Publications


    Le Sentiment religieux dans La Comédie humaine.
    Foi, ironie et ironisation

    Vincent BIERCE

    coll. « Études romantiques et dix-neuviémistes », n° 97
    série « Balzac », n° 7
    Paris, Classiques Garnier
    18 décembre 2019, 857 p.
    ISBN 978-2-406-09252-0

    Dans son œuvre, Balzac interroge la représentation de la foi : s’il invente une théologie originale, il intègre aussi sa pensée du spirituel dans un dispositif général fondé sur un projet matérialiste. Cette double postulation se traduit par un principe actif de retournement : l’ironisation.
    Cette publication est issue de la thèse de Vincent BIERCE soutenue le 12 octobre 2017 dans le cadre de l’IHRIM. 
    Cet ouvrage est publié avec le soutien de l’IHRIM.


    Le siècle des vérolés
    La Renaissance européenne face à la syphilis

    Ariane BAYLE et Brigitte GAUVIN (dir.)

    Une anthologie sous la direction d’Ariane BAYLE,
    avec la collaboration de Brigitte GAUVIN
    coll. « Mémoires du Corps »
    Grenoble, Éditions Jérôme Millon
    16 mai 2019, 392 p.
    ISBN 2-84137-355

    La Renaissance n’a pas seulement été l’âge conquérant des grandes découvertes. Dans les bagages des explorateurs et voyageurs se sont glissés le sexe et la mort. La grande vérole, également nommée « mal français », « mal napolitain » puis « syphilis », maladie jusque-là inconnue des Européens, devient au XVIe siècle un objet de débats non seulement parmi les savants mais dans la société tout entière. D’où vient-elle ? Qui est le patient zéro ? Peut-on attraper la maladie en dormant dans les mêmes draps que son voisin ? Comment l’honnête mère de famille et sa progéniture peuvent-elles être atteintes ? Quels sont alors les traitements possibles d’une maladie qui ne sera vaincue qu’avec l’apparition des antibiotiques ? Comment raconter l’histoire de cette maladie ? Et surtout l’histoire de sa propre maladie ? Face à une maladie honteuse, le rire le dispute aux larmes. Il est tantôt le vecteur de la stigmatisation et tantôt son antidote.

    Anthologie de cent textes, choisis, présentés et mis en perspective par des spécialistes d’histoire de la médecine et d’histoire littéraire, Le Siècle des vérolés prend le parti de confronter les discours de médecins, de savants, de voyageurs, mais aussi de poètes et de romanciers pour mieux comprendre comment s’expriment peurs sociales et angoisses individuelles. Avec l’apparition de la grande vérole, c’est tout le regard sur la sexualité qui se transforme.

    Anthologie de cent textes, choisis, présentés et mis en perspective par des spécialistes d’histoire de la médecine et d’histoire littéraire, Le Siècle des vérolés prend le parti de confronter le discours de médecins, de savants, de voyageurs, mais aussi de poètes et de romanciers pour mieux comprendre comment s’expriment peurs sociales et angoisses individuelles. Avec l’apparition de la grande vérole, c’est tout le regard sur la sexualité qui se transforme.


    Le soi subjugué
    Servitude volontaire et cliniques de l’aliénation

    Tristan DAGRON

    coll. « Philosophie du présent »
    Paris, Vrin
    12 septembre 2022, 408 p.
    ISBN 978-2-7116-3059-2

    Dans son Discours de la servitude volontaire, Étienne de La Boétie part d’un paradoxe : la soumission des dominés est extorquée de bien des manières, mais elle repose pour une large part sur le consentement de ceux qui en sont les victimes. En s’appuyant sur le contexte intellectuel du Discours et sur les sources qu’il mobilise, ce livre propose de mettre en rapport ce paradoxe avec la problématique de la souffrance psychique d’origine sociale, d’une souffrance qui se manifeste d’abord par son impact sur le sentiment d’identité, par l’altération du jugement moral, mais également par une insensibilisation qui dépossède le sujet de son propre corps et de sa vie. Empêché de communiquer et même de penser, le sujet est également rendu incapable de percevoir et de sentir la douleur associée à la situation dans laquelle il est engagé. C’est à cette forme de désorganisation identitaire que renvoie La Boétie lorsqu’il fait de la coutume et de l’accoutumance la principale raison de la servitude volontaire. On aurait ainsi affaire à une relation addictive à l’autorité d’un tyran cynique et malveillant. Ces relations de servitude n’ont rien d’exceptionnel : leurs effets s’observent « en tout pays, par tous les hommes, tous les jours », et éclairent, aujourd’hui autant qu’hier, bien des situations familiales, professionnelles et sociales.


    Le Tafsīr al-Ğalālayn (XVe siècle)

    Mouhamadoul Khaly WÉLÉ (éd.)

