Publications


    La Lettre clandestine n° 30, 2022
    « Émilie Du Châtelet et la littérature philosophique clandestine »

    Maria Susana SEGUIN (dir.)

    Paris, Classiques Garnier
    n° 30, 25 mai 2022, 358 p.
    ISBN 978-2-406-13257-8
    DOI 10.48611/isbn.978-2-406-13258-5

    Contributeurs : Maria Teresa Bruno, Mario Cosenza, Sylvia Giocanti, Ruth Hagengruber,
    Eszter Kovács, Véronique Le Ru, Lua Minh-Tao, Pierre-François Moreau,
    Alain Mothu, Elena Muceni, Anne-Lise Rey, Alain Sandrier et Maria Susana Seguin.

    Numéro préparé lors de la journée d’étude du 25 juin 2021.


    La Lettre clandestine n° 31, 2023
    « Les athéismes et la littérature philosophique clandestine »

    Maria Susana SEGUIN (dir.)

    Paris, Classiques Garnier
    n° 31, 21 juin 2023, 387 p.

    ISBN 978-2-406-15052-7
    DOI 10.48611/isbn.978-2-406-15052-7

    Numéro préparé lors de la journée d’étude du 17 juin 2022.


    La Mettrie
    Philosophie, science et art d’écrire

    A. PASCHOUD et F. PÉPIN (dir.)

    coll. « Histoire du matérialisme »
    Paris, Éditions Matériologiques,
    octobre 2017, 308 p.
    ISBN 978-2-37361-129-8
    eISBN 978-2-37361-130-4

    Julien Offray de La Mettrie (1709-1751) est une des figures les plus subversives du siècle des Lumières. Célèbre en son temps pour avoir défendu un monisme radical, qui lui valut nombre de critiques et de condamnations officielles, La Mettrie est l’un des premiers penseurs à se revendiquer matérialiste. Mais il fut aussi et d’abord un médecin, un auteur et un traducteur de nombreux ouvrages médicaux et scientifiques. Ses centres d’intérêt comprennent tous les champs environnant la médecine, notamment la physiologie, l’histoire naturelle, la chimie, les politiques publiques. La Mettrie fut encore un écrivain, sans doute sous-estimé, sachant allier attaques ad hominem, ironie et déplacements subtils dans une volonté toujours réaffirmée d’ébranler toutes les formes d’orthodoxie.

    C’est à ces divers aspects, dont l’articulation n’est pas toujours aisée, que le présent ouvrage s’est intéressé. Il réunit des spécialistes de La Mettrie, de la philosophie du XVIIIe  siècle, de l’histoire des sciences et de la littérature.

    Cet ouvrage a bénéficié de l’aide financière de l’IHRIM.


    La Modernité en art

    Audrey RIEBER et Baptiste TOCHON-DANGUY (dir.)

    coll. « Constitution de la modernité »
    Paris, Classiques Garnier
    23 novembre 2022, 387 p.
    ISBN 978-2-406-13751-1

    Pour définir la modernité dans les beaux-arts, la musique et la littérature, l’ouvrage explore la fonction de cette catégorie telle qu’elle est mobilisée par les artistes, critiques d’art, historiens et philosophes pour repenser les normes de l’art ou encore les rapports entre art, politique et vie.

    In order to define modernity in the fine arts, music, and literature, this work explores the function of this category as it is used by artists, art critics, historians, and philosophers to rethink the norms of art and the links between art, politics, and life.

    Cet ouvrage est issu du colloque Moderne / modernisme. Qu’est-ce que la modernité en art ? qui s’est tenu à Lyon du 25 au 26 septembre 2019


    LA MONODIE DU PSAUTIER EN VERS FRANÇAIS AU XVIIE SIÈCLE

    Marc DESMET (dir.)

    Lyon, Symétrie
    coll. « Symétrie Recherche »
    série Anciens & Modernes
    2015, 208 p.
    ISBN 978-2-914373-91-3

    4e de couverture

    Les paraphrases poétiques sur les psaumes font l’objet, dans la France du XVIIe siècle, d’un véritable engouement, dont témoigne en particulier le nombre élevé d’éditions pourvues d’une notation musicale. Cette publication aborde l’un des aspects éditoriaux les plus singuliers de ce vaste corpus, représenté par cinq psautiers complets parus entre 1624 et 1663 avec l’adjonction de mélodies à voix seule. Dans leur présentation et la disposition même de la musique, ces psautiers semblent adopter un modèle rendu courant depuis le milieu du XVIe siècle, et dont la diffusion la plus large fut assurée à partir de 1562 par le psautier dit « de Genève ». En pleine époque d’exercice de l’Édit de Nantes, il s’agira d’examiner comment ces cinq psautiers du XVIIe siècle, initialement conçus au sein de milieux catholiques, définissent leur identité mélodique.

