Cahiers Fablijes n° 2, 2022. « Théâtre et jeunesse au XIXe siècle », proposé par Marine WISNIEWSKI et Amélie CALDERONE


Publiée en ligne par le pôle éditorial Prairial
Directrices scientifiques de la revue :
 Amélie CALDERONE, chargée de recherche CNRS
 Marion MAS, MCF INSPÉ Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1
Éditeur : université Lumière Lyon 2 et l’équipe Ihrim-Lyon 2
Directrice de la publication : Nathalie DOMPNIER, présidente de l’université Lumière Lyon 2

Secrétariat de rédaction : Pôle édition de l’IHRIM
 Isabelle TREFF depuis 2023 (n°1)

Périodicité : annuelle
Premier numéro : 2023
e-ISSN en cours

Site du diffuseur de la revue

Les Cahiers Fablijes sont la revue du séminaire de recherche la Fabrique des littératures des jeunesses, animé par Marion MAS (INSPE-Lyon 1) et Amélie CALDERONE (IHRIM-CNRS), dont le premier numéro doit paraître à l’automne prochain. Ce groupe de travail entend, dans une perspective interdisciplinaire, mettre au jour et explorer le laboratoire esthétique et pédagogique que put être la littérature de jeunesse au XIXe siècle. Pour son troisième numéro, dirigé par Marine WISNIEWSKI (Lyon 2 – IHRIM), la revue se propose d’explorer les rapports entre théâtre et jeunesse.

Les propositions d’article en français (environ 500 mots) ainsi qu’une courte bio-bibliographie seront à envoyer par courrier avant le 1er décembre 2021, conjointement à Marine WISNIEWSKI et Amélie CALDERONE.

AXES DE RÉFLEXION

Quel(s) théâtre(s) pour la jeunesse au XIXe siècle ?

Nous proposons quelques pistes de réflexion non-exhaustives. Les propositions qui ne relèvent pas d’un de ces axes seront aussi examinées.

  • 1 – Quels répertoires dramatiques spécifiques se constituent au XIXe siècle pour la jeunesse ? On pourra étudier la postérité du théâtre d’éducation, tout en envisageant les autres formes mises en oeuvre et la diversité des genres pratiqués.
  • 2 – Quels sont les enjeux de ce théâtre spécifique ? Porté par un souci d’édification morale et religieuse, de récréation mais aussi d’éducation, ce théâtre – et en particulier le théâtre publié dans la presse – joue-t-il un rôle de vulgarisation des savoirs ? Quel(s) discours sur la société tient-il ? Celuici est-il toujours corseté ou peut-on déceler un propos plus subversif ?
  • 3 – Quels lieux spécifiques le théâtre dédié à la jeunesse investit-il ? Quelle est la temporalité propre de ces théâtres ? Comment cette temporalité influe-t-elle sur la représentation dramatique et son contenu ? Quelles sociabilités spécifiques implique-t-elle ?
  • 4 – Quel intérêt la critique dramatique porte-t-elle aux pièces plus spécifiquement adressées aux enfants ? Existe-t-il une critique dramatique propre ?
  • 5 – Comment se constitue l’idée même d’un public enfantin spécifique ? Existe-t-il des stratégies éditoriales, des discours qui participent à la construction de l’idée d’enfant-spectateur ?

Les Cahiers Fablijes ont pour objectif d’éditer les travaux du séminaire « La Fabrique des Littératures des Jeunesses » se proposant d’explorer, entre les XVIIIe et XXe siècles, l’élaboration de ce que nous nommons aujourd’hui la « littérature de jeunesse », à savoir, une production littéraire adressée à des jeunes publics, de plus en plus émancipée des desseins didactiques qui lui ont longtemps servi de caution. La revue entend tisser des liens entre les mondes de la recherche et de l’éducation. Elle a ainsi pour vocation à s’adresser tant aux chercheurs et aux universitaires qu’aux professionnels de l’enseignement et de la pédagogie, en explorant comment entre la fin de la Révolution et la première guerre mondiale, les littératures adressées aux jeunes gens témoignent d’une prise de conscience progressive qu’il n’est pas un enfant mais des enfances, en vertu d’un contexte social, industriel, médiatique et politique particulièrement favorable à une reconfiguration des rapports entre littérature, éducation et instruction.

Annuels, les Cahiers Fablijes se consacrent à des dossiers thématiques selon les axes abordés en séminaires, renouvelés tous les deux ans. Ils proposent également, en complément, des anthologies critiques susceptibles d’éclairer les travaux du groupe de travail et d’offrir à la communauté scientifique ainsi qu’à celle des curieux un échantillon de ces textes de littérature de jeunesse aujourd’hui mal connus qui ont, en leur temps, joué un rôle sociétal crucial.