Lettres à Jacques-Léopold et Henri Heugel (1867-1896)

Né à Metz en 1811, Ambroise Thomas reste un compositeur méconnu après avoir été une des figures marquantes de la musique française sous le Second Empire et la III^e République. Il laisse une œuvre lyrique considérable, mais aujourd’hui délaissée, seuls ayant survécu Mignon (1866) et surtout Hamlet (1868), ouvrage considéré pendant longtemps comme un des fleurons de l’opéra français que de nombreux interprètes font cependant revivre aujourd’hui.
Le présent volume rassemble 94 lettres pour la plupart adressées aux deux derniers éditeurs de Thomas, Jacques-Léopold et Henri Heugel. Elles lèvent un voile sur la personnalité d’un compositeur singulier qui, à la fois discret et mélancolique, traverse le XIX^e siècle tout en s’inscrivant en marge du courant romantique. La correspondance éclaire aussi la genèse de son dernier opéra, Francesca da Rimini (1882), dont un dossier de presse de la création témoigne des enjeux. Au cours d’une période marquée par des tensions politiques et socio-culturelles entre la France et l’Allemagne, Thomas tente de perpétuer l’esthétique du grand opéra face à l’emprise croissante du drame wagnérien.
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
PREMIÈRE PARTIE :
Ambroise Thomas
Lettres à Jacques-Léopold et Henri Heugel (1867-1891)
SECONDE PARTIE :
Ambroise Thomas, Françoise de Rimini (1882)
Dossier de presse parisienne
Table des auteurs du dossier de presse
Index