    Entre des tournures relevant d’un écho calculé du psautier réformé, et des procédés au contraire conçus dans le sens d’un éloignement, l’examen des écarts ou des similitudes mélodiques permettra de faciliter la lisibilité d’une véritable cartographie musicale du psautier en vers français au XVIIe siècle, dont il n’existe jusqu’à présent aucun état dans les rares études abordant le sujet.

    Ouvrage publié avec le concours de l’Institut d’histoire de la pensée classique (C.N.R.S. U.M.R. 5037) et du Centre national du livre.

    Marc Desmet est maître de conférences en musicologie à l’université Jean-Monnet de Saint-Étienne et membre de l’Institut Claude-Longeon (I.H.P.C. – CNRS UMR 5037).
    Ses recherches portent sur la musique spirituelle en France à l’époque d’Henri IV et de Louis XIII ainsi que sur la circulation des répertoires de musique polyphonique en Europe centrale à la Renaissance. Il a publié de nombreux articles sur les psaumes en vers français du début du XVIIe siècle ainsi qu’une édition critique et pratique des "Cantiques spirituels" de Charles de Courbes (Symétrie, 2005 et 2014).


    La musique a-t-elle un genre ?

    Alban RAMAUT et Mélanie TRAVERSIER (dir.)

    coll. « Homme et société »
    Paris, Presses de la Sorbonne
    21 février 2019, 384 p.
    ISBN 979-10-351-0284-5
    Auteur IHRIM : Alban RAMAUT

    « La musique a-t-elle un genre ? » : la question soulève encore souvent indifférence polie, sinon hilarité, voire mépris. Et pourtant ! Comme la littérature et la peinture, la musique n’échappe pas aux catégorisations genrées et encore moins aux inégalités de genre qui relèguent dans l’ombre les femmes artistes.

    Ce volume examine sur la longue durée ce phénomène d’invisibilisation des musiciennes à l’oeuvre tant dans l’historiographie que dans l’imaginaire social, tant dans les discours que dans les pratiques de création et les programmations.

    Repérant les différentes voies de disqualification des talents féminins, les seize études réunies ici scrutent les indices de l’enfouissement des musiciennes dans les traités philosophiques et esthétiques, dans les manuels d’éducation, dans les témoignages du public, dans les récits de vie, comme dans les écrits savants et la critique musicale, y compris la plus récente.

    Surgissent ainsi autant de jalons pour débusquer et mieux déconstruire les stéréotypes de genre dans les écrits sur la musique et les pratiques musicales d’hier et d’aujourd’hui.


    La musique de scène dans le théâtre parlé, des Lumières au Romantisme

    Olivier BARA et Patrick TAÏEB (dir.)

    coll. « Pratiques musicales et Histoire »
    Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée
    4 mars 2024, 330 p.
    ISBN 978-2-36781-428-5

    Directeur scientifique IHRIM : Olivier BARA

    En envisageant le théâtre parlé sous toutes ses formes et sous l’angle de sa musique, le présent ouvrage s’inscrit dans le courant des études mélodramatiques qui s’intéresse aux genres et aux pratiques spectaculaires situés à l’intersection des approches musicologiques ou bien littéraires.

    Cet ouvrage est issu du colloque La musique de scène dans le théâtre parlé de Diderot à Hugo organisé à Paris et Boulogne-Billancourt du 18 au 20 mai 2017.


    La Naissance de la science politique
    Autour de Marsile de Padoue

    Didier OTTAVIANI

    coll. « PolitiqueS »
    Paris, Classiques Garnier
    21 mars 2018, 397 p.
    ISBN 978-2-406-07776-3

    Durant le Moyen Âge, la politique ne pouvait prétendre en propre au titre de science, mais, au XIVe siècle, Marsile de Padoue l’extrait des arts pratiques. En produisant un véritable discours de la méthode inspiré par la médecine, il rend ainsi possible la naissance de la science politique.


    La naissance des académies protestantes et la diffusion du modèle
    Lausanne (1537), Strasbourg (1538)

    Monique VÉNUAT et Ruxandra VULCAN (dir.)

    coll. « IHRIM Clermont-Ferrand »
    Clermont-Ferrand, PUBP (Presses de l’université Blaise Pascal)
    juillet 2017, 350 p.
    ISBN papier 978-2-84516-745-2
    ISBN PDF 978-2-84516-746-9

