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    Femmes et littérature. Une histoire culturelle.
    Tome I : Moyen Âge- XVIIIᵉ siècle

    Martine REID (dir.)

    Ouvrage collectif de Jacqueline CERQUIGLINI-TOULET, Joan DEJEAN, Edwige KELLER-RAHBÉ, Christie MCDONALD et d’Éliane VIENNOT.
    coll. « Folio essais » n° 657
    Paris, Gallimard
    5 mars 2020, 1040 p., 38 ill.
    ISBN 978-2-0704-6570-5

    Femmes et littérature, une histoire culturelle offre pour la première fois un ample panorama de la présence des femmes en littérature, du Moyen Âge au XXIe siècle, en France et dans les pays francophones.
    Composé de deux volumes, l’ouvrage rend compte des multiples formes que prend leur production selon le temps auquel elles appartiennent : poésie, théâtre et roman, correspondance, journal intime et autobiographie, essai, pratique journalistique, littérature populaire et littérature pour enfants. Leur participation active à la vie littéraire, leur présence dans les cours et couvents, salons, cercles et académies, dans la presse et les médias, leur rapport au manuscrit, au livre et à l’édition, leurs réflexions sur l’éducation ainsi que sur leur « condition » spécifique sont analysés et mis en perspective.
    Fruit du travail collectif d’une dizaine de spécialistes, une telle synthèse contribue à enrichir considérablement les connaissances existantes. Elle rend ainsi toute sa place à une production littéraire souvent ignorée, rarement reconnue à sa juste valeur.


    Fénelon ou l’inquiétude du politique

    Olivier LEPLATRE

    Paris, Hermann
    13 octobre 2015, 492 p.
    ISBN 9782705691332

    Présentation

    L’œuvre de Fénelon témoigne d’une profonde inquiétude du politique. Fénelon s’est constamment intéressé au gouvernement des hommes, il a toujours manifesté un souci de la chose publique. Or il n’a laissé aucune œuvre théorique sur ce sujet et il s’est refusé à apparaître comme un penseur politique. Car, à ses yeux, le politique est toujours menacé de tragique et seules des valeurs morales et spirituelles qui lui sont supérieures peuvent parvenir à endiguer ses dérives et empêcher sa séduction. Telles sont les orientations de l’analyse de Fénelon et les bases de son programme de réformes pour la France.

    Dépendante d’une anthropologie négative, sa réflexion considère la politique comme le révélateur de ce que Pascal a pu appeler « le vilain fond de l’homme ». Cependant, répondre au défi d’une œuvre pédagogique suppose un engagement optimiste et une foi en la perfectibilité des hommes. Fénelon parie sur l’hypothèse d’un bon gouvernement ou, du moins, sur la mise en lumière des conditions d’un pouvoir juste et pacifique.

    Pour autant, le recours à la fiction, nécessaire au précepteur qui entend instruire le prince, trahit un véritable déplacement du problème politique : au fil des textes d’imagination s’invente une solution moins technique que littéraire à l’inquiétude du politique et se dessine un repli des idées sur l’enchantement de l’écriture poétique.

    L’auteur

    Professeur de littérature française du XVIIe siècle à l’Université Jean-Moulin Lyon 3 et membre du GADGES, Olivier Leplatre est directeur de la revue en ligne Textimage.


    Fernand Deligny et la philosophie
    Un étrange objet

    Pierre-François MOREAU et Michaël POUTEYO (dir.)

    coll. « La Croisée des chemins »
    Lyon, ENS éditions
    18 novembre 2021, 214 p.
    ISBN 979-10-362-0410-4

    Sous la direction de
    Pierre-François MOREAU et Michaël POUTEYO
    Avec les contributions de
    Béatrice HAN KIA-KI, Antoine JANVIER, Pierre MACHEREY, Marlon MIGUEL, Bertrand OGILVIE, Bernardo OLIVEIRA, Catherine PERRET, Mauricio ROCHA, Pascal SÉVÉRAC et Mathias WINTER.

