Nouveaux séminaires


    Séminaire « Tragédie grecque : histoire littéraire et didactique »

    Organisation : Théo GIBERT (doctorant IHRIM), Thibault WAGRET (doctorant HiSoMA) et Camille DEMOUCHY (doctorant CEPAM)

    Ce séminaire de travail a pour objectif l’édition pédagogique - comprenant chapeaux introductifs, paraphrases et notes explicatives en grec - de deux pièces d’Euripide, Iphigénie en Aulide et Iphigénie en Tauride. Il consiste essentiellement en des séances de lecture et commentaire collectifs du texte. Il donne lieu à des communications ponctuelles de participants réguliers ou d’invités, relatives à ces textes ou à leur postérité. Sa finalité seconde est la publication, à terme, d’un recueil d’articles sur le mythe d’Iphigénie dans les littératures classiques et modernes.


    Séminaire de langue et littérature médiévales - Automne 2023

    Co-organisation : Pierre MANEN (ECLLA) et Thibaut RADOMME (IHRIM)

    Situé à la croisée des perspectives linguistique et littéraire, ce séminaire souhaite offrir à tous les membres de la communauté universitaire de l’UJM l’occasion de découvrir la richesse, le dynamisme et la diversité des études médiévales. Dans cette perspective, des spécialistes venus de France et de l’étranger sont invités à présenter les résultats de leurs travaux les plus récents afin de donner écho, à Saint-Étienne, à l’actualité de la recherche en langue et littérature médiévales.


    Séminaire de traduction Σχολή - « Le démiurge dans la tradition platonicienne » 2023-2024

    Organisation : Martin BAUDROUX (doctorant IHRIM), Rodolphe LE PENRU (asoocié STL) et Camille MOUFLIER (doctorant IHRIM)

    Ce séminaire a pour objectif de traduire et commenter des textes philosophiques en grec ancien. Il portera pour l’année 2023/24 sur le thème du démiurge dans la tradition platonicienne. Lors du premier semestre sera lu le Timée (29d7-42e6), avant de s’intéresser à Proclus et son Commentaire du Timée (I, 303.24-317.20) au second semestre.

    Le séminaire est bimensuel et se déroulera en visioconférence. La première séance aura lieu le mercredi 18 octobre de 17h à 19h.

    Si vous souhaitez obtenir le lien de connexion, merci d’envoyer un message à l’un des trois organisateurs.


    Séminaire « Dire Je »

    Organisation : Vianney DUBUC et Nicolas MAZEL

    Ce séminaire est une étude transdisciplinaire et transhistorique de l’expression de la première personne.

    Plus qu’une simple question grammaticale, le pronom de première personne soulève des questions de représentations mentales et culturelles. Dire je ne se résume pas à la neutre expression d’un sujet locuteur, il s’agit bel et bien d’introduire dans la langue et le monde les marques d’un point de vue qui modifient le langage et le monde. Ce point de vue dépend de constructions culturelles qui peuvent, elles-mêmes, être situées et décomposées afin d’être décrites.

    Ce sujet appelle certainement en premier lieu l’étude linguistique mais convoquent aussi l’expertise de la littérature et de la philosophie.

    Sur le site du séminaire (https://direje.hypotheses.org/), des comptes rendus de séances seront édités après chaque rendez-vous.


    Séminaire « DISCORDES »

    Le séminaire est organisé par Isabelle MOREAU (ENS Lyon, IHRIM), Fabienne HENRYOT (Enssib, IHRIM), Thibault CATEL (Université de Limoges) et Julien LÉONARD (Université de Lorraine)

    C’est peu de dire que le jésuite français Pierre Coton (1564-1626) a fait couler beaucoup d’encre. Prédicateur et confesseur d’Henri IV puis de Louis XIII, il obtient du roi, en 1603, la révocation de l’expulsion des jésuites de France qui avait été décrétée en 1594. La Compagnie de Jésus fait alors un retour remarqué dans le Royaume. Mais en 1610, l’assassinat d’Henri IV par Ravaillac pose à nouveau dans l’opinion la question de la loyauté jésuite à l’égard de la monarchie. Coton prend la défense de son ordre, ce qui provoque la fameuse querelle de l’Anti-Coton : des dizaines de pamphlets, traités, lettres contradictoires, réfutations etc. alimentent le débat, s’attachant tout autant aux questions de fond qu’aux aspects plus formels de la polémique.