    À la suite d’événements mouvementés, la Réforme se dote, dans les années 1530, de lieux d’enseignement nouveaux, évidemment hors de l’Université médiévale, mais avec néanmoins un statut d’institution officielle, soutenus, à la manière du collège royal ou bien des académies italiennes, par le pouvoir politique. Dans la mouvance de la restauration des anciens collèges sacrés, ces institutions sont inscrites dans une nouvelle culture qu’elles désirent promouvoir.
    Ce livre a fédéré des spécialistes afin de mettre en valeur non seulement la renovatio théologique, mais également celle des arts libéraux, en particulier des trois arts du langage, la rhétorique, la dialectique et la poétique, de même que la nouvelle pédagogie dialogique, sans oublier l’enseignement des trois langues anciennes ni la fondation de bibliothèques. Le propos est de renouveler la question dans toute son envergure en l’actualisant dans l’histoire : vient d’abord l’apport zürichois de la Schola tigurina, puis la fondation de l’Académie de Lausanne, et son influence sur les trois académies méridionales de Nîmes, Die et Orange, et celle de l’Académie de Strasbourg, un an après Lausanne, et son influence dans le sud de l’Allemagne puis en Hollande et dans l’Europe centrale jusqu’à la constitution d’un réseau protestant de la Mer noire.

    Monique Vénuat, membre de l’UMR IHRIM, est professeur émérite de l’université Clermont-Auvergne. Spécialité : Histoire des idées et Civilisation anglaise de la Renaissance. Elle est l’auteur d’une thèse d’État sur l’archevêque Thomas Cranmer et la controverse eucharistique en langue anglaise. Sa recherche porte sur les questions confessionnelles de la période de la Réforme, les controverses dogmatiques, la rhétorique, l’eschatologie et l’apocalyptique.

    Chercheuse HDR (associée à l’université Paris-IV Sorbonne), les travaux et publications de Ruxandra I. Vulcan sur l’Humanisme et la Réforme sont volontiers d’orientation interdisciplinaire sur le dialogue français de la Renaissance (Savoir et rhétorique dans les dialogues entre 1515 et 1550, Hambourg, Lit-Verlag, 1997, soutenu par le SNF et la Sorbonne ; Le dialogue renaissant et l’écriture des savoirs, HDR, 2006) ; puis l’édition critique des Dialogues du désordre de Pierre Viret (1545), Genève, Labor et Fides, 2012, e.a.


    La Négation à l’œuvre dans les textes

    Agnès FONTVIEILLE-CORDANI et Nicolas LAURENT (dir.)

    coll. « Colloques de Cerisy - Littérature »
    Paris, Classiques Garnier
    3 mai 2023, 542 p.
    ISBN 978-2-406-14200-3
    DOI 10.48611/isbn.978-2-406-14200-3

    Ouvrage publié avec le soutien de l’IHRIM

    Le présent volume de stylistique générale étudie les formes et enjeux de la négation : des formes les plus grammaticales à ce qui relève, plus généralement, de la sémantique négative. La question, envisagée à partir de genres variés, couvre un corpus allant du XVIIe au XXIe siècle.

    Cet ouvrage est issu du colloque de Cerisy (22-29 juillet 2019) sous la direction de Agnès FONTVIEILLE-CORDANI et Nicolas LAURENT.


    La paresse en héritage
    Montaigne, Pascal, Bayle

    Isabelle MOREAU

    coll. « Lumière classique », n° 114
    Paris, Honoré Champion
    25 septembre 2019, 308 p.
    ISBN 9782745351784

    À chaque époque sa paresse. Au XVIIe siècle, la paresse ne se définit pas par opposition au travail. C’est une catégorie polysémique, située à la croisée des activités intellectuelles et « comportementales », en même temps qu’un marqueur de filiation. La paresse en héritage fait de cette notion un objet d’étude autant qu’un facteur de défamiliarisation destiné, en réalité, à produire une refonte de notre compréhension des textes de Montaigne, de Pascal, et de Bayle. Choisir la paresse, c’est d’abord échapper à une histoire des idées désincarnée, pour revenir au singulier du corps de l’écrivain et à ses habitudes. C’est aussi prendre le parti des résistances : résistance à l’institution, nonchalance à l’égard de la foi, rémanence des (mauvais) plis de l’enfance. C’est enfin explorer différentes manières de se rapporter au texte fondateur de Montaigne, de le faire entrer en résonance avec des questionnements nouveaux. Les six chapitres de cette étude explorent ainsi une série de problèmes interprétatifs, tout en approfondissant les enjeux de la paresse : son ancrage dans le corps et ses « humeurs », sa dimension générationnelle, son lien à l’enfance, et son rôle, fondamental, dans la construction de l’identité personnelle et religieuse.

    Isabelle MOREAU est maîtresse de conférences HDR en littérature française du XVIIe siècle. Elle enseigne à l’ENS de Lyon. Ses travaux portent notamment sur le libertinage et la libre pensée, la fiction à la croisée des discours de savoirs, ou encore les phénomènes de réception.


