Benjamin FROUIN « Chanteuses des troupes méridionales et France-théâtrale à l’époque romantique Répertoire(s), emplois, interactions »

Le jury est composé de :
M. Patrick TAÏEB, Professeur des universités, Univ. Montp III (codirecteur de thèse)
M. Olivier BARA, Professeur des universités, Univ. Lyon II (codirecteur de thèse)
Mme. Raphaëlle LEGRAND, Professeure des universités, Univ. ParisSorbonne (rapporteuse)
M. Philippe BOURDIN, Professeur des universités, Univ. Clermont Auvergne
Mme. Agnès TERRIER, agrégée et docteure en Lettres modernes, conseillère artistique et dramaturge à l’Opéra-Comique
M. Yannick SIMON, Professeur des universités , Univ.Toulouse 2

RÉSUMÉ :
L’organisation théâtrale est, en France, entre 1806 et 1864 nationale. Elle est maintenue par un ensemble de directions privilégiées nommées par le ministère de l’Intérieur et réparties sur tout le territoire. Les principaux théâtres parisiens créent le répertoire qui est repris dans toute la province. Nous nous sommes alors concentré sur la période concernant l’arrivée du premier répertoire lyrique romantique. Ce nouveau répertoire, pétri d’influences étrangères et à l’expression dramatique inouïe submerge les scènes entre 1825 et 1850. Il exerce alors une pression sur tout l’équilibre de ce que nous nommons la France-théâtrale. Cela nous a offert une qualité d’observation idéale pour envisager, par leurs dysfonctionnements, tous les rouages de cette organisation. Appliqué à la description sociologique, artistique et professionnelle de la chanteuse et nous restreignant au sud de la France, nous avons cherché à rendre compte de la complexité des échanges qu’il y a entre tous les actants du collectif théâtral (humain et non-humain). Nous avons souhaité éviter l’écueil de poser des cadres a priori – type Paris centre, province périphérie –, et nous nous sommes toujours efforcé d’effacer la notion d’échelle pour finalement répondre à la question :
Comment la chanteuse définie, défend et maintient, à chaque instant, sa place au sein de la France-théâtrale, autrement dit, de quelles manières l’une – la chanteuse – et l’autre – la France-théâtrale –s’investissent-elles réciproquement ?

Thèse délivrée par l’Université Paul-Valéry (Montpellier III) et préparée au sein de l’école doctorale 58, de l’Institut de Recherche sur la renaissance, l’âge Classique et les Lumière (IRCL, UMR 5186, Univ. Montpellier III) et de l’Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (IHRIM, UMR 5317, Univ. Lyon 2).