    Cette étude de cas, parce qu’elle est extrêmement touffue, permet de lancer le séminaire « Discordes », qui entend explorer les formes de la polémique religieuse entre 1598 et 1685, les rapports entre polémique et émotions dans l’espace public, enfin les modalités de l’archivage textuel des controverses dans des recueils, puis dans des bibliothèques, donnant lieu à leur progressive patrimonialisation.

    Lors de chaque séance, des sources sont présentées et commentées puis discutées par des spécialistes.

    Les auditeurs peuvent bien sûr participer au débat.

    Inscription nécessaire auprès de Fabienne HENRYOT, pour l’envoi du lien de visioconférence.


    Séminaire « Problèmes de la modernité »

    Organisation : Delphine ANTOINE-MAHUT (ENS de Lyon, IHRIM), Samuel LÉZÉ (ENS de Lyon, IHRIM)

    L’objectif théorique du séminaire est de problématiser la catégorie polémique de « modernité » à partir des débats traversant la philosophie, l’anthropologie, la littérature, l’art et les sciences.


    Séminaire « Loin de l’Europe. Approches transnationales de l’histoire du spectacle italien (circulations, hybridations, réception) » 2023-2024

    Organisation : Céline FRIGAU MANNING et Jean-François LATTARICO

    Le séminaire "Loin de l’Europe" a pour objet d’étudier les différentes formes de spectacle (théâtre, théâtre en musique, opéra, opéra-ballet, performance, chant performé...) venues de la péninsule italienne ou relevant d’une italianité souvent mythifiée. Par son focus sur la diffusion extra-européenne, de l’époque moderne jusqu’à nos jours, ce projet répond à une lacune dans le champ des études italiennes, théâtrales et musicologiques françaises, tout en faisant trésor de travaux récents menés à l’international.

    Informations pratiques :
    Le séminaire se tiendra en modalité hybride, à la Manufacture des Tabacs à l’université Lyon 3, et en visio, plusieurs mercredis ou jeudis par an du second semestre 2023 au premier semestre 2025.

    Le séminaire visera à la constitution d’un groupe de travail réunissant jeunes chercheurs et chercheurs confirmés, qui travailleront ensemble en vue de la publication des travaux sous la forme d’un volume collectif ou d’un numéro spécial de revue.


    Séminaire « La condition architecturale de la musique » 2022-2023

    Organisation : Alexandre CHÈVREMONT

    Horaire : 17h - 19h. Hybride
    Le séminaire se fixera pour objectif de dégager une « condition architecturale de la musique ». La construction d’un lieu d’écoute permet d’instaurer une rupture entre le bruit, laissé à la porte, et le son qui résonne dans la salle. Le temps de réverbération, calculé pour la première fois par Wallace Clement Sabine en 1900, est variable selon les salles, et selon leur destination, notamment selon qu’il s’agit d’y écouter une parole (typiquement, une salle de conférence) ou de la musique. L’existence d’un lieu voué à l’écoute isole le sonore d’autres modalités sensorielles, qui sont alors minorées, effacées, ou également valorisées : on y entre pour écouter, mais aussi pour y voir un spectacle, dans le cas de l’opéra. Pour parler de la musique, il faut revenir à cette condition initiale, tout en prenant acte du fait que les techniques de fixation du son l’ont progressivement émancipée de cette condition. Aujourd’hui, la plupart du temps, la musique est écoutée en dehors de sa condition architecturale, diffusée à domicile ou écoutée avec des écouteurs.

    Pour couvrir l’ensemble du problème, le séminaire s’intéressera cette année au « son du théâtre », pour reprendre le titre d’un livre paru récemment, tout autant qu’à celui d’une salle de concert ou d’opéra ; en outre, il s’agira d’interroger les acoustiques architecturales « mixtes », qui (de même qu’une musique mixte mêle instruments de musique et machines à produire du son) articulent la réverbération du son à sa diffusion par des haut-parleurs. L’exemple canonique qu’on se proposera d’analyser est celui du pavillon Philips conçu pour l’exposition universelle de Bruxelles en 1958, et qui a vu collaborer Iannis Xenakis, Edgar Varèse et Le Corbusier.

    Organisé avec l’IHRIM (Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités) – ENS Lyon.