    Lyon, Université Lumière Lyon 2
    Pour le compte de l’IHRIM
    Hébergeur : Huma-Num
    En ligne en 2020

    Le Tafsîr al-Ğalālayn est un commentaire du Coran composé vers 1465-1466 et utilisé par André Du Ryer, Ludovico Marracci et George Sale. Il est ici présenté et introduit par Mouhamadoul Khaly WÉLÉ


    Le temple de Gnide (1725, 1742)

    MONTESQUIEU

    Édition par Philip STEWART et Catherine VOLPILHAC-AUGER
    coll. « Montesquieu. Bibliothèque & éditions »
    Lyon, ENS de Lyon
    Pour le compte de l’IHRIM
    Hébergeur : Huma-Num
    En ligne le 21 janvier 2021

    Affirmation des forces de vie qui se manifestent avec la toute-puissance de la beauté, refus des contraintes que sont la jalousie et les liens voulus par la société, aspiration à une liberté des cœurs et des corps, attrait du plaisir sans conflit avec la morale, mais aussi risque de se perdre en soi-même : Le Temple de Gnide, sous l’apparence d’une pastorale qui idéalise le monde soumis aux lois de Vénus, met en jeu quelques-unes des convictions les plus profondes de Montesquieu. Une Antiquité factice propice aux détournements, un art d’écrire qui joue de la suggestion, une profusion ornementale qui ne cache que pour mieux révéler donnent à cette brève fiction, où l’on a souvent cru voir seulement frivolité et artifice, le caractère original d’une œuvre rococo plus profonde qu’il n’y paraît.
    Texte établi par Philip STEWART, avec la collaboration de Catherine VOLPILHAC-AUGER, introduit et annoté par Catherine VOLPILHAC-AUGER, avec la collaboration de Philip STEWART.

    Voir aussi l’annonce de parution.


    Le Théâtre de Balzac.
    Splendeurs et misères d’un parent pauvre

    Éric BORDAS et Agathe NOVAK-LECHEVALIER (dir.)

    coll. « Rencontres », série « Études dix-neuviémistes »
    Paris, Classiques Garnier
    5 août 2020, 351 p.
    ISBN 978-2-406-10128-4

    Parution numérique : 13/05/2020

    Ce volume constitue la première synthèse consacrée à la présentation et l’analyse chronologique des huit pièces de théâtre achevées de Balzac, avec un gros plan sur l’ultime chef-d’œuvre qu’est Le Faiseur.


    Le théâtre de Jean Genet

    Olivier NEVEUX

    coll. « Le théâtre de »
    Lausanne, Ides et Calendes,
    octobre 2016, 128 p.
    ISBN 9782825802694
    ISBN 2825802697 (br)
    EAN 9782825802694

    Le théâtre de Jean Genet (1910-1986) se compose d’une poignée de pièces : Les Bonnes, Haute surveillance, Elle, Splendid’s, Le Balcon, Les Nègres, Les Paravents… Cette œuvre majeure a suscité le scandale tout autant qu’elle a intéressé parmi les plus grands metteurs en scène du XXe siècle : Roger Blin, Peter Brook, Peter Stein, Peter Zadek, Victor Garcia, Patrice Chéreau… Elle ne ressemble qu’à elle-même. Lyrique, poétique, anti-réaliste, elle exacerbe le « fictif », le semblant, l’illusion. Elle est politique mais d’une drôle de politique, acharnée à arpenter le territoire du négatif. Elle est, en effet, écrite « contre » : contre les Blancs, l’ordre, la société, contre Genet lui-même. Mais elle se révèle être aussi un fabuleux chant d’amour adressé au théâtre. Car si Genet n’a jamais caché son indifférence ou son mépris pour les spectacles de son temps, il l’a fait au nom d’une idée unique de ce que le théâtre devrait être. « Que perdrait-on si l’on perdait le théâtre ? », demandait-il en 1967. Une telle question ne se pose pas moins aujourd’hui. Le Théâtre de Jean Genet essaie, tant que faire se peut, d’y répondre et, pour cela, de suivre les pistes qu’indiquent ses pièces et ses nombreuses réflexions (lettres, préfaces, essais) sur le théâtre.

    Voir la page de l’auteur.


