Séance 1 par Marianne CHAUVIN et Raphaëlle LEGRAND

Carnet Hypotheses du groupe de recherche Musi·queer

Séance 1 organisée par Marianne CHAUVIN et Raphaëlle LEGRAND

Chaque ouvrage collectif (actes de colloque, numéro spécial de revue, etc.) livre un instantané sur l’état des recherches à une période donnée et dans un espace géographique ou linguistique : sujets, outils, méthodes, définitions de l’approche queer (au sens large). Je chercherai à dégager grandes lignes et chemins de traverse, jusqu’à notre récent colloque au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris.

Programme

  • 14h : Mot d’accueil, présentation de l’IReMus, présentation du groupe Musi.queer
  • 14h15 : Raphaëlle LEGRAND : « Qu’ouïr dans le queer ? Les ouvrages collectifs sur musique et queer (1994-2024) »
  • 15h : Discussion animée par Anne CRÉMIEUX, professeure à Montpellier 3, laboratoire EMMA (Études Montpelliéraines du Monde Anglophone)
  • 15h45 : Moment convivial

Séminaire itinérant du groupe de recherche « Musi·queer » 2024-2025
« Historiographie musicale : Pensée straight, (im)pensée queer ? »

Ce groupe de recherches est constitué d’enseignant·es, de chercheur·euses et d’artistes. Situées à l’intersection d’une musicologie critique, féministe et de l’épistémè queer, nos études portent sur des œuvres, dispositifs et expressions musicales et sonores de toutes époques, répertoires et cultures. Nous poursuivons plusieurs objectifs : documenter les pratiques, écoutes et savoirs musicaux marginalisés autant que transgressifs, questionner les multiples codifications/expressions sonores et musicales d’identités non-normées, interroger l’état de nos savoirs et outils d’analyse par ce prisme, entamer une réflexion sur les archives musico-sonores, entre autres. Ainsi, nous entendons soumettre les structures, concepts et autres discours musicologiques sur lesquels la discipline s’est construite aux ouvertures théoriques produites par les dissidences de genre ou de sexualité.

Référence de l’illustration : Pigal, « Danseur : métiers de Paris, n° 10 », Le Charivari, 1er novembre 1833 (BnF, Gallica)