Dalal AASSOULI « L’eau, le soleil et le vent : des énergies pour le monde. Quels modes de financement "éthiques" ? »

Le jury est composé de :
 Dominique de Courcelles (directrice de thèse),
 Geneviève Causse-Broquet (présidente du jury),
 Dhafer Saïdane (rapporteur),
 Omar Hniche (rapporteur).

Résumé

L’observation des défis économiques, sociaux et environnementaux qui préoccupent l’humanité aujourd’hui nous amène à revoir les modèles de croissance économiques adoptés, à reconnaitre leurs limites et à apporter un jugement critique sur la gouvernance de l’homme et sa manière d’exploiter le monde. La thèse cherche à démontrer comment l’épuisement des ressources naturelles et le recours aux principales énergies renouvelables, l’eau, le soleil et le vent, peuvent être utilisés pour approfondir la compréhension de la relation de l’homme vis-à-vis de l’environnement, le compromis nécessaire entre sa liberté et sa responsabilité et les principes moraux qui doivent informer sa conduite. Ces défis mettent en évidence l’urgence d’une réflexion critique sur l’activité financière aujourd’hui et sa contribution au développement réel et durable de l’économie. Ce travail propose, donc, d’explorer quelques possibilités de l’intégration contemporaine de principes « éthiques » dans les modes de financement de projets relatifs à l’utilisation de l’eau, du soleil et du vent. Nous donnons d’abord un état des lieux des modes de financement et d’investissement dits éthiques ou alternatifs. Nous considérons, en particulier, l’investissement socialement responsable, les marchés de capitaux durables, les institutions ayant pour mission l’inclusion financière, les banques multilatérales de développement et la finance participative. L’objectif est d’examiner comment des principes éthiques peuvent être intégrés dans les modes de financement modernes de projets verts et durables, c’est-à-dire comment l’expertise financière rejoint la préoccupation pour le changement climatique et les énergies renouvelables mondialement. Cette analyse démontre aussi l’intérêt croissant pour les questions de durabilité et de justice sociale, bien que sa concrétisation reste encore à questionner.