Laboratoires juniors


    Laboratoire junior : ALT.516

    Association des doctorant·e·s stéphanois·es

    Elle a pour but de promouvoir le développement universitaire et professionnel des étudiants, doctorants et docteurs de l’UJM, et ce notamment à travers les actions suivantes :
     l’organisation de temps de recherche, de séminaires, de journées d’études et de colloques.
     l’organisation de temps de réflexions méthodologiques.
     la mise en relation des membres de l’association dans le cadre des activités de recherche et d’enseignement

    Bureau

    Président : Oscar BARNAY
    Présidente adjointe : Delphine HYVRIER
    Secrétaire : Marie BOUCHEREAU
    Secrétaire-adjointe : Madeleine SAVART
    Trésorière : Andreia SILVA-MALLET
    Trésorier-adjoint : Clément PARADIS

    Altitude 516
    Maison de l’Université - 10 rue Tréfilerie - 42023 Saint-Étienne cedex 2

    Contact :

    alt516 protonmail.com

    Twitter : twitter.com/alt516recherche
    Facebook : https://www.facebook.com/alt516recherche


    Laboratoire junior : CinéGraphies

    Contact : cinegraphies.labojunior

    Ce projet est né de l’intérêt commun de plusieurs étudiants quant à l’usage des outils audio-visuels (caméras, micros, appareils photo) dans le travail des chercheur.e.s en sciences humaines et sociales. Dans cette démarche nous proposons d’interroger les liens entre l’audio-visuel et la recherche sous deux angles. D’une part, la production cinématographique (films, documentaires, écriture filmique) est une source d’étude par les expériences socio-spatiales qui lui sont constitutives (production, diffusion, réaction). D’autre part, les objets audio-visuels sont des outils qui participent à la construction et la diffusion du savoir scientifique. Le renouvellement des méthodes de recherche qui s’en suit convoque des questions d’éthique quant à l’utilisation et la valorisation de ces produits.

    Dans ce cadre, cette année nous vous proposons :

    - En décembre : une soirée de projection d’un documentaire suivie d’un débat

    - En janvier : une soirée de projection, en partenariat avec Champ Libre, d’un film suivie d’un débat

    - En février : l’organisation d’une journée d’étude autour des questions d’éthique de l’utilisation des outils audio-visuels dans la recherche en sciences humaines et sociales, notamment autour de pratiques de terrains dits « sensibles » (marginalité, informalité). Cette journée d’étude sera suivie quelques jours plus tard d’une master class avec Stéphane Breton.

     Régulièrement :
    des soirées de projection de films, documentaires, produits de recherches en cours, suivis de réflexions autour des thématiques abordées par notre laboratoire junior.

    - À plus long terme : le développement de journées d’étude et de master class autour des thématiques qui nous préoccupent.

    Sinem GUNES, doctorante en Philosophie des sciences à l’IHRIM est membre de ce laboratoire junior


    Laboratoire junior : Econes

    Contact : Marine Bedon

    Le laboratoire junior Écologie : Natures et Expériences (Econes) se donne pour objet la mise au jour, par la collaboration d’étudiants et praticiens de différentes disciplines – littérature, sciences humaines, sociales et exactes – des conceptions distinctes de la « nature », investie dans des expériences qui émergent de pratiques diverses, mettant en relation des acteurs déterminés – des individus, des collectifs – et des éléments, entités ou sites naturels ; conceptions parfois en conflit, notamment à l’heure de la crise environnementale, et de l’élaboration de mesures pour y faire face.


    Laboratoire junior : FIGÉE 17-18
    Fabrique des identités dans les discours sur les génies en Europe (17e-18e siècles)

    Coordination : Madeleine SAVART, Maxime JEBAR, Sacha GRANGEAN, Elisabeth VUILLEMIN

    C’est un projet de 2 ans minimum mené par des doctorantes et doctorants de Lyon, Saint-Étienne et Montréal. En plus du soutien de l’ENS de Lyon, le musée des beaux-arts de Lyon sera partenaire.

