Non, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin !

Petite histoire des résistances de la langue française

Éliane VIENNOT

Nouvelle édition augmentée
Préface de Diane LAMOUREUX
coll. « xx-y-z »
Donnemarie-Dontilly (77), Éditions iXe
9 septembre 2022, 160 p.
ISBN 979-10-900-62-76-4

Depuis sa publication, en 2014, ce petit livre a largement contribué à légitimer les efforts visant à rendre la langue française plus souple, plus inclusive, plus égalitaire. Les puristes qui s’alarment de ces avancées, ont perdu du terrain. Leurs digues se fissurent, leurs cris d’effroi les ridiculisent (qui faut-il être pour entendre « vaine » dans écrivaine et pas « vain » dans écrivain ?), leurs « il faut dire » et « cela ne se dit pas » ne font plus autorité.

Simple et accessible, empreint d’humour, l’ouvrage démontre que la masculinisation de la langue française fut une entreprise de longue haleine, qui dès sa mise en place, au XVIIe siècle, a suscité de vives résistances. Il expose la misogynie cultivée des siècles durant dans les chasses gardées de l’entre-soi masculin – cercles de lettrés, hauts lieux du pouvoir politique, institutions chargées de veiller sur les arts et les lettres.

Il faut beaucoup de mauvaise foi pour oser réfuter ses arguments, largement fondés sur des exemples historiques, et pourtant sa parution a attisé les polémiques autour du langage non sexiste. Vendu à des milliers d’exemplaires, il est aujourd’hui présenté avec une préface de Diane Lamoureux, autrice et chercheuse québécoise dont l’éclairage ramène à ses justes proportions cette querelle très franco-française.

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