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    La Connaissance par sentiment au XVIIIe siècle

    Lætitia SIMONETTA

    coll. « Les dix-huitièmes siècles »
    Paris, Honoré Champion
    28 mars 2018, 576 p.
    ISBN 978-2-7453-4666-7

    Le XVIIIe siècle n’est pas seulement le siècle de la raison, il est aussi celui où le sentiment s’impose dans l’esprit de certains philosophes pour rendre compte de la façon dont certains objets sont connus. Le moi ainsi que les valeurs morales et esthétiques sont, par excellence, des objets qui échappent à une analyse rationnelle ainsi qu’aux perceptions issues des sens externes. Ils se donnent dans cette expérience intérieure qu’est le sentiment. La particularité de celui-ci est que, alors qu’il est une impression d’ordre affectif, constituée de perceptions de plaisir et de douleur, il est amené à représenter autre chose que l’état purement subjectif de l’âme. Tout le problème est de déterminer à quel point le sentiment constitue un mode de connaissance irréductible : est-il un principe de connaissance à part entière, à côté de la sensation et de la réflexion, ou simplement la manière de connaître de celui qui, ayant développé des habitudes de penser et de sentir, a l’impression de juger de façon immédiate ? Reconnu comme fait mais n’ayant pas de fondement clairement assignable, il est sujet aux interprétations les plus contradictoires. Placé au croisement d’un courant métaphysique et d’un courant empiriste radical, il incarne une des notions qui manifestent le plus fortement la diversité des écoles qui perdurent au siècle des Lumières.

    Ancienne élève de l’ENS de Lyon, Laetitia SIMONETTA est agrégée et docteur en philosophie – a soutenu sa thèse en 2015 sous la direction de Pierre-François MOREAU. Elle est affiliée à l’Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (UMR 5317-IHRIM) et enseigne dans le secondaire (Académie de Versailles). Cet ouvrage est une version remaniée de sa thèse.


    La croisée des savoirs.
    Hobbes, Mersenne, Descartes

    Gregorio BALDIN

    Ouvrage publié dans le cadre du labex COMOD
    coll. « Philosophie »
    Sesto San Giovanni (Italie), Éditions Mimésis
    février 2020, 354 p.
    ISBN 978-8-869-76207-9

    Les spécialistes de la pensée de Hobbes ont souligné l’importance de son troisième Grand Tour à travers l’Europe (1634-1636) et de son séjour à Paris, pour le développement de son système philosophique. Cette étude analyse les débats philosophiques et scientifiques qui ont eu lieu dans la capitale française pendant ces années-là, et qui se révélèrent décisifs pour la naissance de la philosophie de Hobbes. Un travail qui compare pour la première fois et de façon détaillée les pensées de Mersenne et de Hobbes, dont on souligne les analogies et les différences au niveau méthodologique et épistémologique. On y aborde également la question du rapport des deux philosophes au mécanisme et à la révolution scientifique. Cette étude porte également sur la figure de Descartes, dont on évolue la contribution essentielle au développement de la pensée hobbesienne.

    Gregorio BALDIN est l’auteur de Hobbes e Galileo. Metodo, materia e scienza del moto (Florence, 2017). Il a été post-doctorant à l’université Ca’ Foscari de Venise, chercheur post-doc à l’ENS de Lyon (LabEx Comod) et est chercheur associé à l’IHRIM. Ses recherches portent sur la diffusion des idées scientifiques et politiques au XVIIe siècle et notamment sur les figures de Thomas Hobbes et Paolo Sarpi.


    La démocratie à l’œuvre

    Sarah AL-MATARY et Florent GUÉNARD (dir.)

    Postface de Pierre Rosanvallon
    coll.« Philosophie »
    Paris, Seuil
    août 2015, 304 p.
    ISBN 978-2-02-127973-3

    Résumé

    Pour comprendre nos sociétés démocratiques toujours en quête d’elles-mêmes, explique Pierre Rosanvallon, il faut articuler l’histoire de l’âge moderne et l’analyse du monde contemporain. Et pour cela inventer une méthode et des outils conceptuels permettant à la fois de tirer parti de l’étude du passé et de saisir ce qui nous en sépare.