    L’école de la rue de la Brèche-aux-Loups, l’asile d’Armentières, les adolescents placés sous main de justice à Lille, le réseau de La Grande Cordée, les autistes des aires de séjour des Cévennes : durant plus de soixante ans, Deligny a construit un travail autour de l’enfance en marge. Un travail qui lie de manière indissociable théorie et pratique, occasions et tentatives, écriture et cinéma. Non pas tant pour aider ces enfants à rentrer dans le rang ou à s’adapter, mais pour construire avec eux des conditions d’existence différentes, en dehors ou en travers des institutions.

    Son chemin croise la philosophie avec insistance : parce qu’il lit les philosophes, discute leurs thèses, parfois dialogue directement avec eux ; parce que les philosophes, de plus en plus, se découvrent interrogés par cet itinéraire, ces écrits, ces détours. Par une pensée à la fois de l’immuable et de la circonstance ; par un regard qui s’avère – en un sens inusuel – profondément et autrement politique.


    Fernand Deligny, enfant et institution
    Pour une histoire de l’enfance en marge

    Michaël POUTEYO

    coll. « La croisée des chemins »
    Lyon, ENS Editions
    15 février 2024, 389 p.
    ISBN 979-10-362-0694-8
    Accessible sur Books OpenEdition
    e-ISBN 979-10-362-9620-8

    Alors que le XIXe siècle met l’enfant à l’école, la première moitié du XXe s’occupe de celui qui n’y va pas. Qu’on le dise arriéré, délinquant, orphelin, fou ou en danger moral, l’enfant en marge voit se développer autour de lui un édifice institutionnel qui, entre le début du siècle et la fin des années soixante, acquiert progressivement consistance matérielle et unification idéologique. C’est en examinant le parcours et le travail de Fernand Deligny (1913-1996), instituteur, éducateur et écrivain, que cet ouvrage entend redessiner cette histoire. Sans se limiter aux innovations législatives qui jalonnent la période ou aux acteurs qui font figure de fondateurs, il entend éclairer les évolutions idéologiques qui sous-tendent ce développement. En revenant sur les alliances, les oppositions et les affrontements auxquels se livrent les principaux personnages de cette période, cette enquête philosophique vise à mieux situer la place de Deligny, et à donner un autre éclairage à deux concepts au cœur de cette histoire : l’institution et l’enfant.
    Michaël POUTEYO est docteur en philosophie et formateur en travail social, chercheur associé à l’IHRIM.


    Fictions de la Révolution (1789-1912)

    Jean-Marie ROULIN et Corinne SAMINADAYAR-PERRIN (dir.)

    coll. « Interférences »
    Rennes, Presses universitaires de Rennes
    25 janvier 2018, 362 p.
    ISBN 978-2-7535-6518-0

    « Le dix-neuvième siècle a une mère auguste, la Révolution française. Il a ce sang énorme dans les veines », écrit Victor Hugo. De 1789 à la première guerre mondiale, les écrivains ont continûment pensé la Révolution au présent. Ils s’en sont emparés dans tous les genres et sur tous les modes : portés par la puissance évocatoire de l’imaginaire, le roman noir ou le conte, le drame ou le poème, le récit réaliste comme le mythe et la légende ont concurrencé les savoirs historiographiques. La Révolution, avant de devenir lieu de mémoire républicaine, cristallise les polémiques sur le sens de l’histoire, le rapport de l’individu au devenir de la nation, la nécessité de la violence à l’œuvre dans le développement des civilisations. À travers les romans, pièces de théâtre ou poèmes d’auteurs de premier plan (Chateaubriand, Balzac, Hugo, Lamartine, les Goncourt, Anatole France) et d’écrivains méconnus, cet ouvrage analyse comment la mise en fiction permet de problématiser et de modéliser ces questions décisives, et qui ne cessent de resurgir jusque dans notre présent.

    Ce travail a été réalisé grâce au soutien financier du Labex Comod (ANR-11-LABX-0041) de l’université de Lyon, dans le cadre du programme « Investissements d’Avenir » (ANR-11-IDEX-0007) géré par l’Agence nationale de la recherche (ANR).

    Voir aussi le colloque Fictions de la Révolution sur ce site.


