SÉANCE REPORTÉE. « L’enfant et la société » Lucy FREZARD (IHRIM/Lyon2) et Francis MARCOIN (Université d’Artois)


Séance « hors les murs »,
Cette séance est organisée conjointement avec le séminaire Littératures et arts XIXe-XXe siècles animé, au sein de l’IHRIM, par Sarah AL-MATARY, Stéphane ZÉKIAN.

Avec Amélie CALDERONE (IHRIM/CNRS), Lucy FRÉZARD (IHRIM/Lyon II), Francis MARCOIN (Université d’Artois) et Marion MAS (IHRIM/INSPÉ).

PROGRAMME :
Marion MAS (IHRIM / INSPÉ) : introduction.
Lucy FREZARD (IHRIM/Lyon 2) : « L’école républicaine, échec ou succès ? L’éducation dans les romans de Daniel Lesueur L’auberge des saules, Le mariage de Gabriel et L’amant de Geneviève ».
Francis MARCOIN (Université d’Artois) : « Hector Malot, chercheur de solutions sociales (selon Pierre Véron, Le Journal amusant, 6 septembre 1873) »


Le séminaire porte sur l’éducation des filles au XIXe siècle et croise les regards des historiens, des littéraires et des philosophes de l’éducation. Il s’agit d’interroger les représentations de l’éducation des filles dans la littérature pour la jeunesse aussi bien que les stratégies d’éducation des filles par les productions pour la jeunesse, et que les discours sur l’éducation des filles.
Les membres de FabLiJeS se réunissent plusieurs fois par an le mercredis après-midis, à l’INSPE de Lyon, pour un séminaire permettant de partager leurs travaux et d’échanger avec des chercheurs invités.
Il s’agira d’interroger les représentations de l’éducation des filles dans la littérature pour la jeunesse aussi bien que les stratégies d’éducation des filles par les productions pour la jeunesse et que les discours sur l’éducation des filles. Quelles conceptions et quels imaginaires de l’éducation féminine les textes littéraires dessinent-ils ? Dans quelle mesure rencontrent-ils le discours des pédagogues et d’autres prescripteurs (préfaces d’auteurs, éditoriaux de journaux, discours institutionnels) ? Quels dispositifs littéraires énonciatifs et narratifs ces différents discours mettent-ils en œuvre ? Quelles évolutions ou revirements observe-t-on entre la fin du XVIIIe et le début du XXe ? Des mises en perspectives avec les XXe et XXIe siècles sont tout à fait envisageables.

D’autres pistes (loin d’être exhaustives) pourront être abordées :
 Quels savoirs pour les filles ?
 Le roman sentimental des jeunes filles
 Le motif de la poupée dans l’éducation des filles
 Comment l’éducation des filles est-elle représentée en fonction des espaces éditoriaux (presse, édition scolaire, roman etc.) ?
 Quels sont les silences et les non-dits, le représenté et le non représenté, dans les « matières » et les modèles d’éducation proposés ?
 Quelles classes d’âges littérature pour la jeunesse et discours sur l’éducation configurent-ils ?
 Etc.