Le jury est composé de :

DOKIC Jérôme (Directeur d’études, EHESS)
FORMIS Barbara (Arts plastiques et Sciences de l’art, Maîtresse de conférences, Université Paris 1)
FRANCESCHELLI Sara (Philosophie, Maîtresse de conférences, ENS de Lyon)
RIEBER Audrey (Philosophie, Maîtresse de conférences, ENS de Lyon)
ROY Jean-Michel (Philosophie, Professeur des universités, ENS de Lyon), directeur
TALON-HUGON Carole (Philosophie, Professeure des universités, Université Paris-Est Créteil)

Résumé de la thèse :
À son niveau le plus général, l’objet de la thèse est de défendre une conception cognitive de l’art visuel – redéfini en un art plasmique – qui s’alimente au développement de la philosophie analytique de l’art, plus spécifiquement de la théorie de l’art proposée par Nelson Goodman et Arthur Danto dans la seconde moitié du XX^e siècle, et de l’entreprise des sciences cognitives contemporaines, et plus précisément du courant récent dit de la cognition « 4E ». Le travail s’attache à dégager les principes généraux d’une version spécifique de ce dernier, appelée énactivisme de type sense-making. Par là, il cherche notamment à dépasser les insuffisances de la théorie de l’art proposée par le moment danto-goodmanien, qu’il interprète comme une théorie cognitive. À ce titre, cette théorie est considérée comme bien orientée, mais comme péchant par une perspective trop intellectualiste sur la cognition. Enfin, cet effort pour développer une approche cognitive énactive de type sense-making qui rétablisse les pleins droits d’éléments non intellectuels au sein même de la cognition est concentrée sur ce moment clef du processus artistique qu’est la réponse artistique ou appréhension de l’œuvre.

Thèse disponible en ligne