Les poètes et la langue française de Malherbe à Boileau


Organisation : Guillaume PEUREUX CSLF (EA 1586) et Delphine REGUIG IHRIM (UMR 5317)

Au tournant des XVIe et XVIIe siècles on observe une rupture dans le rapport des poètes à la langue : alors que des poètes et des théoriciens de la poésie, comme Du Bellay ou Ronsard revendiquaient l’enrichissement de la langue par la poésie, des auteurs commencent à inverser les positions ; Malherbe ou Deimier prétendent désormais régler la poésie en fonction de l’usage, selon un principe qui semble s’être largement imposé et avoir été peu discuté au cours des décennies suivantes. Ce qui pourrait passer pour une facilité – écrire comme on parle – relève pourtant du défi. Comment ce défi est-il relevé, de Malherbe qui aurait prétendu vouloir être compris des « crocheteurs du port au foin », à Boileau, qui fait quant à lui de la clarté malherbienne la condition de la noblesse de la poésie ? C’est le caractère central du rapport à la langue dans la pensée de la poésie dans son développement au XVIIe siècle que ce colloque entend explorer.

Illustration : Source gallica.bnf.fr / BnF


Événement organisé par l’Université Jean Monnet Saint-Étienne (IHRIM) en partenariat avec l’Université Paris Nanterre (CSLF) et la Société d’Étude du XVIIe siècle

Comité d’organisation :
Guillaume PEUREUX CSLF (EA 1586), Université Paris Nanterre ;
Delphine REGUIG IHRIM (UMR 5317), Université Jean Monnet Saint-Étienne.

Comité scientifique :
Wendy AYRES-BENNETT (University of Cambridge) ;
Claire BADIOU-MONFERRAN (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3) ;
François CORNILLIAT (Rutgers University) ;
Federico CORRADI (Université L’Orientale Naples) ;
Claudine NÉDELEC (Université d’Artois) ;
Guillaume PEUREUX (Université Paris Nanterre) ;
Anne-Pascale POUEY-MOUNOU (Sorbonne Université) ;
Delphine REGUIG (Université Jean Monnet Saint-Étienne) ;
Gilles SIOUFFI (Sorbonne Université).