Musique romantique


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Emmanuel Reibel

Royaumont invite 30 spectateurs à une expérience sur les conditions d’écoute

Depuis plusieurs années la Fondation Royaumont développe un programme de recherche, de formation, de résidence et de concerts autour des pianos romantiques.

Toucher ces pianos historiques, étudier les témoignages, lire les lettres, traités ou critiques musicales de l’époque permettent aux pianistes de renouveler leur approche de Beethoven, Chopin et leurs prédécesseurs.

Qu’en est-il du rapport avec les spectateurs ?
Comment l’organisation des programmes et les différentes positions des auditeurs dans les espaces de concerts ont-elles influencé l’écoute de la musique ?

Comment recréer d’anciennes conditions d’écoutes ?
Comment les interprètes et auditeurs d’aujourd’hui réagissent-ils à ces dispositifs ?

Avec le musicologue Emmanuel Reibel – professeur à Lyon II - et ses étudiants, la Fondation Royaumont convie une trentaine de spectateurs à une expérience d’écoute d’œuvres de Chopin, Franchomme, Schubert, Donizetti, Meyerbeer, Onslow, Bériot… pour piano, violon, violoncelle et voix, selon 3 dispositifs d’écoute différents.

Ce triple concert sera interprété par de jeunes lauréats du programme claviers, Benjamin D’Anfray, Etienne Espagne, Lucie Arnal et Jeanne Mandoche, à l’abbaye le samedi 3 mars 2018 de 11h à 20h.

Réservation obligatoire pour le 25 janvier 2018 par formulaire internet ou par la poste.
L’expérience se fera avec 30 auditeurs maximum, le déjeuner à Royaumont est offert.
https://www.royaumont.com/fr/actualite/ecoute-du-clavier-romantique-3-mars-2018


La Fondation Royaumont favorise l’interaction entre musiciens et chercheurs et propose régulièrement d’organiser des ateliers thématiques permettant à des universitaires et à des étudiants de mener des recherches pratiques (M2-doctorat).
C’est dans ce cadre qu’Emmanuel Reibel organise en partenariat avec l’Université Lumière Lyon 2 et l’IHRIM un séminaire-atelier sur l’écoute de la musique au XIXe siècle.
La question qui se pose est la suivante : Est-il possible de faire avancer la musicologie de l’écoute et de la réception en travaillant de façon expérimentale avec des interprètes et des auditeurs ? Est-il possible à rebours d’enrichir les pratiques instrumentales d’aujourd’hui par la prise en compte des dernières avancées de la recherche musicologique en matière d’écoute historique ?
Il s’agira donc de mener une recherche expérimentale et participative faisant interagir chercheurs, étudiants, interprètes, mais aussi – et c’est là l’originalité de cet atelier – trente auditeurs qui accepteront d’être interrogés et testés. Les étudiants auront un rôle d’observateurs et d’enquêteurs auprès des différents acteurs de l’atelier afin de tirer une série de conclusions.