Croix-Rousse : qu’est-ce qu’une série culte ? des 14-15 juin 2016.
François QUET, maître de conférence en didactique de la littérature, s’intéresse tout particulièrement aux usages de la littérature de jeunesse à l’école et au collège. Ses travaux portent sur l’enseignement de la lecture et de l’écriture. Il a récemment codirigé, avec Magali Brunel, L’Enseignement de la littérature avec le numérique (Peter Lang, 2018).
Anne-Marie MERCIER-FAIVRE est professeure émérite de littérature française à l’Université Claude-Bernard Lyon 1, membre du groupe PRALIJE (Lyon 1) et de l’IHRIM (UMR 5317, CNRS-Lyon 2). Elle anime le site www.lietje.fr. Elle travaille sur la littérature et la presse du xviiie siècle, mais aussi sur la littérature de jeunesse contemporaine. Avec Dominique Perrin, elle a codirigé un ouvrage collectif sur Christian Bruel (Cercle de la Librairie, 2014) et Métamorphoses en culture d’enfance et d’adolescence (Presses universitaires de Bordeaux, 2019).

Descartes’ Treatise on Man and its Reception
Delphine ANTOINE-MAHUT et Stephen GAUKROGER (dir.)coll. « Studies in History and Philosophy of Science », vol. 43
University of Sydney, NSW, Australia, Springer International Publishing
9 janvier 2017 (2016), VI, 304 p.
ISBN 978-3-319-46987-4
ISSN 0929-6425
Résumé
This edited volume features 20 essays written by leading scholars that provide a detailed examination of L’Homme by René Descartes. It explores the way in which this work developed themes not just on questions such as the circulation of the blood, but also on central questions of perception and our knowledge of the world.
Coverage first offers a critical discussion on the different versions of L’Homme, including the Latin, French, and English translations and the 1664 editions. Next, the authors examine the early reception of the work, from the connection of L’Homme to early-modern Dutch Cartesianism to Nicolas Steno’s criticism of the work and how Descartes’ clock analogy is used to defend two different conceptions of the articulation between anatomical observations and functional hypotheses.
The book then goes on to explore L’Homme and early-modern anthropology as well as the how the work has been understood and incorporated into the works of scientists, physicians, and philosophers over the last 150 years.
Overall, readers will discover how the trend over the last few decades to understand human cognition in neuro-physiological terms can be seen to be not something unprecedented, but rather a revival of a way of dealing with these fundamental questions that was pioneered by Descartes.
Table des matières/Contents
1 The Story of L’Homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Delphine Antoine-Mahut
Part I Editions and Translations of L’Homme
2 The Primacy of L’Homme in the 1664 Parisian
Edition by Clerselier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Annie Bitbol-Hespériès
3 New Indications for Critical Edition of L’Homme . . . . . . . . . . . . . . . . 49 Franco A. Meschini
4 L’Homme in English . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Stephen Gaukroger
Part II The Early Reception of L’Homme
5 The Early Dutch Reception of L’Homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Tad M. Schmaltz
6 The Critical Reception of Cartesian Physiology
in Tommaso Cornelio’s Progymnasmata Physica . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 Raffaele Carbone
7 The Reception of L’Homme Among the Leuven Physicians :
The Condemnation of 1662 and the Origins of Occasionalism. . . . . . 103 Domenico Collacciani
8 Machine and Communication of Corporeal Dispositions
in Descartes and La Forge : The Mysterious ‘Article 83’
of L’Homme and La Forge’s Comments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 Philippe Drieux
9 La Forge on Memory : From the Treatise on Man
to the Treatise on the Human Mind . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 Emanuela Scribano
10 Light and Man : An Anomaly in the Treatise on Light ? . . . . . . . . . . . . 155 Gabriel Alban-Zapata
11 Anatomy, Mechanism and Anthropology :
Nicolas Steno’s Reading of L’Homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175 Raphaële Andrault
12 The Art of Cartesianism : The Illustrations of Clerselier’s
Edition of Descartes’s Traité de l’homme (1664) . . . . . . . . . . . . . . . . . 193 Steven Nadler
Part III L’Homme and Early-Modern Anthropology
13 A Treatise of Human Nature, a Treatise of the World ? . . . . . . . . . . . . . 227
Claude Gautier
14 What the Body Can Do : A Comparative Reading of Descartes’
Treatise on Man and Spinoza’s Physical Interlude . . . . . . . . . . . ... . 237 Julie Henry
15 Hobbes and Descartes on Anthropology :
Is There a Debt of Hobbesian Anthropology to L’Homme ? . . . . ... . 247 Arnaud Milanese
16 Enlightenment Criticisms of Descartes’ Anthropology . . . . . . . . ... . 261 Stephen Gaukroger
Part IV L’Homme Today
17 L’Homme in Psychology and Neuroscience . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . 269
Gary Hatfield
18 The Embodied Descartes : Contemporary
Readings of L’Homme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . 287 Barnaby R. Hutchins, Christoffer Basse Eriksen,
and Charles T. Wolfe
Les auteurs
Delphine Antoine-Mahut
CNRS, ENS de Lyon, IHRIM-UMR 5317
Stephen Gaukroger
Unit for the History and Philosophy of Science