    De L’Âge de l’autogestion (1976) à La Société des égaux (2011), cet objectif théorique est resté indissociable d’une réflexion sur la difficulté de donner corps à l’idéal démocratique. La démarche est originale, en grande partie inclassable et incontestablement féconde. Elle convoque une pluralité de savoirs, invite les disciplines à dialoguer, appelle la discussion.

    C’est à cette intention que répond le présent ouvrage, le premier à proposer une mise en perspective globale de l’œuvre de Pierre Rosanvallon. Réunissant historiens, sociologues, politistes, philosophes, il se veut à la fois une réflexion sur la singularité d’un travail dont les effets sont sensibles dans le monde intellectuel et une discussion des thèses autour desquelles sa pensée se structure.

    Avec les contributions de Sarah Al-Matary, Yohann Aucante, Bruno Bernardi, Alain Chatriot, Nicolas Delalande, Nicolas Duvoux, Chloé Gaboriaux, Florent Guénard, Justine Lacroix, Françoise Mélonio, Jean-Claude Monod, Samuel Moyn, Daniel Sabbagh.


    La Différence des sexes
    Questions scientifiques, pièges idéologiques

    Nicolas MATHEVON, Éliane VIENNOT

    Paris, Belin
    8 février 2017, 333 p.
    ISBN 978-2-7011-9597-1
    Autrice Ihrim : Éliane VIENNOT

    Qu’est-ce qu’être une femme ou un homme ? Ce que nous pensons « féminin » ou « masculin » l’est-il bien ? Est-ce conjoncturel, culturel, ou bien profondément inscrit dans nos corps et plus ou moins intangible ? Ces questions se posent de nos jours dans un contexte radicalement nouveau : celui de la remise en cause globale de la domination masculine, celui des recherches foisonnantes que cette contestation a engendrées, celui des politiques publiques qui tentent de mettre en oeuvre l’égalité des sexes. Autant d’approches qui viennent bousculer les idées reçues et les pratiques sociales.

    Le domaine de la recherche scientifique n’échappe pas à ces tiraillements. Les études se sont multipliées depuis une trentaine d’années et aboutissent aux mêmes constats : l’inégalité entre femmes et hommes formate inconsciemment nos esprits, agissant jusque dans les opérations conçues comme les plus « scientifiques », les plus « objectives », quand elle ne conduit pas à de véritables blocages du fonctionnement de la pensée.

    C’est à l’exploration de ces questions que nous invite ce livre iconoclaste, auquel ont travaillé des spécialistes venus d’horizons très divers - des « humanités » aux sciences de la vie, en passant par le droit, les arts, la primatologie...


    La Fabrication du diable.
    Ou pourquoi a-t-on besoin du diable ? (XVᵉ-XVIIIᵉ siècle)

    Marie-Joëlle LOUISON-LASSABLIÈRE et Christian JÉRÉMIE (dir.)

    coll. « Renaissance et Âge classique »
    Saint-Étienne, PUSE
    12 novembre 2020, 230 p.
    ISBN 978-2-86272-717-2

    Tandis que beaucoup affirment que l’homme est le jouet du diable, cet ouvrage démontre qu’il sert les projets humains et devient un instrument pour accuser, justifier, condamner, argumenter, critiquer, moquer... au point d’être utilisé comme une arme par celui qui écrit.
    L’évolution de la figure diabolique au fil du temps renseigne également sur la société qui y a recours. Sans exclure l’analyse théologique et symbolique du diable, les auteurs réfléchissent avant tout sur la manière dont une époque parvient à définir ses valeurs à l’aide de leur image inversée.
    Ouvrage dirigé par Marie-Joëlle LOUISON-LASSABLIÈRE et Christian JÉRÉMIE

    Voir aussi la journée d’étude.