    Il est proposé dans ce laboratoire de reprendre l’enquête initiée par Edgar Zilsel en lui donnant une perspective nouvelle. En 1926, il livrait au public germanophone une histoire de la notion de l’Antiquité à la Renaissance. Celui-ci promettait alors « d’autres volumes ultérieurs [qui] viendront compléter l’histoire de la notion de génie jusqu’à nos jours » (Le Génie. Histoire d’une notion de l’Antiquité à la Renaissance, 1993 [1926]) et qui, hélas, n’auront jamais été écrits par ce chercheur. Mais les travaux du laboratoire-junior ne poursuivront pas seulement cette étude fondatrice : ils s’inscriront aussi dans l’actualité historiographique. Depuis l’ouvrage fondateur d’E. Zilsel, Jean-Alexandre Perras (2012) a rédigé une thèse sur l’évolution de cette notion de la Renaissance aux Lumières, en France exclusivement et dans une perspective davantage philosophique et sémantique que la nôtre. Plus récemment encore, Darrin M. MacMahon (2013) a tenté d’en réécrire l’histoire longue, avec les limites inhérentes à un aussi large corpus. L’un des points communs entre ces deux ouvrages réside dans l’ampleur de leur enquête historique, et leur postulat d’une discontinuité historique entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. Nous nous proposons de faire un pas de côté par rapport à cette division historiographique traditionnelle pour penser de façon plus souple la transition constituée par la Querelle des Anciens et des Modernes. Surtout, la genèse de l’individu d’exception y est centrale dans les deux parcours, alors que nous souhaiterions, de notre côté, davantage réfléchir aux implications de l’échelle collective dans ce concept. Tout en nous appuyant sur les acquis de ces travaux importants, nous souhaiterions à la fois approfondir les questionnements déjà soulevés par Zilsel, MacMahon et Perras, mais aussi et surtout explorer d’autres aspects, unifiés par la réflexion sur la construction de ces identités collectives.

    Axes du projet :
    Définition du génie dans les discours savants et théoriques
    Le génie collectif à l’épreuve du genre
    Circulation des génies et transferts culturels
    Mises en scène et représentation du génie dans les arts et fictions littéraires

    Membres du projet :
    Sacha GRANGEAN (ENS Lyon)
    Maxime JEBAR (Lyon 2)
    Madeleine SAVART (Saint-Etienne)
    Elisabeth VUILLEMIN (Lyon 2)

    Site : https://figee.hypotheses.org/


    Laboratoire junior : HIMATION
    Métaphores du vêtement dans les textes antiques

    Le laboratoire HIMATION (ENS de Lyon) réunit sept jeunes chercheurs en sciences de l’Antiquité de plusieurs universités françaises. Les travaux du laboratoire portent sur l’emploi des métaphores du vêtement dans les textes antiques.

    Membres du projet :
    Juliette DELALANDE, doctorante en littérature latine à Sorbonne Université et à l’Université de Lille, rattachée à l’EA 1491 Editta et à l’UMR 8164 HALMA.
    Barthélémy ENFREIN, doctorant en philologie grecque à l’EPHE-PSL
    Misel JABIN, doctorante en philosophie à l’ENS de Lyon (IHRIM)
    Dimitri MÉZIÈRE, doctorant en littérature latine à Sorbonne Université (EA 4081 Rome et ses renaissances).
    Pauline RATES, doctorante en philosophie antique à l’ENS de Lyon (IRHIM)
    Floriane SANFILIPPO, doctorante en histoire et littérature latines à l’Université Bordeaux-Montaigne
    Baptiste TOCHON-DANGUY, doctorant en philosophie à l’EPHE-PSL

    Site laboratoire HIMATION


    Laboratoire junior : Imagination et Discours à l’Âge Classique

    Présentation du labo junior

    Se situant au croisement de l’histoire des idées et de la philosophie, le labo junior “Imagination et Discours à l’âge classique” entend mener une réflexion philosophique sur la notion d’imagination telle qu’elle a été employée et travaillée à l’âge classique. Pour ce faire, les séminaires proposés s’appuient sur la production philosophique et littéraire, mais sans exclure d’élargir les analyses à d’autres corpus et medias (peinture, dessin, illustrations). Contre ce qu’une vue trop superficielle peut laisser penser, l’âge classique ne relègue pas l’imagination au rang de dimension secondaire de l’expérience, au profit d’une rationalité qui serait à chercher du côté de l’entendement seul. Certes, l’imagination a partie liée, par certains de ses aspects, à un régime passionnel ambivalent, mais elle n’est ni unilatéralement dévaluée, ni opposée systématiquement à la rationalité. Elle communique au contraire avec les autres facultés : la perception, l’entendement, la mémoire. Elle joue un rôle important dans la connaissance mathématique et dans d’autres champs où l’on ne s’attendrait guère à la trouver : métaphysique, religion, etc. Ainsi, dans son ambivalence même, elle constitue un aspect essentiel de l’image de l’homme élaborée dans les écrits de l’âge classique.
    Chaque séance du labo junior est l’occasion d’analyser un texte issu de l’âge classique. Portées par la voix d’un intervenant, ces lectures sont chaque fois prolongées par un débat visant à approfondir la réflexion, à élargir la discussion. Pour connaître les dates et lieux des différentes interventions il suffit de consulter le calendrier des séances à venir. Aucune inscription n’est nécessaire.