    Flaubert, itinéraire d’un écrivain normand

    Stéphanie DORD-CROUSLÉ

    coll. « Découvertes Gallimard Hors série »
    Paris, Gallimard
    11 mars 2021, 64 p., ill.
    ISBN 9782072930317

    Né à Rouen en 1821, Gustave Flaubert puise son inspiration dans sa ville natale, de même que dans la Normandie tout entière qu’il parcourt depuis son enfance : Trouville, Pont-l’Évêque, Honfleur…autant de lieux et de souvenirs qui nourrissent son œuvre.
    Pendant plus de trente ans, Flaubert rédige l’essentiel de ses romans dans sa demeure de Croisset, loin du monde, tel un reclus sacrifiant sa vie aux exigences de son art. Ses voyages à Paris lui offrent cependant divertissements mondains et plaisirs littéraires où il côtoie Zola, Maupassant, les Goncourt ou George Sand. C’est aussi à Paris qu’il fait la connaissance de Maxime Du Camp. Il l’accompagnera dans son voyage en Orient, en Grèce et en Italie.
    Mêlant documents d’archives et photographies contemporaines, cet ouvrage nous conduit sur les pas de Flaubert, révélant les liens entre les lieux et l’œuvre, d’hier à aujourd’hui. Une façon de rendre hommage, deux cents ans après sa naissance, à « l’enfant terrible de Rouen » et à l’un des plus grands écrivains du XIXe siècle.


    Fontenelle
    INÉDIT. Édition établie et présentée par Stéphane ZÉKIAN

    Albert THIBAUDET

    coll. « Parallèle », série Thibaudet à l’Académie
    Éditions des Équateurs
    15 mars 2018, 64 p.
    ISBN 978-2-84990-559-3

    Sous ses airs de paysan bourguignon, Albert Thibaudet, chroniqueur à la NRF pendant un quart de siècle est l’un des plus grands critiques littéraires de l’entre-deux-guerres. Sous sa plume d’amateur gourmand, la littérature est un banquet joyeux, une géographie solaire, un corps sensuel. Thibaudet galope à travers les siècles, enjambe les frontières, rejette l’esprit de sérieux. Il faut s’abreuver à son œuvre comme à une eau vive pour retrouver le goût des textes, de la simplicité, du style.

    « Et c’est ainsi qu’il se place exactement dans le courant de l’esprit moderne – dirons-nous révolutionnaire ? – au point où cet esprit se confond avec l’esprit classique. Mettre dans le domaine commun, livrer à l’intelligence de chacun, ce qui auparavant demeurait la chasse réservée de quelques spécialistes, c’est toujours accomplir une œuvre révolutionnaire au premier chef. »

    Ce volume s’inscrit dans la série Thibaudet à l’Académie, suite de sept essais composés dans le cadre des prix d’éloquence organisés par l’Académie française autour de 1900.


    Freedom and Censorship in Early Modern English Literature

    Sophie CHIARI

    coll. « Routledge Studies in Renaissance Literature and Culture »
    New York, Routledge
    22 octobre 2018, 236 p.
    ISBN 9781138366534

    Summary

    Broadening the notion of censorship, this volume explores the transformative role played by early modern censors in the fashioning of a distinct English literature in the sixteenth and seventeenth centuries. In early modern England, the Privy Council, the Bishop of London and the Archbishop of Canterbury, the Stationers’ Company, and the Master of the Revels each dealt with their own prerogatives and implemented different forms of censorship, with the result that authors penning both plays and satires had to juggle with various authorities and unequal degrees of freedom from one sector to the other. Text and press control thus did not give way to systematic intervention but to particular responses adapted to specific texts in a specific time. 

     If the restrictions imposed by regulation practices are duly acknowledged in this edited collection, the different contributors are also keen to enhance the positive impact of censorship on early modern literature. The most difficult task consists in finding the exact moment when the balance tips in favour of creativity, and the zone where, in matters of artistic freedom, the disadvantages outweigh the benefits. This is what the twelve chapters of the volume proceed to do. Thanks to a wide variety of examples, they show that, in the Elizabethan and Jacobean eras, regulations seldom prevented writers to make themselves heard, albeit through indirect channels. By contrast, in the 1630s, the increased supremacy of the Church seemed to tip the balance the other way.