Dictionnaire Balzac
Éric BORDAS, Pierre GLAUDES et Nicole MOZET (dir.)coll. « Dictionnaires et synthèses »
Paris, Classiques Garnier
1er septembre 2021, 2 vol., 1558 p.
ISBN 978-2-406-11539-7
ISSN 2115-2926
DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-11543-4
Balzac estimait (en 1843) qu’il devait y avoir « un million de lignes dans La Comédie humaine ». Le Dictionnaire qui résume l’état des connaissances sur les 51 années de sa vie et sur les 527 textes qu’il nous a laissés réunit 2 818 entrées et 1 234 notices. C’est certainement un minimum pour un auteur, plus qu’un autre, associé à l’ambition de toutes les totalités, de toutes les grandeurs, qui avait, comme le disait son amie George Sand, « tout dit et tout vu, tout compris et tout deviné ».

Dictionnaire Chateaubriand
Tome 1 : Éléments biographiques
Arlette GIRAULT-FRUET et Henri ROSSI (dir.)
Paris, Honoré Champion
29 septembre 2023, 288 p.
ISBN 9782745360328
Dictionnaire publié sous la dir. de Philippe ANTOINE et Pierino GALLO
Une vie, ce sont des êtres croisés, des liens noués, des amours et amitiés qui parfois se défont sur la longueur du temps, et des lieux qui ont servi de cadre à ces rencontres. Ce premier tome du Dictionnaire Chateaubriand se propose d’inventorier les relations qui furent celles de l’écrivain, celles qui lui ont été chères, qui se sont distendues ou qui lui ont pesé – de faire en somme le point sur ce que ces êtres ont représenté pour Chateaubriand et sur ce qui est resté de lui-même dans les endroits où il les a connus.
Arlette Girault-Fruet est professeur de Lettres dans le secondaire, docteur en Littérature comparée (2009), et en Littérature française (2018). Elle a publié Les voyageurs d’îles sur la route des Indes (2010), La Non Trubada, la question des îles errantes dans les navigations d’autrefois (2014), et Mers intérieures, Chateaubriand, la mer et les Mémoires d’outre-tombe (2020).
Henri Rossi, maître de conférences HDR à l’Université de Picardie Jules Verne, a travaillé sur les mémoires écrits pendant et après la Révolution, en particulier les mémoires féminins, sur les récits de voyage de Chateaubriand, le théâtre de vaudeville et l’opéra historique au XIXe siècle.
L’ouvrage a bénéficié du soutien de l’équipe IHRIM-St-Étienne.