Morgane AVELLANEDA « Chateaubriand écrivain de presse »
Directeur de thèse : Jean-Marie ROULIN (Université Jean Monnet Saint-Étienne)
Membres du jury :
Fabienne BERCEGOL (PR, Université Toulouse - Jean Jaurès)
Sarah MOMBERT (MCF, ENS de Lyon)
Jean-Marie ROULIN (PR, Université Jean Monnet Saint-Étienne)
Corinne SAMINADAYAR-PERRIN (PR, Université Paul-Valéry Montpellier 3)
Alain VAILLANT (PR, Université Paris Nanterre)
Résumé :
François-René de Chateaubriand a été écrivain de presse tout au long de sa vie. On connaît les trois grands moments de sa pratique de journaliste, moments qui correspondent au Mercure de France au début du siècle, au semi-périodique Le Conservateur de 1818 à 1820 et au quotidien légitimiste le plus important de son temps, le Journal des débats, pendant les dernières années de la Restauration. En réalité, Chateaubriand est impliqué dans la presse de bien d’autres manières : on le retrouve dans nombre de périodiques nationaux et régionaux, voire étrangers, mais également au sein de comités de rédaction et d’investissements financiers. Les journaux sont pour lui un moyen de communication littéraire, politique et personnelle, à une période où les périodiques acquièrent un rôle entièrement nouveau dans la vie politique représentative, à mesure que celle-ci accède à l’existence, et où des supports nouveaux de publication littéraire apparaissent, sous la forme de revues. Cette thèse analyse la manière dont Chateaubriand contribue aux changements fondamentaux qui touchent la presse pendant ce qui serait sa « carrière journalistique », et montre notamment combien l’écrivain est en ce domaine au diapason des tendances de son temps, sans pourtant en être moteur comme pourrait le laisser penser sa postérité.