    Le Théâtre de Jean Genet

    Olivier NEVEUX

    coll. « Le théâtre de »
    Lausanne, Éditions Ides et Calendes,
    1er octobre 2016, 128 p.
    ISBN 978-2-82580-269-4

    Le théâtre de Jean Genet (1910-1986) se compose d’une poignée de pièces : Les Bonnes, Haute surveillance, Elle, Splendid’s, Le Balcon, Les Nègres, Les Paravents… Cette œuvre majeure a suscité le scandale tout autant qu’elle a intéressé parmi les plus grands metteurs en scène du XXe siècle : Roger Blin, Peter Brook, Peter Stein, Peter Zadek, Victor Garcia, Patrice Chéreau… Elle ne ressemble qu’à elle-même. Lyrique, poétique, anti-réaliste, elle exacerbe le « fictif », le semblant, l’illusion. Elle est politique mais d’une drôle de politique, acharnée à arpenter le territoire du négatif. Elle est, en effet, écrite « contre » : contre les Blancs, l’ordre, la société, contre Genet lui-même. Mais elle se révèle être aussi un fabuleux chant d’amour adressé au théâtre. Car si Genet n’a jamais caché son indifférence ou son mépris pour les spectacles de son temps, il l’a fait au nom d’une idée unique de ce que le théâtre devrait être. « Que perdrait-on si l’on perdait le théâtre ? », demandait-il en 1967. Une telle question ne se pose pas moins aujourd’hui. Le Théâtre de Jean Genet essaie, tant que faire se peut, d’y répondre et, pour cela, de suivre les pistes qu’indiquent ses pièces et ses nombreuses réflexions (lettres, préfaces, essais) sur le théâtre.


    Le travail de l’acteur·rice
    Opérations, protocoles, exercices pour le jeu

    Anne PELLOIS (dir.)

    Dijon, Les Presses du réel
    10 mars 2025, 368 p.
    ISBN 978-2-37896-562-4

    Ce livre est le fruit d’un travail collectif effectué entre 2018 et 2020 à l’école de la Manufacture à Lausanne.

    Il est composé d’un essai d’Anne Pellois restituant les résultats de la recherche, d’un cahier d’exercices et d’une série de contributions de participant·es.
    Contributions de Claire Besuelle, Anne Boissière, Guillemette Bolens, Stéphane Bouquet, Myriam Djemour, Nicolas Doutey, Dominique Falquet, Oscar Gómez Mata, Tomas Gonzalez, Pierre Goy, Claire Heggen, Bruno Meyssat, Arnaud Milanese, Anne Pellois, Stéphane Poliakov, Marion Sage, Loïc Touzé, Bérangère Vantusso.

    Que travaille-t-on quand on s’exerce au théâtre ? Quelles opérations sont mises en œuvre par l’acteur·rice pour jouer ? Quelles compétences sont requises dans la pratique du jeu ? C’est à ces questions que tente de répondre cette enquête dirigée par Anne Pellois, historienne du jeu, associant une équipe d’une vingtaine de chercheur·euses académiques et praticien·nes dans les domaines du théâtre, de la danse, de la musique, de la marionnette, de la philosophie et de la littérature.
    Ce livre rend compte des processus de formation des interprètes de théâtre et les compétences visées. La technicité des exercices étudiés et discutés contient des savoirs et savoir-faire spécifiques, dont il s’agit de saisir les mécanismes et l’efficacité. L’analyse est fond ée sur une mise en perspective historique des formations de l’acteur.ice et une approche contemporaine pluridisciplinaire.


    Le Vent dans les saules

    Kenneth GRAHAME

    Édition et traduction de Sophie CHIARI
    coll. « Classiques »
    Paris, Le Livre de poche
    19 mai 2021, 336 p.
    ISBN 9782253240525

    Un matin de printemps, M. Taupe est attiré hors de son logis par les bruissements de la nature. Son chemin va croiser celui de l’astucieux M. Rat, de l’imposant M. Blaireau et, surtout, de l’incorrigible et vaniteux M. Crapaud. Entre après-midi de canotage, expéditions périlleuses dans le terrible Bois Sauvage et embarquées fantastiques, les quatre amis vont vivre d’inoubliables aventures.
    Dans cette merveilleuse fable, Kenneth Grahame réaffirme le pouvoir de la nature face à l’industrialisation croissante de l’Angleterre édouardienne et fait l’éloge de la solidarité contre les comportements égoïstes. À la fois roman d’aventure, parodie de la société humaine et ode à la nature, Le Vent dans les saules est un immense classique de la littérature anglaise.


    Le XIXe siècle en ses langages
    Mélanges en l’honneur de Jacques-Philippe Saint-Gérand

    Éric BORDAS (dir.)

    coll. « Rencontres », Série « Études dix-neuviémistes »
    Paris, Classiques Garnier
    4 juin 2025, 739 p.
    ISBN 978-2-406-17902-3

    DOI 10.48611/isbn.978-2-406-17904-7

    Les travaux de Jacques-Philippe SAINT-GÉRAND font référence en ce qu’ils ont appris à des générations de chercheurs à contextualiser historiquement avec précision les réalisations langagières des grands auteurs du romantisme, mais également les discours grammairiens et lexicographiques d’époque. Un ensemble de collègues ont voulu lui dire leur reconnaissance et leur amitié.