    Site du Labo Junior

    L’équipe de ID :
    Blanche Gramusset-Piquois, Nadège Landon, Julia Penafiel, Odile Tourneux, Marion Blancher, Cédric Astay, Maxime Jaqueline et Julien Techer


    Laboratoire junior : Institutions et passions dans la modernité

    2022-2024
    Porteuses du projet :
    Cécile HELLIAN
    Léa BURGAT-CHARVILLON (jusqu’en janvier 2024)

    Sujet du laboratoire

    Si les sciences sociales permettent de rejeter l’utilisation politique d’arguments biologiques pour justifier les inégalités produites par les institutions, l’opposition entre les sciences de la nature et les sciences humaines et sociales qui en résulte permet-elle de penser entièrement les objets que se proposent d’étudier chacune des disciplines en question ? À quelles conditions les disciplines scientifiques peuvent-elles confronter leurs perspectives, en vue de penser le rapport entre les passions et les institutions sans que les rapports de force politiques qui les traversent ne perpétuent la domination d’une science sur une autre et, au-delà, la domination dans le monde social ? [1]

    Autres porteuses du projet
    Laure AUSSEDAT
    Donna Grace AVOME NDOUTOUME


    Laboratoire junior : Raconter l’habiter/Wohnen erzählen (HaWo)

    Contact : Léa HERRMANN.

    Coordination : Peirou CHU, Lea HERRMANN, Haris MRKALJEVIC, Melanie SCHNEIDEr et Jeanne YAPAUDJIAN

    HaWo s’inscrit dans la continuité d’une coopération entre l’université Goethe de Francfort et l’ENS de Lyon autour de l’espace urbain dans les textes. Avec l’introduction de la notion de « l’habiter » (wohnen en allemand) nous pouvons articuler la dimension de l’espace public urbain à celle de l’espace privé et intime. Cette sphère intérieure est revenue au premier plan avec la situation sanitaire actuelle et précisément avec le confinement. En effet, la question de la séparation de l’extérieur et l’intérieur se pose quand l’habitat est envahi par le télétravail et les réunions en visioconférence. Cette réflexion suit l’idée de Walter Benjamin qui écrit déjà au début du XXe siècle que l’appartement devient un espace transitoire dénué de tout sentiment de sécurité.

    Les séances s’adressent à un public de doctorant.e.s (ou futurs doctorant.e.s/mastérant·e·s) et à toute personne intéressée.

    La manifestation se tiendra en ligne. Pour obtenir le lien de connexion veuillez me contacter par mail (lea.herrmann ens-lyon.fr).

    Pour plus d’informations sur notre laboratoire ainsi que les manifestations à venir, je vous renvoie vers notre carnet hypotheses.


    Laboratoire junior : REPHAM

    « Représentations et Exercice du Pouvoir : l’Héritage Antique à l’époque Moderne »

    Présentation du labo junior REPHAM

    « Longue expérience des choses modernes et continuelle leçon des antiques » : c’est sous ce double patronage complémentaire que Machiavel place son ouvrage fondateur de la réflexion politique, Le Prince. Sous l’égide de la leçon de l’initiateur de la réflexion politique moderne, notre laboratoire, réunissant des jeunes chercheurs de plusieurs disciplines, se donne pour objectif d’étudier le rôle joué par la référence antique dans l’évolution de la pensée et des formes du pouvoir à l’époque moderne, entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Nous souhaitons présenter ici nos méthodes de recherche et nos activités.