    La Fabrique du XVIe siècle au temps des Lumières

    Myrtille MÉRICAM-BOURDET, Catherine VOLPILHAC-AUGER (dir.)

    coll « Rencontres », série « Devenir de la Renaissance française et européenne »
    Paris, Classiques Garnier
    8 juillet 2020, 476 p.
    ISBN 978-2-406-09402-9

    Comment le XVIIIe siècle constitue-t-il le XVIe siècle en objet de pensée ? En abordant l’histoire littéraire, les domaines scientifiques, philosophiques et religieux, l’ouvrage montre comment les Lumières héritent de questionnements, de modèles et de contre-modèles s’enracinant bien en amont du XVIIe siècle.

    Voir le colloque La fabrique du XVIe siècle au temps des Lumières.


    La fiction face au viol

    Véronique LOCHERT, Zoé SCHWEITZER, Enrica ZANIN

    coll. « Fictions pensantes »
    Paris, Hermann
    24 avril 2024, 214 p.
    ISBN 9791037038364
    Autrice IHRIM : Zoé SCHWEITZER

    Sujet impossible, le viol menace les capacités représentatives de la fiction et interroge ses rapports avec le réel. Il est pourtant omniprésent dans la fiction, depuis les mythes de l’Antiquité jusqu’aux séries télévisées de l’ère #MeToo. Comment interpréter cette confrontation continue ? Comment articuler autonomie esthétique et responsabilité éthique ? Pour comprendre les échanges entre viol et fiction, les trois autrices se tournent vers des œuvres de la première modernité qui parlent des violences sexuelles, à une époque où elles demeurent largement taboues. De Boccace à Richardson, de Shakespeare à Pauline Peyrade, d’Ovide à Sarah Kane, l’ouvrage tisse des liens entre contextes passés et questionnements présents et montre comment la fiction, à travers ses mutations, répond aux nombreux défis lancés par la représentation du viol.


    La Figure de Boileau
    Représentations, institutions, méthodes (XVIIe-XXIe siècle)

    Delphine REGUIG et Christophe PRADEAU (dir.)

    Paris, Sorbonne université presse (SUP)
    8 décembre 2020, 384 p.
    ISBN 979-10-231-0693-0
    Directrice scientifique IHRIM de l’ouvrage : Delphine REGUIG

    Une comptine scolaire, qui a chantonné dans la mémoire de générations d’écoliers, réunit les illustrations du Grand Siècle : « Une corneille perchée sur la racine de la bruyère boit l’eau de la fontaine Molière. » Le nom de Boileau y exerce la fonction cohésive du groupe verbal. Il rassemble autour de lui la génération classique, mais il y perd son intégrité.

    C’est cette fortune paradoxale qui est l’objet de ce livre. Boileau incarne le classicisme français. C’est lui qui « grince des dents » le soir de la bataille d’Hernani. Son nom ne cesse de revenir, depuis quatre siècles, dans les débats littéraires, avec une constance telle que Thibaudet a proposé de voir en lui le « président » de la République des Lettres. Mais en contrepartie de cette position cardinale, l’œuvre est peu lue, mal connue. C’est tout le paradoxe de Boileau : la présence du nom s’accompagne d’un relatif oubli de l’œuvre.

    De Houdar de la Motte à Lacan, de Sainte-Beuve à Proust, de Victor Hugo à Baudelaire, Queneau, Francis Ponge ou Philippe Beck, que recouvre le nom de Boileau ? L’étude d’une figure revient à s’interroger sur la formation des abstractions moyennes qui habitent la mémoire culturelle et que mettent en récit les scénarios historiographiques. C’est l’ambition épistémologique d’une enquête qui est aussi une réflexion sur les métamorphoses de l’idée de littérature.