    Le XIXe siècle face au futur.
    Penser, représenter, rêver l’avenir au XIXe siècle

    Claire BAREL-MOISAN, Aude DÉRUELLE et José-Luis DIAZ

    [Publication en ligne]
    Actes du VIIe Congrès de la Société des Études romantiques et dix-neuviémistes (SERD)
    4 juillet 2018

    Le XIXe siècle qui fut, côté Passé, le siècle de l’Histoire, le siècle des inventaires, un siècle « rétrospectif », est, côté « Futur », à la fois le siècle du progrès, le siècle de l’avenir et le siècle des utopies, et, côté Présent, le siècle du journal, et donc aussi de l’accélération, d’une actualisation montante des pratiques et des vécus. La temporalité telle qu’on la pense est alors la proie d’une sorte d’impérialisme du futur. Le VIIe Congrès de la SERD (Paris, Fondation Singer Polignac, du 19 au 22 janvier 2016) a exploré, à travers un ensemble de cinquante communications, la manière dont le siècle a imaginé son propre futur. Que reste-t-il aujourd’hui de ce XIXe siècle penseur d’avenir, entre progrès et discours du déclin ? Quelles représentations semblent irrémédiablement datées, quelles théories, quels imaginaires sont encore vivants et parlent à notre début du XXIe siècle ?


    Lectures du Traité théologico-politique
    Philosophie, religion, pouvoir

    Domenico COLLACCIANI, Blanche GRAMUSSET-PIQUOIS et Francesco TOTO (dir.)

    coll. « La philosophie en commun »
    Paris, L’Harmattan
    13 octobre 2021, 508 p.
    ISBN 978-2-343-23653-7

    Le Traité Théologico-Politique, publié anonymement en 1670, fut sans doute le livre le plus scandaleux du XVIIe siècle, et pour cause : l’emploi d’une méthode critique radicale pour dévoiler les mystères du pouvoir théologique et politique faisait de cet ouvrage un traité aussi stimulant que polémique. Après trois cent cinquante ans, le Traité demeure un modèle de réflexion sur la politique, la philologie, la métaphysique et la religion. Dans ce volume, le lecteur trouvera un commentaire suivi de l’ouvrage. Grâce au travail collectif des vingt-huit contributeurs issu du colloque Philosophie, religion, pouvoir : Lectures du Traité théologico-politique, il pourra comprendre le détail du discours de Spinoza ainsi que saisir la trame de fond de la pensée spinoziste. L’ouvrage se compose de deux parties : le commentaire proprement dit et une section consacrée aux principaux problèmes qui animent le débat contemporain sur Spinoza.

    Domenico COLLACCIANI, Blanche GRAMUSSET-PIQUOIS et Francesco TOTO (dir.)


    Lectures russes de Pascal.
    Hier et aujourd’hui

    Françoise LESOURD et Laurent THIROUIN (dir.)

    coll. « Constitution de la modernité »
    Paris, Classiques Garnier
    4 novembre 2020, 247 p.
    ISBN 978-2-406-10394-3

    Pascal est le penseur français le plus lu en Russie. Ce volume fait un bilan des études pascaliennes en Russie contemporaine, il énumère les thèmes et les images associés à Pascal dans la philosophie et la poésie russes. Une place importante est aussi accordée à Léon Tolstoï lecteur de Pascal.


    Leibniz
    Lectures et commentaires

    Mogens LAERKE, Christian LEDUC et David RABOUIN (dir.)

    coll. « Bibliothèque d’Histoire de la Philosophie »
    Paris, Vrin
    29 novembre 2017, 400 p.
    ISBN 978-2-7116-2796-7

    Ont contribué à ce volume : R. Andrault, J.-P. Anfray, L. Basso, F. Duchesneau, J. Dunham, M. Favaretti Camposampiero, J.-F. Goubet, M. Lærke, C. Leduc, J. McDonough, M. Picon, D. Rabouin, P. Rateau, A.-L. Rey, C. Rösler-Le Van.

    Le présent volume est le premier ouvrage collectif dans le monde francophone visant à introduire la pensée de G.W. Leibniz (1646-1716). Il a pour but d’examiner les parties principales de la philosophie leibnizienne ainsi que les disciplines qui s’y rapportent.
    Ce travail se devait d’être collectif pour deux raisons principales : d’abord, Leibniz contribua de manière importante à une grande diversité de domaines, philosophiques, scientifiques, théologiques et politiques. Ensuite, son corpus, de mieux en mieux connu par l’édition en cours des œuvres complètes, est l’un des plus abondants, mais aussi diversifiés de l’histoire de la philosophie et des sciences. Chaque chapitre est ainsi rédigé par un spécialiste du domaine. Tout en visant à commenter les thèses et les doctrines leibniziennes, les contributions du volume prétendent également prendre part aux discussions et interprétations de la recherche.