    De Machiavel à Rousseau, s’élabore une réflexion où s’établissent les bases de l’ordre juridico-politique moderne, à travers les profondes mutations de la définition même du pouvoir politique et de ses procédés de légitimation. Dans cette évolution, la question de la réinterprétation de l’héritage antique s’avère fondamentale : l’Antiquité fournit à la réflexion politique des systèmes philosophiques, des notions clefs, mais aussi des figures caractéristiques, tirées de l’histoire ou de la mythologie, qui se trouvent prises à titre d’exemples, de modèles ou de repoussoirs. Ainsi la modernité entretient-elle un dialogue constant avec l’héritage antique, depuis les commentaires de Machiavel sur la première décade de Tite-Live jusqu’à la pensée des Lumières (Montesquieu et Rousseau se réfèrent en effet régulièrement à l’histoire romaine et grecque, notamment spartiate), en passant par la tradition jusnaturaliste du XVIIe siècle (Grotius, Pufendorf, Locke) qui reprend et redéfinit les concepts de potestas, potentia, imperium, auctoritas, empruntés au droit romain.

    Comme la Renaissance – notamment italienne – instaure un rapport particulier et résolument nouveau (par opposition à la pratique du Moyen Âge) aux textes antiques, c’est sur elle nous avons ouvert notre champ de recherches - d’autant plus que les penseurs de l’âge classique et des Lumières prennent connaissance des textes antiques à partir des éditions établies à la Renaissance.

    Mais on ne peut étudier cette réflexion sur le pouvoir indépendamment du contexte historique dans lequel elle s’inscrit, et avec lequel elle entretient des relations étroites. La réinterprétation de l’héritage antique s’accompagne, chez Machiavel comme chez Locke, Hobbes ou Montesquieu, de l’analyse de pratiques de pouvoir contemporaines, héritées du Moyen-Age. Nous aurons également soin d’aborder l’héritage médiéval, qui fournit certaines notions juridico-politiques essentielles aux penseurs modernes, qui infléchissent parfois leur perception de l’antiquité même. Pour reprendre la citation d’ouverture du Prince, nous verrons donc comment la « continuelle leçon des choses antiques » s’articule avec l’ « expérience des choses modernes » pour penser de nouvelles formes de pouvoir politique.

    Cette réflexion ne s’inscrit pas uniquement dans un cadre philosophique. A travers d’autres moyens, la littérature et les arts proposent également une réflexion sur le pouvoir, en dialogue et parfois en opposition avec la philosophie ou avec les instances de pouvoir existantes : le règne de Louis XIV en donne une illustration exemplaire. Ce qui nous permettra d’aborder la question des différentes instances de pouvoir : si notre axe de recherche principal restera politique, du fait même des réalités historiques de la période étudiée, nous devrons également prendre en compte les interactions du pouvoir politique avec les autres instances de pouvoir, religieuses et sociales.


    Laboratoire junior : Têtes chercheuses

    Association de doctorants en Lettres, Langues, Linguistique et Arts implantée en Rhône-Alpes, les Têtes Chercheuses organisent des réunions mensuelles et des manifestations scientifiques afin de permettre l’échange et l’émulation entre doctorants.


    Laboratoire Junior : Spectres

    Sujet
    Notre époque tient sur sa propre historicité un double discours : notre temps serait celui des grandes transformations, des "transitions", de "l’adaptation", des "ruptures avec le passé" voire des "apocalypses" ou des "révolutions" ; non moins que celui des "retours", des "pas en arrière" et des "protestations contre le changement". Il semble que notre présent, ouvert sur l’avenir et tendu vers la nécessité toujours plus impérieuse d’accomplir d’immenses transformations, se trouve en même temps retenu et tiré en arrière par des passés avec lesquels nous ne finissons pas de débattre et de nous expliquer, sans jamais pouvoir en finir avec eux. Il nous a donc paru important de prendre notre présent en quelque sorte à rebours, en interrogeant, plutôt que ses promesses de rupture, de progrès et de transition, les fantômes qui l’empêchent de les réaliser, ou du moins le menacent de ne pas y parvenir.

    Il y a en ce sens urgence à réfléchir aujourd’hui à la possibilité que le passé puisse, précisément en tant que tel, ne pas passer et dès lors charger notre présent de "non-contemporanéité (Ungleichzeitigkeit)" (Bloch). C’est dans cette perspective que nous proposons de soumettre à la critique l’idée d’une continuité entre le passé et le présent, parfois élaborée dans un certain rapport à Hegel, à Marx, à la notion de dialectique et au concept d’Aufhebung, soit à l’idée de « relève » (Derrida) du passé par le présent. Il se pourrait bien que le passé ne soit ni relevé, ni dépassé ni intégré par le présent, mais qu’il se relève lui-même, en revenant, et fasse ainsi figure de spectre. En ce sens, nous cherchons à conceptualiser la persistance, dans l’actualité, d’un inactuel, et la hantise, au sein du présent, d’un passé non dépassable : une survivance (Didi-Huberman), un traumatisme (Freud), un spectre (Derrida). Pour le demander autrement : l’histoire ne véhicule-t-elle pas des blocs de passé, intacts et infrangibles, qu’elle ne saurait ni remodeler ni transformer ? Puisque des "régimes d’historicité" (Hartog) constituent la perception qu’ont les sociétés de leur passé, de leur présent et de leur futur, nous souhaitons interroger ces régimes, en mettant l’accent sur l’obstination du passé à resurgir dans des moments où on le croyait, précisément, dépassé, ainsi que sur l’efficacité d’une telle résurgence sur les subjectivités et leur rapport au temps.

