

Complotisme et théories du complot. Nouveaux objets, nouveau enjeux.
Organisation : Mikael COZIC (IRPHIL), Benjamin LOEILLET (IHRIM), Marie-Frédérique PELLEGRIN (IHRIM), Frédéric SCHWARTZ (IRPHIL)
Aude BANDINI, professeure agrégée des universités en philosophie / Professor of Philosophy, Université de Montréal
« Bridging the evidential gap : the relationship between credence and factual beliefs »
M.X. DENTITH, professeur·e associé·e en philosophie / Associate Professor of philosophy, Beijing Normal University
« Two Problems with Ordinary Language Generalism »
Sebastian DIÉGUEZ, chercheur en neurosciences et psychologie sociale / Researcher in Neuroscience and Social Psychology, Fribourg (Suisse)
Julia DUETZ, doctorante en philosophie / Doctoral Student in Philosophy, Vrije Universiteit Amsterdam
« Understanding the Flat Earth Theory – A Case Study of the Role of Auxiliary Conspiracy Hypotheses »
Brian KEELEY, professeur des universités en philosophie / Professor of Philosophy, Pitzer College, Claremont (Etats-Unis)
« Not all conspiracy theorists & not all conspiracy theories »
Benjamin LOEILLET, doctorant en philosophie / PhD Candidate, Université Lyon 3
« Forme nouvelle, fond identique : la rhétorique complotiste est antimoderne »
Frédéric SCHWARTZ, doctorant en philosophie / PhD Candidate, Université Lyon 3
« Les théories de complot sont-elles irréfutables ? »
Si le complotisme et les théories du complot — avec les risques qui leur sont associés — sont largement entrés dans la conversation ordinaire, ils ne sont devenus des objets philosophiques qu’assez récemment. Entre-temps, des travaux en sciences humaines et sociales — histoire, sociologie, psychologie sociale — en ont esquissé les contours. Ils constituent aujourd’hui les matériaux privilégiés d’une approche philosophique qui les approfondit, les questionne ou ouvre de nouvelles voies, en explorant les affinités de ces discours et leurs critiques, avec l’histoire de la philosophie au long cours.
Que peut apporter la philosophie à ces nouveaux objets ? Comment définir précisément ce que l’on appelle complotisme et théorie du complot ? Comment penser, justifier et parfois questionner les reproches qui leur sont adressés ? Quels outils la philosophie peut-elle fournir face aux discours conspirationnistes ?
La journée d’étude se propose d’entrer dans ces débats, et a la chance d’accueillir, pour la première fois dans un contexte francophone, plusieurs auteurs ayant ouvert l’analyse de ces objets dans une perspective philosophique.