The Ecology of Dress in Shakespeare and His Contemporaries
Sophie CHIARI et Anne-Marie MILLER-BLAISE (dir.)
coll. « Edinburgh Critical Studies in Renaissance Culture »
Edinburgh (United Kingdom), Edinburgh University Press
30 novembre 2024, 296 p.
ISBN 9781399522144
Directrice scientifique IHRIM : Sophie CHIARI
En lien avec le colloque Strange Habits/ Strange Habitats : Clothes, climes, and the environment in Shakespeare and his contemporaries.
This volume posits that clothing in the early modern period was conceived of as the prime interface between the human body and its multiple environments. Both a second skin and a human-made artefact, dress can indeed be considered as the most immediate site for the elaboration of any sort of ecology, in its etymological sense of a ‘discourse’ of the oikos, or of the place we inhabit. This collection shows how early modern English literature, and drama in particular, interrogates the crucial relationship between humans and the world that surrounds them in its staging of dress. It also argues that the theatrical productions of the time derived much of their creative energy from this process, by which climates and their effects were translated and embodied through dress on the mediating stage. Its various chapters study early modern clothes in their ecosystems and challenge the inside/outside, natural/artificial and body/environment binaries.
Cet ouvrage part du principe que le vêtement, au début de la période moderne, a été conçu comme l’interface principale entre le corps humain et ses multiples environnements. À la fois seconde peau et artefact fabriqué par l’homme, le vêtement peut en effet être considéré comme le site le plus immédiat pour l’élaboration de toute sorte d’écologie, dans son sens étymologique de « discours » de l’oikos, ou de l’endroit que nous habitons. Ce recueil montre comment la littérature anglaise du début des temps modernes, et le théâtre en particulier, interroge la relation cruciale entre les humains et le monde qui les entoure dans sa mise en scène de l’habillement. Il affirme également que les productions théâtrales de l’époque tiraient une grande partie de leur énergie créatrice de ce processus, par lequel les climats et leurs effets étaient traduits et incarnés par les vêtements sur la scène de médiation. Ses différents chapitres étudient les vêtements du début de la modernité dans leurs écosystèmes et remettent en question les binaires intérieur/extérieur, naturel/artificiel et corps/environnement.
[Traduit par DeepL]
Voir en ligne : Site de l’éditeur