Nouveaux séminaires
Séminaire Musi·queer 2024-2025 : « Pensée straight, (im)pensée queer ? »
Séminaire itinérant du groupe de recherche « Musi·queer » 2024-2025
« Historiographie musicale : Pensée straight, (im)pensée queer ? »
Ce groupe de recherches est constitué d’enseignant·es, de chercheur·euses et d’artistes. Situées à l’intersection d’une musicologie critique, féministe et de l’épistémè queer, nos études portent sur des œuvres, dispositifs et expressions musicales et sonores de toutes époques, répertoires et cultures. Nous poursuivons plusieurs objectifs : documenter les pratiques, écoutes et savoirs musicaux marginalisés autant que transgressifs, questionner les multiples codifications/expressions sonores et musicales d’identités non-normées, interroger l’état de nos savoirs et outils d’analyse par ce prisme, entamer une réflexion sur les archives musico-sonores, entre autres. Ainsi, nous entendons soumettre les structures, concepts et autres discours musicologiques sur lesquels la discipline s’est construite aux ouvertures théoriques produites par les dissidences de genre ou de sexualité.
Séminaire « Montesquieu » 2024-2025
Le programme de l’agrégation de philosophie 2025, qui porte sur plusieurs œuvres de Montesquieu, fournit l’occasion de ce séminaire, qui cependant ne s’adresse pas aux seuls agrégatifs : il rend compte des publications récentes et des acquis de la recherche, notamment grâce à l’édition des Œuvres complètes publiées par la Société Montesquieu et l’IHRIM (imprimées et en ligne), et s’appuie sur les éditions en cours, notamment celle de L’Esprit des lois. Il permet aussi de présenter des travaux originaux qui sont ainsi soumis à la discussion. Il est donc destiné à tout public s’intéressant à Montesquieu et à l’histoire des idées du xviiie siècle.
Les sept séances ont lieu exclusivement en visioconférence, le samedi de 10 à 12h, du 5 octobre au 25 janvier (sauf le 5 octobre, de 9 à 11h).
Le lien Zoom et les documents des intervenants sont fournis quelques jours à l’avance sur le site Montesquieu : http://montesquieu.ens-lyon.fr/
Chaque séance comprend deux interventions de 40-45 minutes, chacune suivie de questions.
Est également accessible en visioconférence le colloque « Illustrer la pensée : le rôle des images chez Montesquieu » (Paris, 29-30 novembre) : voir le programme détaillé.
L’accès est entièrement libre et gratuit.
Séminaire en ligne « Chantier littéraire autour de l’œuvre de Monique WITTIG » 2024-2025
Organisation : Yannick CHEVALIER (Université Lyon 2 - UMR 5317 IHRIM), Aurore TURBIAU (Université de Lausanne – CIEL) et Claire POLLET (chercheuse indépendante)
Soutenu par l’association des Ami.es de Monique Wittig.
Le séminaire, ouvert à tout public, est principalement destiné à accompagner et fédérer les différents travaux de recherche et de traduction qui sont actuellement en cours sur et autour de l’œuvre de Monique Wittig.
Le séminaire se tiendra en ligne un lundi par mois, de 18:00 à 20:00 (heure de Paris) ; il est organisé selon le principe d’un roulement entre conférences, ateliers de traduction et ateliers « travaux en cours ».
Le lien de connexion est permanent et chacun.e peut rejoindre le séminaire à tout moment de l’année.
Séminaire en ligne : « Le XIXe siècle autour du monde »
Organisation : Claire BAREL-MOISAN (CNRS, IHRIM)
L’objectif de ce nouveau séminaire organisé exclusivement en ligne par la Société des Études romantiques et dix-neuviémistes est de présenter l’actualité de la recherche dix-neuviémiste dans le monde entier en découvrant, lors de chaque séance, deux publications récentes de différents pays. Ce séminaire bisannuel pluridisciplinaire vise à créer un lieu de discussion et de rencontre pour des universitaires du monde entier, spécialistes du dix-neuvième siècle. Les séances permettront de dresser progressivement un panorama des évolutions contemporaines des approches critiques sur le XIXe siècle, en observant la circulation des courants critiques selon les aires géographiques.
Le séminaire s’appuiera notamment sur le réseau des correspondants internationaux de la SERD, présents dans dix-neuf pays. Il est ouvert à toutes et tous. Un temps important sera consacré à l’échange : chaque ouvrage sera présenté en une vingtaine de minutes, suivies de trente minutes de discussion avec les participants du séminaire.