    La part réelle du langage
    Essai sur le système du nom propre et sur l’antonomase de nom commun

    Nicolas LAURENT

    coll. « Bibliothèque de grammaire et de linguistique »
    Paris, Champion
    28 septembre 2016, 240 p.
    ISBN 9782745330086

    Présentation

    Le nom propre, loin d’être une simple étiquette indifférente aux enjeux du sens, constitue une forme sémiotique complexe croisant souvent déconceptualisation et conceptualisation. À la fois propriété d’un individu et expression référentielle désignant cet individu en tant qu’il possède cette propriété, désignateur indexical et lieu d’une pensée conceptuelle qui s’expérimente en discours, il appelle, irréductiblement, un méta-point de vue susceptible de comprendre sa « double nature » (Gary-Prieur) ainsi que les divers « moments » par lesquels il accède à différentes versions de lui-même. Promouvant une conception scalaire, en continuum, de la catégorie, le présent ouvrage décrit le système du nom propre, en reprenant à nouveaux frais l’analyse du sens dénominatif (Kleiber) du nom propre et de son fonctionnement indexical, du rapport entre la signification du nom porté par l’individu et le sens du nom référant à cet individu, ou des diverses constructions modifiées du nom propre par lesquelles se différencient et s’échelonnent des manières de penser conceptuellement aux individus. Il réhabilite et réinvente enfin l’antonomase de nom commun comme forme-frontière du système, en en faisant un poste d’observation privilégié pour l’étude de la détermination nominale et du figement discursif.

    Auteur

    Nicolas Laurent est maître de conférences en linguistique et stylistique françaises à l’École normale supérieure de Lyon et membre de l’IHRIM.


    La Perfectibilité de l’homme
    Les Lumières allemandes contre Rousseau ?

    Emmanuel HOURCADE, Charlotte MOREL et Ayse YUVA (dir.)

    coll. « Textes de philosophie »
    Paris, Classiques Garnier,
    9 mars 2022, 1488 p
    Broché, ISBN 978-2-406-12253-1
    Relié, ISBN 978-2-406-12254-8

    Sous la direction de Emmanuel HOURCADE, Charlotte MOREL et Ayse YUVA
    L’Aufklärung allemande s’est réapproprié polémiquement le concept rousseauiste de perfectibilité, souvent avec d’importants déplacements. Théologie, philosophie, histoire naturelle, pédagogie, anthropologie concourent à un débat critique par lequel cette anthologie montre la pluralité des Lumières.
    The German Enlightenment has polemically reappropriated the Rousseauist concept of perfectibility, often with significant displacement. Theology, philosophy, natural history, pedagogy, anthropology contribute to a critical debate in which this anthology shows the plurality of the Enlightenment.


    La petite sœur de Balzac
    Essai sur la femme auteur

    Christine PLANTÉ

    Lyon, Presses universitaires de Lyon
    avril 2015, 361 p.
    SBN-13 : 978-2-7297-0881-8

    Présentation

    Pourquoi si peu de noms de femmes dans notre histoire littéraire ? Au XIXe siècle, si des femmes peuvent écrire et publier, à l’instar de Laure Surville, sœur cadette de Balzac, elles se heurtent au poids des préjugés, des conventions sociales et littéraires. Pour comprendre leur situation, et la façon dont elles ont disparu de la mémoire culturelle, ou y ont été réduites à des seconds rôles et des caricatures, il faut s’attacher au personnage de la « femme auteur », vouée par son siècle à tous les ridicules, sinon à toutes les haines. Mauvais auteur et mauvaise femme, la femme auteur n’est pas une réalité sociale, c’est une invention, une construction fantasmatique qui incarne pour les contemporains ce qui les angoisse en une période de transformations 
accélérées, ce qui menace à leurs yeux l’ordre de la famille, de la société et de la culture. C’est sur cet horizon que George Sand, Marceline 
Desbordes-Valmore et bien d’autres dont les noms commencent à sortir de l’oubli ont dû inventer un rapport entre ces deux termes : être femme, et écrire.

    En 1989, ce livre était parmi les premiers en France à introduire le point de vue du genre dans la réflexion sur la littérature et l’histoire culturelle. Le développement des études de genre ces vingt-cinq dernières années justifie 
pleinement cette nouvelle édition, qui propose 
dans une postface inédite de l’auteure à la fois un bilan et des perspectives de recherche.

    Préface de Michelle PERROT


    La Philosophie de la lumière chez Dante
    Du Convivio à la Divine comédie

    Didier OTTAVIANI

    coll. « Études et essais sur la Renaissance »
    Paris, Classiques Garnier
    16 novembre 2016, 477 p.
    ISBN 978-2-406-06421-3

    L’étude de la thématique de la lumière du Convivio à la Divine comédie permet de mettre en évidence la manière dont Dante parvient à harmoniser les différentes traditions philosophiques qui le précèdent. Ce faisant, il propose une philosophie nouvelle qui clôt une époque et ouvre sur la Renaissance.