    La Haine des clercs.
    L’anti-intellectualisme en France

    Sarah AL-MATARY

    Paris, Seuil
    14 mars 2019, 400 p.
    ISBN 978-2-02-104809-4

    La France, dit-on, serait la patrie des intellectuels. Ce lieu commun occulte la virulence des haines que s’attirent les clercs au « pays qui aime les idées ». Faut-il considérer que les accès d’anti-intellectualisme que l’histoire a retenus ? l’affaire Dreyfus, le « procès de l’intelligence », la « querelle des mauvais maîtres » ? ne seraient que des accidents de parcours propres à dramatiser le récit national ?
    Cet ouvrage montre au contraire que l’anti-intellectualisme manifeste, en France, une ardeur continue depuis le XIXe siècle. De Proudhon à Michel Houellebecq, des anarchistes aux catholiques intransigeants, des nationalistes maurrassiens aux maoïstes ou aux situationnistes, il entrelace des traditions à première vue contradictoires, dont les clivages manichéens – entre la gauche et la droite, l’art et la critique, la mondanité et la science, l’élitisme et le populisme – ne permettent pas d’appréhender la convergence au sein d’une culture partagée.
    Aux « rhéteurs », aux « gendelettres », au « prolétariat des bacheliers », aux « fonctionnaires de la pensée », aux « intellectuels fatigués », à l’« intelligentsia », on reproche de servir le pouvoir ou de subvertir le peuple, de s’engager ou de se taire, de parler pour les autres ou de disserter entre eux… Mais derrière le procès des intellectuels, le plus souvent instruit dans leurs rangs, c’est moins une « guerre à l’intelligence » qui est menée que des batailles de frontières autour de leur place en démocratie.

    Voir aussi Vie du laboratoire


    La Henriade de Voltaire : poésie, histoire, mémoire

    Daniel MAIRA et Jean-Marie ROULIN (dir.)

    coll. « Dix-huitième siècles (Les) »
    Paris, Honoré Champion
    28 août 2019, 308 p.
    ISBN 9782745351609

    Présentation

    Dans La Henriade, Voltaire offre un récit poétique et captivant des guerres de religion, depuis la Saint-Barthélemy jusqu’à la conquête de Paris par Henri IV. Alternant les récits de batailles et l’analyse politique, la réflexion philosophique et la vision de l’Histoire, il aborde les grands débats qui animeront la pensée des Lumières, comme la place de la religion dans la société, la tolérance, la figure du souverain ou le progrès des arts. Une décennie après la mort de Louis XIV, il y pose la première pierre du mythe du « Grand Siècle », esquissant les emblèmes de la Nation, tels qu’ils se constitueront dans la France moderne. Illustration remarquable de la poésie au début du XVIIIe siècle, La Henriade a connu dès sa parution un immense succès et est devenue au fil de ses multiples rééditions un carrefour capital de la vie littéraire et philosophique. Cet ouvrage collectif analyse le parcours éditorial de ce poème, en étudie la poétique et la conception de la fiction, notamment dans le rapport à l’Histoire, et explore la trace qu’il a laissée dans la mémoire critique et la tradition scolaire.

    Les auteurs

    Daniel Maira, professeur de littérature française à l’Université de Göttingen, est l’auteur de plusieurs essais sur la poésie de la Pléiade et sur l’idée et la représentation de la Renaissance et des guerres de religion dans la littérature romantique (Renaissance romantique : mises en fiction du Seizième siècle, Droz, 2018). Avec Jean-Marie Roulin il a co-dirigé Masculinités en révolution : de Rousseau à Balzac (Saint-Étienne, 2013).

    Jean-Marie Roulin, après avoir enseigné en Suisse et aux États-Unis est actuellement professeur de lettres à l’Université de Lyon Saint-Étienne et chercheur à l’UMR CNRS IHRIM. Il a publié et dirigé de nombreux ouvrages sur Chateaubriand, Constant, Balzac, ainsi que sur les représentations de l’histoire et de la société dans la littérature française des Lumières au Romantisme, parmi lesquels L’Épopée de Voltaire à Chateaubriand (Oxford, 2005).


    La langue à l’épreuve
    La poésie française entre Malherbe et Boileau

    Guillaume PEUREUX et Delphine REGUIG (dir.)

    coll. « Biblio 17 »
    Tübingen (Allemagne), Narr Francke Attempto
    8 avril 2024, 324 p.
    ISBN 978-3-381-11711-6

    Directrice scientifique IHRIM : Delphine REGUIG

    Ce livre propose une histoire de la poésie en France au XVIIe siècle à travers la question des rapports entretenus par les poètes avec la langue et avec la réforme malherbienne, généralement présentée comme uniformément répandue dans les pratiques d’écriture. Les contributions réunies montrent la complexité et la richesse de ces rapports, des divergences et des rapprochements inattendus entre poètes, la profondeur des réflexions menées par les auteurs et autrices, en fonction de leurs convictions philosophiques ou linguistiques, des influences qu’ils subissaient, des contextes politiques et idéologiques qui étaient les leurs.