    Pour mettre à l’épreuve des événements et de la pensée critique cette hypothèse d’un passé spectral, il nous faut multiplier les perspectives et les techniques d’étude. La question appartient aussi bien à l’historiographie qu’à la philosophie, la littérature, l’archéologie, l’histoire de l’art et la sociologie. C’est pourquoi nous souhaitons inviter des chercheurs spécialisés dans différentes disciplines, dans l’idée qu’elles forment une constellation critique. Le problème intéresse l’esthétique : dans la continuité des travaux d’Aby Warburg et de son concept de Nachleben, l’histoire de l’art théorise le retour inopiné de formes artistiques ; le droit, à travers la question de la jurisprudence et de la récidive ; la sociologie, avec l’idée qu’un certain ethos hante le présent aussi moderne soit-il : Weber pensait l’éthique protestante de la besogne, encore active dans le capitalisme, comme "le spectre de croyances religieuses disparues" ; la psychopathologie : c’est toute la question du traumatisme, de l’intemporalité de l’inconscient et d’un temps dès lors "éclaté" (Green). Nous proposons donc de méditer l’idée de passé indépassable, qu’il s’agit de construire et d’interroger en la mettant à l’épreuve des événements historiques, mais aussi de certains phénomènes anthropologiques, archéologiques, esthétiques et sociaux.

    Date de création
    Septembre 2023

    Date de clôture
    Août 2025

    Porteurs du projet
    Martino ABBRUZZESE, Martin BAUDROUX, François DANZE, Jeanne DORN, Adrien GRILLOT, Thimothée GUYON, Michael HINTERBERGER, Marion JOBCZYK, Léa JUSSEAU, Clementine LESSARD, Florian MOULLARD, Ferdinand PEROT.


    Projet junior GOUACH’ (GOÛt : Actualités et Construction Historique

    Porteuses
    Léa BURGAT-CHARVILLON (ENS de Lyon – IHRIM)
    Cassandre HEYRAUD (Université Jean Moulin Lyon 3 – IHRIM)
    Clémence JAIME (Université Jean Moulin Lyon 3 – IHRIM)
    Maëlle PORCHERON (Université Jean Moulin Lyon 3 – CERCC)

    Projet junior rattaché à l’université Jean Moulin Lyon 3.

    Contact : projetgouach gmail.com

    Description
    Goût : Actualités et Construction Historique (GOUACH’) est un projet junior qui réunit quatre doctorantes en Lettres de l’université Jean Moulin Lyon 3 et de l’ENS de Lyon autour du concept de goût, dont sera étudia la polysémie. Le glissement métaphorique qui a permis de passer du sens physiologique à une faculté de jugement puis à un concept spécifiquement esthétique est au cœur de leurs interrogations : que reste-t-il du sens initial dans notre conception contemporaine du goût esthétique ? Les interactions complexes entre perception sensorielle et sensibilité artistique, qui conduisent également à mettre au jour la fortune que le concept a connue dans différentes disciplines et les sens qu’elles lui ont donnés, constituent un premier axe de recherche sur la construction historique du concept de goût. Le second axe porte sur la composante sociale de cette construction : le raffinement du goût de certains individus ou groupes sociaux justifierait l’établissement d’une norme, dont sera exploré le rôle dans la formation de canons esthétiques. Reste à savoir – c’est le troisième axe – dans quelle mesure le goût demeure aujourd’hui un outil de légitimation de la norme : après de multiples travaux de sociologie sur la formation des goûts, l’aspiration à un jugement de goût universalisable et la notion même de canon ont-elles encore un sens ?

    Le projet s’articulera autour de manifestations scientifiques d’une part (séminaire et colloque) et d’activités de médiation culturelle et scientifique d’autre part (exposition en bibliothèque et podcast).