La fabrique de l’histoire littéraire en question
Le questionnement propose s’inscrit dans l’axe 3 de l’IHRIM, « Les normes, les canons et leurs critiques » dont une des problématiques consiste à interroger la constitution des catégories et des disciplines. L’histoire littéraire, dès le début du XIXe siècle, a proposé des scansions historiques, parfois inventé des courants ou constitué en système voire en monument des œuvres ou des textes souvent aux dépens de leur singularité, que l’on pense, par exemple, au « classicisme ». L’habitude scolaire et universitaire d’étudier la littérature par « siècles » empêche, par ailleurs, de déceler des continuités, en imposant des découpages et des ruptures. Le séminaire s’inscrit ainsi dans un double objectif scientifique et méthodologique : la périodisation comme la catégorisation relèvent, souvent, d’une construction voire d’une fiction théorique, ou idéologique, dont il convient d’interroger les principes et les enjeux. Mais la perspective ne se veut pas seulement critique et, en résonance avec des travaux actuels, il s’agit aussi de s’interroger sur la pertinence et le bénéfice de nouvelles périodisations.
Contact : Christelle Bahier-Porte
Le questionnement proposé s’inscrit dans l’axe 3 de l’IHRIM, « Les normes, les canons et leurs critiques » dont une des problématiques consiste à interroger la constitution des catégories et des disciplines. L’histoire littéraire, dès le début du XIXe siècle, a proposé des scansions historiques, parfois inventé des courants ou constitué en système voire en monument des œuvres ou des textes souvent aux dépens de leur singularité, que l’on pense, par exemple, au « classicisme ». L’habitude scolaire et universitaire d’étudier la littérature par « siècles » empêche, par ailleurs, de déceler des continuités, en imposant des découpages et des ruptures. Le séminaire s’inscrit ainsi dans un double objectif scientifique et méthodologique : la périodisation comme la catégorisation relèvent, souvent, d’une construction voire d’une fiction théorique, ou idéologique, dont il convient d’interroger les principes et les enjeux. Mais la perspective ne se veut pas seulement critique et, en résonance avec des travaux actuels, il s’agit aussi de s’interroger sur la pertinence et le bénéfice de nouvelles périodisations.
Contact : Christelle Bahier-Porte