    La Lettre clandestine n° 23, 2015
    « La littérature philosophique clandestine dans les correspondances »

    Pierre-François MOREAU et Maria Susana SEGUIN (dir.)

    Paris, Classiques Garnier
    n° 23, juin 2015, 414 p.
    ISBN 978-2-8124-4705-1
    DOI 10.15122/isbn.978-2-8124-4706-8

    Le dossier thématique de ce numéro porte sur les rapports complexes qui existent entre la littérature philosophique clandestine et les correspondances. Il rassemble des contributions sur les grands auteurs du siècle des Lumières et les résultats d’une enquête sur les papiers de l’imprimeur Marc-Michel Rey. L’histoire d’une réfutation infructueuse de l’ Épître à Uranie de Voltaire et le sort des écrits clandestins à la cour de Gotha y sont également évoqués. Le dossier Varia comporte plusieurs articles sur la clandestinité littéraire. Il rassemble en outre des comptes rendus d’ouvrages sur la littérature philosophique clandestine, une bibliographie des travaux les plus récents et l’annonce de nouveaux manuscrits trouvés.


    La Lettre clandestine n° 24, 2016
    « Varia. Le Traité des trois imposteurs »

    Maria Susana SEGUIN (dir.)

    Paris, Classiques Garnier
    n° 24, juillet 2016, 428 p.
    ISBN 978-2-406-06042-0
    DOI 10.15122/isbn.978-2-406-06043-7

    Contributeurs

    Jacopo AGNESINA, Geneviève ARTIGAS-MENANT, Silvia BERTI, Lorenzo BIANCHI, Michèle BOKOBZA KAHAN, Emmanuel BOUSSUGE, Yves CITTON, Germana ERNST, Mami FUJIWARA, Nicole GENGOUX, Blanche GRAMUSSET-PIQUOIS, François de GRAUX, Thomas GRUBER, Françoise LAUNAY, Mogens LÆRKE, Pierre-François MOREAU, Alain MOTHU, Elena MUCENI, Gianni PAGANINI, Francesco RONCO, Winfried SCHRÖDER, Maria Susana SEGUIN, Manuel TIZZIANI et Alexandra TORERO-IBAD.


    La Lettre clandestine n° 25, 2017
    « La littérature philosophique clandestine lue par le XIXe siècle »

    Maria Susana SEGUIN et Pierre-François MOREAU (dir.)

    Paris, Classiques Garnier
    n° 25, 21 juin 2017, 400 p.
    ISBN 978-2-406-06983-6
    DOI 10.15122/isbn.978-2-406-06984-3

    Ce numéro est consacré au thème suivant : "Le dix-neuvième siècle lecteur de la littérature philosophique clandestine".


    La Lettre clandestine n° 26, 2018
    « Spinoza et la littérature philosophique clandestine »

    Maria Susana SEGUIN (dir.)

    Paris, Classiques Garnier
    n° 26, juin 2018, 349 p.
    ISBN 978-2-406-08065-7
    DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08066-4

    Ce numéro est consacré à la relation complexe qu’entretient la littérature philosophique clandestine avec Spinoza et son œuvre : la proximité intellectuelle avec d’autres textes, l’influence de sa pensée, l’utilisation de son nom et de sa réputation, la discussion ou la réfutation de ses idées, les milieux intellectuels de production, de circulation et de réception des textes. Le dossier Varia propose des articles sur la clandestinité philosophique, l’histoire du livre et de la censure, ainsi que des articles portant sur l’actualité de la recherche sur la littérature philosophique clandestine. Sont également réunis des comptes rendus d’ouvrages nouvellement publiés, une bibliographie des travaux les plus récents ainsi que l’annonce de nouveaux manuscrits trouvés.
    Numéro préparé par la journée d’étude du 23 juin 2017.