Séminaire « La traduction des classiques »
Organisation : Pascaline NICOU (UMR 5317 IHRIM)
Séminaire international de traductologie organisé par le CELEC et ALLHiS.
Atelier de recherche en philosophie antique
Organisation : Laurent LAVAUD (ENS Lyon, IHRIM) et Gweltaz GUYOMARC’H (Université Jean Moulin Lyon 3, IRPhiL)
Prenant la suite du séminaire sur le mouvement, cet atelier s’adresse à des chercheuses et chercheurs en philosophie antique. Il s’agit de travailler sur des travaux en cours en examinant avec précision certains textes de la tradition antique sur lesquels les collègues invités s’appuient. Le format choisi doit ainsi permettre une discussion ouverte et dynamique. Le but est aussi de donner aux doctorantes et doctorants un accès aux méthodes de recherche en philosophie antique.
Contacts :
Gweltaz GUYOMARC’H et Laurent LAVAUD
Séminaire « Tragédie grecque : histoire littéraire et didactique »
Organisation : Théo GIBERT (doctorant IHRIM), Thibault WAGRET (doctorant HiSoMA), Camille DEMOUCHY (doctorant CEPAM), Etienne PITTONI (doctorant HISOMA)
Ce séminaire de travail a pour objectif l’édition pédagogique - comprenant chapeaux introductifs, paraphrases et notes explicatives en grec - de deux pièces d’Euripide, Iphigénie en Aulide et Iphigénie en Tauride. Il consiste essentiellement en des séances de lecture et commentaire collectifs du texte. Il donne lieu à des communications ponctuelles de participants réguliers ou d’invités, relatives à ces textes ou à leur postérité. Sa finalité seconde est la publication, à terme, d’un recueil d’articles sur le mythe d’Iphigénie dans les littératures classiques et modernes.
Séminaire « Dire Je »
Organisation : Vianney DUBUC et Nicolas MAZEL
Ce séminaire est une étude transdisciplinaire et transhistorique de l’expression de la première personne.
Plus qu’une simple question grammaticale, le pronom de première personne soulève des questions de représentations mentales et culturelles. Dire je ne se résume pas à la neutre expression d’un sujet locuteur, il s’agit bel et bien d’introduire dans la langue et le monde les marques d’un point de vue qui modifient le langage et le monde. Ce point de vue dépend de constructions culturelles qui peuvent, elles-mêmes, être situées et décomposées afin d’être décrites.
Ce sujet appelle certainement en premier lieu l’étude linguistique mais convoquent aussi l’expertise de la littérature et de la philosophie.
Sur le site du séminaire (https://direje.hypotheses.org/), des comptes rendus de séances seront édités après chaque rendez-vous.
Séminaire « DISCORDES » 2023-2024
Le séminaire est organisé par Isabelle MOREAU (ENS Lyon, IHRIM), Fabienne HENRYOT (Enssib, IHRIM), Thibault CATEL (Université de Limoges) et Julien LÉONARD (Université de Lorraine)
Le séminaire « Discordes » explore les formes de la polémique religieuse entre 1598 et 1685, les rapports entre polémique et émotions dans l’espace public, enfin les modalités de l’archivage textuel des controverses dans des recueils, puis dans des bibliothèques, donnant lieu à leur progressive patrimonialisation.
Lors de chaque séance, des sources sont présentées et commentées puis discutées par des spécialistes.
Les auditeurs peuvent bien sûr participer au débat.
Inscription nécessaire auprès de Fabienne HENRYOT, pour l’envoi du lien de visioconférence.
Séminaire « La condition architecturale de la musique » 2022-2023
Organisation : Alexandre CHÈVREMONT
Horaire : 17h - 19h. Hybride
Le séminaire se fixera pour objectif de dégager une « condition architecturale de la musique ». La construction d’un lieu d’écoute permet d’instaurer une rupture entre le bruit, laissé à la porte, et le son qui résonne dans la salle. Le temps de réverbération, calculé pour la première fois par Wallace Clement Sabine en 1900, est variable selon les salles, et selon leur destination, notamment selon qu’il s’agit d’y écouter une parole (typiquement, une salle de conférence) ou de la musique. L’existence d’un lieu voué à l’écoute isole le sonore d’autres modalités sensorielles, qui sont alors minorées, effacées, ou également valorisées : on y entre pour écouter, mais aussi pour y voir un spectacle, dans le cas de l’opéra. Pour parler de la musique, il faut revenir à cette condition initiale, tout en prenant acte du fait que les techniques de fixation du son l’ont progressivement émancipée de cette condition. Aujourd’hui, la plupart du temps, la musique est écoutée en dehors de sa condition architecturale, diffusée à domicile ou écoutée avec des écouteurs.
Pour couvrir l’ensemble du problème, le séminaire s’intéressera cette année au « son du théâtre », pour reprendre le titre d’un livre paru récemment, tout autant qu’à celui d’une salle de concert ou d’opéra ; en outre, il s’agira d’interroger les acoustiques architecturales « mixtes », qui (de même qu’une musique mixte mêle instruments de musique et machines à produire du son) articulent la réverbération du son à sa diffusion par des haut-parleurs. L’exemple canonique qu’on se proposera d’analyser est celui du pavillon Philips conçu pour l’exposition universelle de Bruxelles en 1958, et qui a vu collaborer Iannis Xenakis, Edgar Varèse et Le Corbusier.
Organisé avec l’IHRIM (Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités) – ENS Lyon.
Séminaire « Femmes, féminisme, genre, sexualités. Nouveaux enjeux dans les études littéraires » 2022-2023
Organisation : Christine PLANTÉ (Université Lyon 2, IHRIM) et Damien ZANONE (Université Paris Est Créteil, LIS)
Cinq ans après #MeToo, le débat sur les violences faites aux femmes dans nombre de sociétés contemporaines est toujours aussi vif, l’interrogation critique laisse peu de secteurs indemnes et concerne particulièrement la culture, la recherche et l’enseignement. Le retentissement sur les études littéraires est perceptible dans le canon, dans les programmes, les thématiques, les rééditions. Quelles sont les approches employées pour aborder ces objets nouveaux, ou renouvelés ?Quelles relations entretiennent-elles – ou non – avec les études développées antérieurement : les études sur les femmes, les études féministes, les études de genre, et les études sur les sexualités ? Quels sont leurs apports, leurs limites, leurs débats ou leurs éventuels points aveugles ?
Le séminaire propose d’aborder ces questions à partir de recherches récentes ou en cours, individuelles ou collectives, que leur présentation pourra situer par rapport à ces différents termes, qui n’impliquent pas les mêmes points de vue, mais qui sont historiquement liés et que le moment présent appelle à articuler avec une intensité nouvelle. Il s’agit d’interroger la littérature au prisme du genre, mais aussi le genre au prisme de la littérature.
La première séance reviendra sur les représentations de la prostitution, dont les enjeux sont éthiques, sociaux et esthétiques ; la deuxième sur la présence d’une théorie littéraire féminine à la Belle-Époque, et sur la possibilité de la désigner comme telle ; une troisième sur une littérature lesbienne, qu’il est aussi souhaitable de rendre visible que problématique d’enfermer dans cette catégorisation.
Localisation des deux premières séances, à l’Université Paris Est Créteil, salle i3-218 :
– en sortant du métro « Créteil Université » (sur la ligne 8) suivre les indications en direction de l’Université. Cela conduit à s’engager sur le « Mail des Mèches » (chemin piétonnier environné d’herbe et fleurs) ;
– après une marche de dix minutes au plus sur ce « Mail des Mèches », prendre la passerelle située sur la droite, qui enjambe une route ;
– le bâtiment I est à l’autre bout de la passerelle. La salle Erasme, ou i3-218, est dans l’aile 3 de ce bâtiment, au 2e étage
Séminaire « Âge classique » 2022-2023
Organisé par : Maxime ILOU et Andréa LEONARDI (Masters 2 Histoire de la philosophie - ENS de Lyon)
L’objectif de ce séminaire est de mettre en place un espace de recherche et de partage afin de nous retrouver et d’échanger sur cette thématique ainsi que sur nos travaux respectifs. La recherche philosophique lyonnaise a une forte tradition de recherche dans cette période de l’histoire intellectuelle et l’organisation de ce séminaire est une occasion d’y participer. Ce séminaire est ouvert à tous les niveaux et à tous les publics, y compris à celles et ceux qui ne sont pas rattachés à un département de philosophie. Nous souhaitons inviter des enseignant.e.s-chercheur.se.s, des doctorant.e.s et des masterant.e.s à venir nou s présenter leurs travaux et à échanger avec les étudiant.e.s, dans un cadre plus ouvert que celui d’un cours.
Séminaire « Traduction de textes philosophiques en grec ancien » 2022-2023
Organisation : Martin BAUDROUX (ENS de Lyon, IHRIM) et Camille MOUFLIER (Université Lyon III, IRPhiL)
L’objectif de ce séminaire est de permettre aux doctorants et mastérants lyonnais travaillant dans le domaine de la philosophie ancienne d’avoir une réunion hebdomadaire qui permette de lire et de traduire un texte philosophique précis. Plus spécifiquement, il s’agit de se confronter directement à un texte en grec ancien et d’acquérir les compétences linguistiques nécessaires à l’étude de textes anciens. Ce séminaire est ainsi l’occasion d’aborder des problèmes philologiques auxquels les chercheurs en philosophie ancienne sont confrontés : l’établissement du texte, l’utilisation de l&r squo ;apparat critique etc. En plus de cette dimension philologique, l’objectif est d’échanger au sujet des implications philosophiques du texte.
Il sera animé par Martin BAUDROUX (ENS de Lyon, IHRIM) et Camille MOUFLIER (Université Lyon III, IRPhiL), tous deux doctorants en philosophie ancienne dont les recherches portent sur le néoplatonisme. Ce séminaire poursuit un travail déjà engagé ces derniers mois consacré au Traité III, 7 [45] de Plotin qui a pour objet le temps et l’éternité. Ainsi, nous avons déjà pu travailler longuement sur ce texte et tester le format de travail hebdomadaire. Il nous a donc paru judicieux d’ouvrir ces rencontres aux autres hellénistes qui pourraient être intéressés.
Ce séminaire se déroule habituellement à distance par le biais d’une réunion organisé sur Webex.
Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à nous contacter :
Martin BAUDROUX
Camille MOUFLIER
Séminaire « Situations extrêmes et résilience » 2021-2022
Depuis toujours, l’extrême s’invite dans nos sociétés, nos économies et nos organisations. Il a une face sombre, ancestrale qui s’impose à nous. Il prend la forme de la guerre, de l’épidémie, de la famine, de l’ouragan, de l’inondation, de l’éruption volcanique, et puis plus récemment du risque industriel, et de l’émergence de l’anthropocène.
L’éruption volcanique est ambivalente, car elle est aussi un spectacle grandiose, expression de la terre vivante que l’on peut se donner comme objectif d’exploration. Elle dévoile une autre face de l’extrême, plus lumineuse, c’est l’extrême voulu. Dans cette catégorie, on peut aussi ranger l’exploration du monde au travers des expéditions maritimes, polaires, en haute-montagne ou spatiales, mais aussi tout ce qui relève de l’invention et de la découverte scientifique et technique. C’est le projet en environnement extrême, en d’autres termes, le projet d’exploration.
Une réflexion récente s’est engagée en sciences sociales autour de l’extrême pour proposer un cadre intégrateur d’une variété de travaux (Bundy et al., 2017 ; Hällgren et al., 2018 ; Lièvre et alii, 2020 ; Williams et al., 2018). Il s’agit de proposer d’ordonner un certain nombre de notions comme le risque, l’urgence, la crise, la catastrophe, la résilience, en prenant l’extrême comme porte d’entrée. Par exemple, si l’on suit les travaux de Lièvre et alii (2020), une situation est dite extrême parce qu’elle est une combinaison d’une rupture, de l’incertitude et du risque. L’urgence émerge en rapport avec une pression temporelle. La crise traduit l’incapacité à faire face à la situation. La catastrophe, quant à elle, documente l’échelle des conséquences négatives de cette situation.
Différents paradigmes sont proposés pour manager les situations extrêmes, comme celui de la vulnérabilité et, plus récemment, celui de la résilience. L’objet de ce séminaire est triple : il est d’abord de donner à voir divers cadres intégrateurs autour de l’extrême, mais aussi de faire apparaître différents types de situations extrêmes et enfin, de documenter différentes manières de faire face à la situation.
Sous la responsabilité scientifique de Pascal Lièvre, professeur émérite en sciences de gestion au CleRMa, Université Clermont Auvergne, le séminaire de la Maison des Sciences de l’Homme de Clermont-Ferrand (UAR 3550) « Situations extrêmes et résilience » se veut interdisciplinaire et réunit notamment des chercheurs du CleRMa (Emmanuel Bonnet, Eléonore Mérour), du laboratoire ACTé (Simon Boyer, Michel Recopé, Géraldine Rix-Lièvre), du laboratoire LMV (Benjamin Van Wyck de Vries), et de l’IHRIM (Sophie Lemercier-Goddard).
Séminaire « L’idée d’égalité chez les femmes philosophes modernes et contemporaines » 2021-2022
Organisation : Marie-Frédérique PELLEGRIN (univ. Lyon3 ) / Anne-Lise REY (univ. Paris-Nanterre)
Séances en alternance à Lyon et à Paris-Nanterre.
Le séminaire se tient toujours en bimodal afin d’être accessible à toutes et tous.
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