
Journée d’étude finale
Organisation : Vianney DUBUC et Nicolas MAZEL
Dire je : les enjeux de l’identité narrative
Vincent BAUDART (univ. de Lille) :
« Jouer le je » ou la mise en image contradictoire des identités.
Alexandre GASCOIN (ENS de Lyon) :
« L’identité narrative ».
Dire je : les enjeux de l’adresse
Julie BEVANT (univ. de Genève) :
« Dame, je vous demande... » : plaisir de la formule et je de rôle dans les demandes d’amour tardo-médiévales.
Pierre KATZAROV (univ. Bordeaux Montaigne) :
« La deuxième personne dans quelques romans de Mohsin Hamid : co-création et renouvellement du je ».
Dire je : en dehors du texte
Amalia DEBREST (ENS de Lyon) :
« Quand le commentaire laisse la place au je... Etude des marginalia de la première traduction complète et glossée en castillan des Héroïdes d’Ovide ».
Alexandre IAGODKINE (univ. Bordeaux Montaigne) :
« Parler pour un sujet sans parole : le défi de la zoopoétique ».
Ce séminaire est une étude transdisciplinaire et transhistorique de l’expression de la première personne.
Plus qu’une simple question grammaticale, le pronom de première personne soulève des questions de représentations mentales et culturelles. Dire je ne se résume pas à la neutre expression d’un sujet locuteur, il s’agit bel et bien d’introduire dans la langue et le monde les marques d’un point de vue qui modifient le langage et le monde. Ce point de vue dépend de constructions culturelles qui peuvent, elles-mêmes, être situées et décomposées afin d’être décrites.
Ce sujet appelle certainement en premier lieu l’étude linguistique mais convoquent aussi l’expertise de la littérature et de la philosophie.
Sur le site du séminaire (https://direje.hypotheses.org/), des comptes rendus de séances seront édités après chaque rendez-vous.