Actualité de la recherche
Quinzo confiné « Bouquet final »
Pour terminer en beauté, nous vous proposons un florilège d’entrées de l’Encyclopédie en lien avec les recherches d’Olivier FERRET dans le cadre du projet ENCCRE (Édition Numérique Collaborative et Critique sur l’Encyclopédie (1751-1772))
CHOLERA-MORBUS, s. m. (Medecine.) une des maladies des plus aiues que l’on connoisse, à laquelle notre langue a conservé son nom Grec, formé de ῥυλὴ, bile, & de χὴ, flux.
http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/article/v3-788-0/
CONTAGION, s. f. (Med.) qualité d’une maladie, par laquelle elle peut passer du sujet affecté à un sujet sain, & produire chez le dernier une maladie de la même espece.
Les maladies contagieuses se communiquent, soit par le contact immédiat, soit par celui des habits ou de quelques meubles ou autres corps infectés, soit même par le moyen de l’air qui peut transmettre à des distances assez considérables certains myasmes ou semences morbifiques.
Ces myasmes sont plus ou moins legers, plus ou moins mobiles, selon l’espece de maladie contagieuse à laquelle ils appartiennent
[…]
http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/article/v4-82-0/
EPIDEMIE, s. f. (Medecine.) maladie épidémique, c’est-à-dire, qui affecte presque en même tems & dans un même lieu un grand nombre de personnes de quelque sexe, âge & qualité qu’elles soient, avec les mêmes symptomes essentiels, dont la cause réside le plus souvent dans les choses desquelles on ne peut pas éviter de faire usage pour les besoins de la vie[…]
http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/article/v5-1633-0/
FIEVRE D’HÔPITAL, espece de fievre continue, contagieuse & de mauvais caractere, qui regne dans les hôpitaux des villes & d’armées, dans les prisons, dans les vaisseaux de transport pleins de passagers, qui y ont été long-tems renfermés, en un mot dans tous les lieux sales, mal aérés, & exposés aux exhalaisons putrides animales, de gens mal-sains, blessés, malades, pressés ensemble, & retenus dans le même endroit.
http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/article/v6-859-35/
HYGIENE, subst. fem. ὑγιεινὴ, (Medecine.) c’est un terme qui vient du grec ὑγιεινὸς, sanus, & qui sert à désigner la premiere des deux parties de la méthode medicinale concernant la conduite qu’il faut tenir pour la conservation de la santé actuellement existente ; comme la seconde partie de cette méthode est la Thérapeutique qui traite de la maniere de rétablir la santé lorsque l’on l’a perdue : ainsi ces deux parties renferment le double objet que l’on a pû se proposer pour le bien de l’humanité, par l’institution de la Medecine ; sa partie pratique ne peut pas tendre à autre chose.
http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/article/v8-1408-0/
MIASME, s. m. (Med.) μιασμα, ce nom est dérivé du verbe grec μιαινειν, qui signifie souiller, corrompre ; cette étymologie fait voir qu’on doit écrire miasme par un i, & non par un y ; cette sorte d’orthographe est assez ordinaire, & notamment elle s’est glissée dans ce dictionnaire à l’article Contagion, voyez ce mot. Par miasme on entend des corps extrèmement subtils, qu’on croit être les propagateurs des maladies contagieuses ; on a pensé assez naturellement que ces petites portions de matiere prodigieusement atténuées s’échappoient des corps infectés de la contagion, & la communiquoient aux personnes non infectées, en pénétrant dans leurs corps après s’être répandues dans l’air, ou par des voles plus courtes, passant immédiatement du corps affecté au non affecté ;
http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/article/v10-1286-0/
PESTE, s. f. (Medécine.) c’est une maladie épidémique, contagieuse, très-aiguë, causée par un venin subtil, répandu dans l’air, qui pénetre dans nos corps & y produit des bubons, des charbons, des exanthemes, & d’autres symptomes très-fâcheux.
http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/article/v12-994-0/
PESTE, s. f. (Hist. anc. & mod.)
Voilà ce mal qui répand par-tout la terreur,
Mal que le ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre.
http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/article/v12-994-1/
PESTE D’ORIENT, DU VI. SIECLE, (Hist. de la Méd.) cette affreuse peste a été décrite par Evagre & par Procope. Voici le précis de leurs descriptions
http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/article/v12-994-2/
TESTAMENT EN TEMS DE PESTE ; sa forme chez les Romains étoit la même que celle des autres testamens, sinon qu’il n’étoit pas nécessaire d’y appeller tous les témoins dans le même instant.
http://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/article/v16-390-30/
Source : L’Encyclopédie, en ligne sur le site de ENCCRE
Illustration : Le frontispice de l’Édition originale de l’Encyclopédie, 1751, vol. 1, page de titre, 25cm x 39cm, gravé en 1772, a été monté sur onglet. Bibliothèque Mazarine, Paris. Exemplaire magazine 1 Info- Le choix de l’exemplaire de la Bibliothèque Mazarine
Frontispice Encyclopédie