    Séminaire « Femmes, féminisme, genre, sexualités. Nouveaux enjeux dans les études littéraires » 2022-2023

    Organisation : Christine PLANTÉ (Université Lyon 2, IHRIM) et Damien ZANONE (Université Paris Est Créteil, LIS)

    Cinq ans après #MeToo, le débat sur les violences faites aux femmes dans nombre de sociétés contemporaines est toujours aussi vif, l’interrogation critique laisse peu de secteurs indemnes et concerne particulièrement la culture, la recherche et l’enseignement. Le retentissement sur les études littéraires est perceptible dans le canon, dans les programmes, les thématiques, les rééditions. Quelles sont les approches employées pour aborder ces objets nouveaux, ou renouvelés ?Quelles relations entretiennent-elles – ou non – avec les études développées antérieurement : les études sur les femmes, les études féministes, les études de genre, et les études sur les sexualités ? Quels sont leurs apports, leurs limites, leurs débats ou leurs éventuels points aveugles ?
    Le séminaire propose d’aborder ces questions à partir de recherches récentes ou en cours, individuelles ou collectives, que leur présentation pourra situer par rapport à ces différents termes, qui n’impliquent pas les mêmes points de vue, mais qui sont historiquement liés et que le moment présent appelle à articuler avec une intensité nouvelle. Il s’agit d’interroger la littérature au prisme du genre, mais aussi le genre au prisme de la littérature.
    La première séance reviendra sur les représentations de la prostitution, dont les enjeux sont éthiques, sociaux et esthétiques ; la deuxième sur la présence d’une théorie littéraire féminine à la Belle-Époque, et sur la possibilité de la désigner comme telle ; une troisième sur une littérature lesbienne, qu’il est aussi souhaitable de rendre visible que problématique d’enfermer dans cette catégorisation.


    Localisation des deux premières séances, à l’Université Paris Est Créteil, salle i3-218 :
    - en sortant du métro « Créteil Université » (sur la ligne 8) suivre les indications en direction de l’Université. Cela conduit à s’engager sur le « Mail des Mèches » (chemin piétonnier environné d’herbe et fleurs) ;
    - après une marche de dix minutes au plus sur ce « Mail des Mèches », prendre la passerelle située sur la droite, qui enjambe une route ;
    - le bâtiment I est à l’autre bout de la passerelle. La salle Erasme, ou i3-218, est dans l’aile 3 de ce bâtiment, au 2e étage

    Séminaire « Âge classique » 2022-2023

    Organisé par : Maxime ILOU et Andréa LEONARDI (Masters 2 Histoire de la philosophie - ENS de Lyon)

    L’objectif de ce séminaire est de mettre en place un espace de recherche et de partage afin de nous retrouver et d’échanger sur cette thématique ainsi que sur nos travaux respectifs. La recherche philosophique lyonnaise a une forte tradition de recherche dans cette période de l’histoire intellectuelle et l’organisation de ce séminaire est une occasion d’y participer. Ce séminaire est ouvert à tous les niveaux et à tous les publics, y compris à celles et ceux qui ne sont pas rattachés à un département de philosophie. Nous souhaitons inviter des enseignant.e.s-chercheur.se.s, des doctorant.e.s et des masterant.e.s à venir nou s présenter leurs travaux et à échanger avec les étudiant.e.s, dans un cadre plus ouvert que celui d’un cours.


    Séminaire « Traduction de textes philosophiques en grec ancien » 2022-2023

    Organisation : Martin BAUDROUX (ENS de Lyon, IHRIM) et Camille MOUFLIER (Université Lyon III, IRPhiL)

    L’objectif de ce séminaire est de permettre aux doctorants et mastérants lyonnais travaillant dans le domaine de la philosophie ancienne d’avoir une réunion hebdomadaire qui permette de lire et de traduire un texte philosophique précis. Plus spécifiquement, il s’agit de se confronter directement à un texte en grec ancien et d’acquérir les compétences linguistiques nécessaires à l’étude de textes anciens. Ce séminaire est ainsi l’occasion d’aborder des problèmes philologiques auxquels les chercheurs en philosophie ancienne sont confrontés : l’établissement du texte, l’utilisation de l&r squo ;apparat critique etc. En plus de cette dimension philologique, l’objectif est d’échanger au sujet des implications philosophiques du texte.
    Il sera animé par Martin BAUDROUX (ENS de Lyon, IHRIM) et Camille MOUFLIER (Université Lyon III, IRPhiL), tous deux doctorants en philosophie ancienne dont les recherches portent sur le néoplatonisme. Ce séminaire poursuit un travail déjà engagé ces derniers mois consacré au Traité III, 7 [45] de Plotin qui a pour objet le temps et l’éternité. Ainsi, nous avons déjà pu travailler longuement sur ce texte et tester le format de travail hebdomadaire. Il nous a donc paru judicieux d’ouvrir ces rencontres aux autres hellénistes qui pourraient être intéressés.

