« Cafés Découvertes » Saison 2 - 2e rendez-vous : Échanges autour de l’ouvrage Les Comédies de Shakespeare à l’opéra (XIXe-XXIe siècles)


coll. « Musique et Musicologie »
Saint-Étienne, Publications de l’université de Saint-Étienne
3 janvier 2017, 360 p.
ISBN 978-2-86272-687-8

Site de l’éditeur

Une seconde Comédie des erreurs ?

Shakespeare était-il sourd ?
Les compositeurs, analphabètes ?
Débat autour d’un échange de calembours musicaux absurdes et de quiproquos à la polyphonie virtuose.

Au programme

Présentation de l’ouvrage par Alban RAMAUT, professeur à l’Université Jean Monnet Saint-Étienne et membre de l’IHRIM.
Avec la participation d’étudiants du département de Musicologie, élèves, pour certains d’entre eux, au Conservatoire Massenet – qui mettront en scène cette question de la comédie à travers une représentation théâtrale.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du Mois Shakespeare proposé par la Bibliothèque universitaire.


Résumé de l’ouvrage

La dimension fantaisiste et souvent transgressive de la comédie shakespearienne représente en soi un véritable défi pour les compositeurs. La vivacité du rythme dramatique, la versatilité et le foisonnement de l’action, la variété des tons s’accommodent en effet difficilement des contraintes génériques et matérielles de l’opéra. Mais c’est précisément le caractère protéiforme de la comédie shakespearienne qui fait d’elle un espace d’expérimentation privilégié pour le musicien.
Aussi l’ouvrage s’intéresse-t-il tant à la réception du théâtre de Shakespeare à partir du XIXe siècle qu’à la difficulté que représente son passage à la scène lyrique, voire même au genre du poème symphonique. Il observe au travers de deux comédies – Much Ado about Nothing et The Merchant of Venice – la variabilité des sensibilités des compositeurs face à l’étonnante richesse des modèles. La question du mélange des registres, très tôt dénoncée par la critique, fait enfin l’objet d’enquêtes conduites à partir de cas précis, sur la gravité du genre comique shakespearien.