L’archive : des sources primaires au numérique
Organisation : Vito AVARELLO (IHRIM-Saint-Étienne), Raphaèle DUMONT (ECLLA) et Emmanuelle RIMBOT (ECLLA)
Le colloque privilégiera les 3 axes suivants :
– Constructibilité numérique de l’archive : de la source à la donnée, faire vivre l’archive depuis une source matérielle ou immatérielle, enrichir l’archive pour alimenter une histoire de la mémoire, l’accessibilité en question (documents, textes, sens, approche sédimentaire et syncrétique, multiplication des lieux d’énonciation) à l’ère des humanités numériques, dynamique de conservation et de pérennisation numérique (texte, image, son, vidéo, geste, oralité), potentiel d’exploitation numérique (machine learning, LLM, OCR/HTR, indexation automatique, graphes... ).
– Supports de mémoires en question : enjeux éthiques, enjeux technologiques, archivage et valorisation numérique, quelles dynamiques de transmission ? Quels supports pour la pérennisation des données ? Quelles solutions pour le numérique amnésique ? Logiciels/lecteurs/formats en question, IA et archives, sérendipité dans le travail d’archive, archives et science ouverte.
– Archive et pouvoir : archive et enjeux de civilisation, archiver ou désarchiver, un acte politique ? L’archive au service du pouvoir (empires coloniaux) ? Quelles politiques de la transmission ? L’archive à l’ère du numérique : faire la lumière sur les interstices de l’histoire, écrire des contre-histoires et de nouveaux récits ? Faut-il décoloniser les savoirs ?
Le colloque international « L’archive : des sources primaires au numérique » se tiendra les 5 et 6 décembre 2024 à l’université Jean Monnet Saint Étienne (France) et portera sur une problématique centrale des études sur la modernité, à savoir le défi de l’accessibilité aux sources et à l’archive à l’heure du numérique. Ce colloque est le fruit d’une collaboration entre deux laboratoires de l’Université Jean Monnet Saint-Étienne, l’IHRIM et ECLLA et la Structure Fédérative de Recherche GANESHs. Il est ouvert aux chercheur·e·s, conservateurs, bibliothécaires, archivistes et aux jeunes chercheur·e·s.