    Ce séminaire se déroule habituellement à distance par le biais d’une réunion organisé sur Webex.

    Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à nous contacter :
    Martin BAUDROUX
    Camille MOUFLIER


    Séminaire de l’axe Arts « Des relations entre le monde artistique et le monde académique » 2022

    Organisation : Anne PELLOIS, Olivier LEPLATRE et Emmanuel REIBEL

    Le séminaire de recherche propre à l’axe Arts s’interroge sur les relations entre le monde de la recherche académique et le champ artistique. Il questionne les relations possibles, effectives, problématiques, entre les chercheuses et chercheurs issu.e.s du monde académique et les artistes.
    Cette perspective permet de poser différemment la question de la recherche en art en interrogeant la possibilité de ce dialogue : les échecs ou les difficultés, les pièges, et les modalités de la recherche collaborative : Qu’est-ce qu’un travail mené conjointement par un chercheur ou une chercheuse académique et un artiste ? Quelles formes spécifiques prend cette recherche pour « parler » aux deux champs et depuis les deux champs ?
    Le séminaire est aussi, par sa dimension inter-artistique, un lieu où questionner la spécificité de ces relations selon les disciplines artistiques et selon les pays.


    Visuel : Cosimo Terlizzi - Loïc Touzé dans Morceaux


    Séminaire « Situations extrêmes et résilience » 2021-2022

    Depuis toujours, l’extrême s’invite dans nos sociétés, nos économies et nos organisations. Il a une face sombre, ancestrale qui s’impose à nous. Il prend la forme de la guerre, de l’épidémie, de la famine, de l’ouragan, de l’inondation, de l’éruption volcanique, et puis plus récemment du risque industriel, et de l’émergence de l’anthropocène.

    L’éruption volcanique est ambivalente, car elle est aussi un spectacle grandiose, expression de la terre vivante que l’on peut se donner comme objectif d’exploration. Elle dévoile une autre face de l’extrême, plus lumineuse, c’est l’extrême voulu. Dans cette catégorie, on peut aussi ranger l’exploration du monde au travers des expéditions maritimes, polaires, en haute-montagne ou spatiales, mais aussi tout ce qui relève de l’invention et de la découverte scientifique et technique. C’est le projet en environnement extrême, en d’autres termes, le projet d’exploration.

    Une réflexion récente s’est engagée en sciences sociales autour de l’extrême pour proposer un cadre intégrateur d’une variété de travaux (Bundy et al., 2017 ; Hällgren et al., 2018 ; Lièvre et alii, 2020 ; Williams et al., 2018). Il s’agit de proposer d’ordonner un certain nombre de notions comme le risque, l’urgence, la crise, la catastrophe, la résilience, en prenant l’extrême comme porte d’entrée. Par exemple, si l’on suit les travaux de Lièvre et alii (2020), une situation est dite extrême parce qu’elle est une combinaison d’une rupture, de l’incertitude et du risque. L’urgence émerge en rapport avec une pression temporelle. La crise traduit l’incapacité à faire face à la situation. La catastrophe, quant à elle, documente l’échelle des conséquences négatives de cette situation.

    Différents paradigmes sont proposés pour manager les situations extrêmes, comme celui de la vulnérabilité et, plus récemment, celui de la résilience. L’objet de ce séminaire est triple : il est d’abord de donner à voir divers cadres intégrateurs autour de l’extrême, mais aussi de faire apparaître différents types de situations extrêmes et enfin, de documenter différentes manières de faire face à la situation.

    Sous la responsabilité scientifique de Pascal Lièvre, professeur émérite en sciences de gestion au CleRMa, Université Clermont Auvergne, le séminaire de la Maison des Sciences de l’Homme de Clermont-Ferrand (UAR 3550) « Situations extrêmes et résilience » se veut interdisciplinaire et réunit notamment des chercheurs du CleRMa (Emmanuel Bonnet, Eléonore Mérour), du laboratoire ACTé (Simon Boyer, Michel Recopé, Géraldine Rix-Lièvre), du laboratoire LMV (Benjamin Van Wyck de Vries), et de l’IHRIM (Sophie Lemercier-Goddard).