    Freud Wars
    Un siècle de scandales

    Samuel LÉZÉ

    Paris, PUF (Presses universitaires de France)
    6 septembre 2017, 180 p.
    ISBN 978-2-13-079245-1

    Pourquoi Freud, mort depuis 1939, fait-il encore scandale aujourd’hui ?
    Plus encore que la psychanalyse, c’est sa personne qui est régulièrement attaquée. Dernier éclat en date : la parution, en 2010, du Crépuscule d’une idole de Michel Onfray, qui faisait suite au Livre noir de la psychanalyse (2005). En affirmant que les théories freudiennes ne sont qu’une série de fables, les détracteurs de Freud s’inscrivent dans une intrigue de longue durée. Un siècle de scandales qui, au lieu d’atteindre Freud, l’ont édifié en mythe. Un siècle de Freud Wars qu’il faut maintenant exhumer pour comprendre les erreurs de ceux qui ont tenté de détruire non seulement le psychanalyste, mais aussi l’homme. Car, finalement, dénigrer Freud, c’est le populariser. Mieux : c’est accomplir une prophétie qu’il n’a lui-même cessé de prédire.


    George Sand comique

    Olivier BARA et François KERLOUÉGAN (dir.)

    coll. « Bibliothèque stendhalienne et romantique »
    Grenoble, UGA éditions
    3 juillet 2020, 384 p.
    ISBN 978-2-37747-182-9
    e-ISBN 978-2-37747-207-9
    Publication sur OpenEdition Books

    George Sand savait-elle rire et faire rire ? La réponse à cette question a souvent été négative. Pour des raisons qui tiennent en partie aux stéréotypes de genre, l’œuvre de Sand a été perçue comme sérieuse par la critique littéraire et universitaire. Le présent ouvrage cherche à corriger cette image fausse d’une écrivaine mélancolique, moralisatrice ou un peu niaise. Car l’idéalisme et l’engagement politique de Sand ne sont pas incompatibles avec le comique, qu’il soit farcesque, nourrisse la satire, relève de la fantaisie ou de l’ironie. L’étude du comique chez George Sand renouvelle ainsi notre compréhension de son combat social, de sa lutte pour les droits des femmes et de sa constante recherche de formes littéraires nouvelles. Portant sur un aspect peu étudié de l’œuvre de George Sand, l’ouvrage embrasse l’ensemble de sa création, du roman à l’autobiographie, de son théâtre public à ses pièces jouées en privé, de sa correspondance à ses articles de presse.

    Voir le colloque George Sand comique.

    Voir l’offre de stage liée à cet ouvrage.


    George Sand et les sciences de la Vie et de la Terre

    Martine WATRELOT

    coll. « Révolutions et romantismes »
    Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal
    9 juillet 2020, 368 p.
    ISBN 978-2-845-16939-5

    George Sand pouvait-elle être un homme de science ? Quelle part son œuvre laisse-t-elle aux sciences de la nature et au scientisme en faveur au XIXe siècle ? Par un examen méthodique et compréhensif de ces questions, cet ouvrage collectif passe au crible de la critique non seulement l’étendue des savoirs scientifiques de George Sand, mais encore les modalités de leur adaptation fictionnelle, entre 1835 et 1875.
    Ce sujet original fournit ainsi aux études sandiennes une synthèse de tout premier ordre, qui faisait défaut jusqu’alors, pour la connaissance du constant intérêt que George Sand portait aux sciences de la nature, jusque dans leurs applications pratiques, politique, économique ou écologique.
    Finalement, c’est toute la sagesse de George Sand qui est donnée à savourer ici, en jetant un éclairage inattendu sur des sujets d’une grande actualité.

    L’autrice

    Martine WATRELOT est docteur ès lettres, membre associé à l’ UMR 5317, IHRIM-CNRS de Lyon 2. Ses recherches portent sur les sciences de l’éducation d’une part (ENS-Ifé de Lyon), et la littérature populaire du XIXe siècle d’autre part.


    Gorgias, suivi de Éloge d’Hélène

    PLATON et GORGIAS

    Traduction, introduction et notes de Stéphane MARCHAND et Pierre PONCHON
    coll. « Romans, Essais, Poésie, Documents »
    Paris, Les Belles Lettres
    21 septembre 2016, 400 p.
    ISBN-10 2-251-44602-8
    ISBN-13 978-2-251-44602-8

    Le Gorgias est probablement le plus violent des dialogues de Platon : on se coupe la parole, on refuse de répondre, on se met en colère, on se moque, on s’insulte et pour finir on se menace de mort et de châtiments éternels. C’est que l’enjeu est de taille : qui doit décider de l’usage légitime du logos ? Le philosophe ou l’orateur ? Dans le Gorgias, Platon développe un plaidoyer puissant pour faire de la philosophie la seule instance apte à décider du vrai et du juste. Ce faisant, il impose une conception de la vérité qui exclut une autre forme de discours qui rivalisait avec elle ; les sophistes et autres orateurs qui avaient été dotés par Gorgias de tous les pouvoirs sont rejetés du côté d’une rhétorique réduite à une simple pratique routinière au service de la volonté de domination. Donner à lire ensemble le Gorgias de Platon et l’Éloge d’Hélène de Gorgias, c’est se replonger dans le débat toujours actuel entre la philosophie et la rhétorique : faut-il accepter, avec Platon, d’opposer volonté de savoir et volonté de pouvoir ?


    Grammaire et syntaxe françoise

    Charles MAUPAS

    Éditrice scientifique : Nathalie FOURNIER
    coll. « Descriptions et théories de la langue française »
    Série « Grammaires françaises des XVIIe et XVIIIe siècles »
    Paris, Classiques Garnier
    7 avril 2021, 637 p. [Mise en ligne le 29 mars 2021]
    ISBN 978-2-406-10455-1

    La Grammaire & syntaxe françoise de Charles Maupas (1607 et 1618) se signale par sa puissance théorique, son caractère méthodique et sa fine observation de l’usage du français. Cette édition critique entend montrer en quoi elle est un jalon décisif dans la jeune tradition grammaticale du français.


    Gravures et dessins de Bernard Salomon, peintre à Lyon au XVIe siècle

    Maud LEJEUNE

    coll. « Cahiers d’Humanisme et Renaissance »
    Paris, Droz
    février 2022, 664 p.
    ISBN 978-2-600-06277-0

    Cet ouvrage est issu de la thèse de doctorat de Maud LEJEUNE, docteure et associée IHRIM qu’elle a soutenue en 2017, sous la direction de Sylvie DESWARTE-ROSA.

    Au-delà des centaines de gravures qu’il a dessinées et qui ornent les livres illustrés des imprimeurs-libraires lyonnais, Bernard Salomon est un peintre remarquable. Sa vie durant, il a créé dessins, peintures et fresques qui ont été transposés par des techniques diverses dans toute l’Europe. Artiste polyvalent, il a répondu aussi bien aux commandes du Consulat, mandaté au moment des entrées solennelles, qu’à celles des industries locales. Ce livre propose de revenir sur les principales étapes de son parcours et de redéfinir les contours de son œuvre, en particulier les dessins et les estampes. Il reprend de manière critique et actualisée les témoignages d’époque et examine des œuvres nouvelles qui révèlent d’autres pans de la personnalité artistique du peintre. Tels Jean Cousin, Baptiste Pellerin ou Antoine Caron à Paris, Bernard Salomon fut un artiste important de la Renaissance française.

    Cet ouvrage a bénéficié de l’aide financière de l’IHRIM.


    Günther Anders et la fin des mondes

    Ninon GRANGÉ, Pierre-François MOREAU, Frédéric RAMEL (dir.)

    coll. « Constitution de la modernité »
    Paris, Classiques Garnier
    18 novembre 2020, 240 p.
    ISBN 978-2-406-10367-7
    Ouvrage mis en ligne le 09/11/2018
    Directeur/trice d’ouvrage IHRIM : Ninon GRANGÉ, Pierre-François MOREAU

    Günther Anders (1902-1992) a voulu penser la situation de l’humanité après Auschwitz et Hiroshima et la possibilité de sa destruction totale. Ce volume rassemble des études sur son anthropologie, son rapport au judaïsme, ses conceptions de la morale, des catastrophes, de la guerre nucléaire.

    Voir aussi la journée d’études.