Les Théâtres en France sous l’Ancien Régime : transversalité des pratiques, circulation des personnes, enjeux esthétiques et poétiques
Contacts : Edwige KELLER-RAHBÉ (Université Lyon 2, IHRIM), Caroline MOGENET (doctorante, Université Paris-Saclay)
Dans le cadre du séminaire ThéPARis-France (2022-2023)
Les Théâtres en France sous l’Ancien Régime : transversalité des pratiques, circulation des personnes, enjeux esthétiques et poétiques
Après un cycle de trois séminaires (2019-2022) consacrés à l’étude des phénomènes de circulation et de transversalité entre les théâtres parisiens, le programme de recherche ThéPARis présente un nouveau séminaire qui élargit son périmètre d’enquête à l’ensemble du territoire français. Il s’agira de poursuivre l’exploration de la circulation des personnes, des idées et des pratiques afin de comprendre quel type de relation s’instaure entre scènes théâtrales françaises, à plusieurs niveaux géographiques : en premier lieu, le lien entre centre et périphérie, dans un mouvement centrifuge (Paris-Provinces) et son contraire ; les dynamiques existantes entre théâtres et compagnies au sein d’une même ville ; en dernier, la relation entre théâtres de différentes villes et régions. Le défi majeur posé par cette enquête réside dans la reconstitution du répertoire, à ce jour beaucoup moins connu que celui des théâtres parisiens. Il sera donc essentiel d’effectuer une recherche approfondie de sources primaires (textes dramatiques, partitions, iconographie, etc.) La connaissance de la matérialité des salles est aussi un élément essentiel pour la compréhension du type de répertoire joué (notamment dans le cas d’adaptations d’oeuvres venant d’ailleurs). Un autre élément central est l’identification des mouvements des personnes (auteurs, interprètes, techniciens), afin de retracer l’évolution de leur parcours professionnel et l’impact qu’il a eu sur les pratiques théâtrales des différents lieux de passage.
Responsables scientifiques :
Emanuele De Luca (Université Côte d’Azur – CTELA, CESR – CMBV)
Bénédicte Louvat (Sorbonne Université)
Barbara Nestola (CESR – CMBV)