Le motet en France, du Second Empire à la Belle Époque : histoire, écriture, pratique et diffusion
Contact : Isabelle BRETAUDEAU
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Le sujet de la musique religieuse en France dans le second XIXe siècle reste à ce jour relativement peu abordé. Si l’immixtion du répertoire profane dans l’enceinte ecclésiale ou encore l’importance des temps forts de l’année liturgique dans la « musicalisation » des sanctuaires parisiens ont été récemment étudiés, parallèlement, seul le genre de la messe a donné lieu à des investigations. Un autre genre est pourtant omniprésent dans la vie liturgique catholique : il s’agit du motet. Au XIXe siècle, le motet est le nom donné « à tout morceau religieux écrit sur un texte latin, nous dit Dominique Hausfater. Déjà passé de mode à la fin du XVIIIe siècle, [il] demeure au siècle suivant un genre mineur, malgré une abondante production. La distinction “petit motet” et “grand motet” n’est plus d’actualité et c’est surtout le premier genre, dont la brièveté favorise l’unité d’expression, qui attire les compositeurs. » [...]
Le colloque pluridisciplinaire organisé souhaite interroger le motet en France du second XIXe siècle jusqu’à la Première Guerre mondiale. Il s’agira de questionner le genre et son environnement immédiat durant cette période : son histoire, son inscription dans les pratiques religieuses et sociales, les liens entre pouvoirs temporel et spirituel, les pratiques religieuses, la diffusion et la réception de ce répertoire spécifique. Il s’agira également de dresser un état du répertoire, de son évolution, mais aussi de questionner l’écriture du genre et les conditions de son exécution. Il s’agira enfin de mettre le genre en perspective de la production musicale contemporaine et de réfléchir à la postérité de ce répertoire."
Organisé par l’université Lumière Lyon 2 et le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon