Le temple de Gnide (1725, 1742)

MONTESQUIEU

Édition par Philip STEWART et Catherine VOLPILHAC-AUGER
coll. « Montesquieu. Bibliothèque & éditions »
Lyon, ENS de Lyon
Pour le compte de l’IHRIM
Hébergeur : Huma-Num
En ligne le 21 janvier 2021

Affirmation des forces de vie qui se manifestent avec la toute-puissance de la beauté, refus des contraintes que sont la jalousie et les liens voulus par la société, aspiration à une liberté des cœurs et des corps, attrait du plaisir sans conflit avec la morale, mais aussi risque de se perdre en soi-même : Le Temple de Gnide, sous l’apparence d’une pastorale qui idéalise le monde soumis aux lois de Vénus, met en jeu quelques-unes des convictions les plus profondes de Montesquieu. Une Antiquité factice propice aux détournements, un art d’écrire qui joue de la suggestion, une profusion ornementale qui ne cache que pour mieux révéler donnent à cette brève fiction, où l’on a souvent cru voir seulement frivolité et artifice, le caractère original d’une œuvre rococo plus profonde qu’il n’y paraît.
Texte établi par Philip STEWART, avec la collaboration de Catherine VOLPILHAC-AUGER, introduit et annoté par Catherine VOLPILHAC-AUGER, avec la collaboration de Philip STEWART.

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